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ouvements au Proche Orient : L’Iran, la Syrie et l’Arabie Saoudite

Mouvements au Proche Orient : L’Iran, la Syrie et l’Arabie Saoudite

Décidément, on peut dire de la Syrie que c’est sa précarité qui assure sa survie et celle de son régime politique. Voilà un pays qui est dirigé par un régime policier depuis des décennies, qui a instauré une sorte de dynastie républicaine, qui a animé tant d’actions terroristes de par le monde, qui a occupé un pays voisin pendant plus de trois décennies, qui est en guerre larvée avec son puissant ennemi israélien et qui, tant bien que mal, survit. Que dis je ? Qui est courtisé par des géants comme les USA et par de grands Etats comme la France.

Et c’est justement ce qui est en train de se passer aujourd’hui où le président syrien est en visite en Arabie Saoudite car le royaume wahabite ne désespère d’enfoncer un coin entre ce pays et le dangereux voisin chiite, l’Iran.

On se souvient de cette fameuse phrase du Général de Gaulle qui a fait date : Vers l’Orient compliqué, je voguais avec des idées simples… Sans revenir sur cette notion ésotérique de l’Orient aux yeux des Européens, et singulièrement des Français, je voudrais souligner que les Saoudiens espèrent débloquer la crise du Proche Orient en séparant la Syrie de l’Iran car El Assad serait alors à même de favoriser un rapprochement entre le Hamas et le Fatah, ce que ne veut pas du tout Téhéran, qui profite ainsi de cette porte d’entrée au Proche Orient ou il peut faire valoir ses prétentions à un leadership régional.

Sans même parler du jeune Schalit dont le sort est entre les mains de Téhéran plus qu’entre celles du Caire, même s’il trouve probablement dans l’attente d’un règlement sur l’échange des prisonniers.

Les Saoudiens n’ont pas choisi cette date au hasard : ils savent que le Hamas est au plus bas dans la bande de Gaza et que si des élections intervenaient, ils seraient chassés du pouvoir, ce qui exposerait ses dirigeants à la vengeance des hommes du Fatah et de leurs victimes, si nombreuses. Le Hamas ne partira donc pas, pacifiquement.

Décidément, cet Orient est un véritable casse-tête. CE soir, je compte, D- voulant, donner une conférence sur la contribution à l’islamologie et à l’Orientalisme dans l’Europe du XIXe et du début du XXe. Je parlerai aussi, un peu, de la controverse Edward Saïd et Bernard Lewis à propos du livre : L’Orientalisme : l’Orient créé par l’Occident du professeur palestino-américain.

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