Le président OBAMA : la grande désillusion
Je me suis demandé ce matin de quoi il fallait parler : le sommet économique de Davos, les nouvelles judiciaires de Dominique de Villepin, la situation en Afghanistan ou autres… Et c’est finalement l’échec de Barack Obama qui a retenu l’attention de toute la presse et donc la mienne…
L’homme a compris son échec. A preuve, cette déclaration qu’il n’a pas hésité à faire : il préfère, dit-il, être un bon président qui ne fasse qu’un mandat plutôt qu’un mauvais qui en ferait deux. Attention, il y a des précédents chez les démocrates qui entrent parfaitement dans ce cas de figure.
Echec en politique extérieure (Proche Orient, Irak et peut-être même Afghanistan) échec en politique intérieure où le président tente timidement de prendre la main en suggérant une mini relance afin de stimuler l’emploi. Y réussira-t-il ? On le lui souhaite de tout cœur.
L
Ce que je reproche le plus à cet homme c’est d’avoir injustement critiqué son prédécesseur alors qu’inexorablement il marche dans ses brisées. C’est que la politique d’un grand pays ne dépend pas vraiment de la volonté d’un homme ou de celle de ses électeurs mais de la configuration mondiale…
Plus de majorité au Sénat, chute vertigineuse dans les sondages et un parti républicain ravi de voir que les promesses laissent place, une fois l’euphorie passée, aux désillusions.
On espère tout de même qu’il réussira à finira son mandat et à remettre lentement l’Amérique sur les rails. Et on espère que le peuple américain deviendra enfin adulte et ne croira plus à Yes we can ou change !