La France et la burka
La situation actuelle ne se laisse pas d’être inquiétante. La France est traversée par des courants qui pourraient se révéler plus préoccupants qu’on ne le croit. Et pourtant, ce ne sont pas ces quelques centaines de milliers de Français, réputés entretenir de méchants sentiments xénophobes qui menacent d’empoisonner le débat ou la vie publique. Ce sont, bien au contraire, quelques personnes, probablement inconscientes, accueillies gé
néreusement en France, qui, par un certain port vestimentaire, entendent faire éclater la socio-culture française, c’est-à-dire celle du pays d’accueil.
La France a toujours été un pays d’accueil de l’étranger, de l’opprimé et de l’Autre, en général. Mais jusqu’à présent, ces nouveaux venus étaient d’une culture proche du pays d’accueil et leur comportement ne compromettait en aucune manière les mœurs et les coutumes de ce pays. Et voici qu’aujourd’hui, une frange réduite d ces populations, travaillée au corps par des prédicateurs intégristes cultivent jusqu’à l’excès la différence et l’opposition. Pour eux, exister, c’est rompre en visière avec leur nouvel environnement. Ils se posent en s’opposant. Le problème est que la France n’est pas un pays dépourvu de tradition éthique ou religieuse, c’est un vieux pays catholique ou judéo-chrétien.
Et voici qu’après quelques années, suite à l’apparition du foulard ou du voile islamique, c’est pire qui se développe : le voile dit intégral qui empêche même de reconnaître la personne et masque l’identité. Pourquoi ?
Le corps de la femme est-il démoniaque ? L’expose-t-il à des dangers du genre du rapt ou du viol ? D’où vient cette conscience si scrupuleuse ? Est-ce un commandement d’ordre religieux ou plutôt des us et coutumes venus d’ailleurs et qui n’auront pas de place dans ce pays ?
Nous appelons à un réveil de la conscience afin que les gens comprennent qu’il ne faut pas confondre pratique religieuse, éthique communautaire et recours à des traditions d’un autre âge. L’Orient peut avoir ses règles mais s’il veut cohabiter en Occident avec des occidentaux, il doit accepter les règles.
Je suis préoccupé par le changement violent qui se dessine à l’égard des étrangers dans ce pays. Un consensus a été rompu, celui qui liait de manière non écrite la France aux nouveaux venus. Le pays vous respecte, vous considère comme ses filles et ses fils, mais de votre côté, vous respectez la loi du pays. Est-ce s difficile ?
Est-il besoin de rappeler que la demande de légiférer ou de réglementer est venue d’un élu communiste de la région lyonnaise, un part politique peu suspect de xénophobie militante…
Notre vœu : que la raison l’emporte enfin.