Le nouvel Obama…
La pression des événements a totalement changé le look et l’action du nouveau président US. Au point que certains de ses soutiens et alliés d’hier lui reprochent désormais le même manque de transparence, jadis douloureusement ressenti avec son prédécesseur si injustement décrié. Nous passons charitablement sur la fermeture hypothétique de la prison de Guantanamo, renvoyée aux calendes grecques.
Et puis que sont devenus ces magnifiques slogans comme Change ! et Yes, we can ?
Loin de moi l’idée de reprocher quoi que ce soit au nouveau président, mais, au risque de me répéter, je rappelle que diriger une si grande nation implique un caractère trempé et une sensibilité d’un adulte et non pas celle d’un adolescent.
Toutefois, il faut saluer la grandeur d’âme et la noblesse de caractère du nouveau président : constatant les failles de ses services de sécurité et de renseignements, il a décidé d’en prendre la responsabilité sans se défausser sur de pauvres collaborateurs qui auraient été condamnés à payer les pots cassés, si je puis dire. C’est là le signe d’une gouvernance saine et équilibrée.
Pour le reste, nous notons une attitude plus prudente sur tous les dossiers sensibles, notamment celui du Proche Orient. On dit que le président a enfin saisi le caractère passionnel du conflit et ses racines religieuses. Il se murmure aussi qu’il a d’autres dossiers plus chauds et plus urgents, d’un intérêt plus vital pour les USA. Enfin, on lui prête des déclarations désabusées en privé sur le leadership arabe en général et palestinien, en particulier.
En conclusion, la lutte renforcée contre le terrorisme d’al-Qaida risque fort d’absorber grandement l’énergie du président américain… Par ailleurs, la lutte contre le réchauffement climatique et les m »faits de la pollution poussent les industries à mettre les bouchées doubles dans la fabrication des voitures électriques, condamnant le pétrole à une disparition lente mais inexorable. Le cas de Dubaï risque de n’être qu’n léger avant-goût des bouleversements à venir.