Ainsi la première visite d'Etat du président français aura été destinée au Maroc, allié traditionnel de la France qui y exerça un protectorat jusqu'en 1954, date à laquelle le grand père du monarque actuel, Mohammed V, revint d'exxil et gravit les marches du trône.
Cette visite est un succès si l'on en juge par les résultats des entretiens strictement politiques (lutte contre le terrorisme, l'intégrisme, l'immigration clandestine, l'union méditérranéenne, le dialogue euro-méditerranée et le conflit israélo-palestinien) et par les contrats signés: près de trois millirads, dont un TGV! Jusqu'à présent, suele la Corée du sud avait jeté son dévolu sur le TGV; le Maroc vient donc grossir les rangs des clients potentiels.
Cette amitié, cette connivence entre la France et le Maroc n'existe pas avec d'autres anciennes colonies frnçaises, et surtout pas avec les Algériens qui ne se défairent de l'occupation française, commencée en 1832, qu'en 1962! Plus d'un siècle, et pourtant les blessures sont encore vives, l'Algérie refusant de signer le fameux traité d'amitié avec l'ancienne puissance coloniale.
En lançant aux chefs d'Etat des pays riverains de la Méditerranée une invitation pour le mois de juin 2008, Nicolas Sarkozy montre qu'il a de grandes ambitions pour le dialogue des cultures, des civilisatiosn et des religions. Il l'a souligné dans son discours devant le Majlis marocain.