le vieillissement de la population française…
Voici une préoccupation que l’Europe ne connaissait plus depuis des siècles en raison des guerres endémiques qui ravageaient le continent. On raconte même qu’au lendemain d’un désastre militaire, l’empereur Napoléon Bonaparte aurait dit : une nuit de Paris reconstituera tout cela (les morts de la bataille…) Ces temps là son révolus : inexorablement, la population vieillit et avec ce phénomène croît la dépendance. Au lendemain de la seconde guerre mondiale, après cette horrible saignée, l’espérance de vie dans le pays de Molière ne dépassait pas les 65 ans, avec un léger avantage aux dames. Six décennies plus tard, on approche des 85 ans ! Il faut s’en réjouir , mais il faut aussi multiplier la création de maisons de retraites, de repos, d’hospices de vieillards etc… et aussi d’hôpitaux de gériatrie
Ceux qui ont eu la chance de garder des parents dans leur grand âge ont dû remarquer que le déclin arrive d’un coup, soudainement, sans crier gare, au point que nous autres, les enfants (même quinquagénaires) avons l’impression de devenir les parents de nos parents qui nous mirent au monde
Le général de Gaulle a dit de quelqu’un u’il n’aimait pas que la vieillesse est un naufrage : j’ai envie d’ajouter qu’elle l’est dans tous les cas de figure… Je n’oublierai jamais cet, si proche de sa religion toute sa vie, ne manqua jamais une seule prière quotidienne et se trouvant dans l’incapacité de se souvenirs des oraisons récitées par cœur , fut soudain dans l’incapacité de prier÷ Ou encore de cet homme largement nonagénaire à qui on n’avait pas dit que sa propre sœur était décédée… La liste serait longue.
Alors que faire ? Concrètement, il faut dégager des emplois dits de service à la personne et il n’est pas rare de voir dans les avenues de nos capitales européennes, des personnes âgées se promenant au bras de femmes ou d’hommes jeunes, venus d’un autre continent. Il est difficile d’admettre qu’après une vie bien remplie, on soit dans l’impossibilité d’assumer son autonomie.
La médecine doit faire des progr§ès rapides pour suppléer à cette carence : je ne cache pas que la vie ne vaut pas la peine d’être vécue dans de telles conditions. Mais, pour l’instant, que faire ? Sinon attendre et prier.