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  • La réunion internationale sur le Proche orient

       Encore une conférence internationale sur le conflit israélo-palestinien! A quoi pourra-t-elle bien servir? On en souhaite le succès, indubitablement mais l'on sait, d'expérience, que chaque fois qu'une avancée se profile à l'horizon, un extérmiste, notamment palestinien, fait exploser une bombe ou commet un acte terroriste qui pulvérise autant les victimes que les résultats obtenus par la négociation…

       L'imbrication des deux territoires, israélien et palestinien est telle, la distance des lieux si rapprochées que l'on n'arrivera à rien tant qu'il n'y aura pas dans le cœur et l'esprit des Palestiniens et du monde arabo-musulman, en général, une acceptation pleine et entière de l'existence d'Israël. Sait-on seulement combien de kilomètres séparent le mur des lamentation à Jérusalem de la cisjordanie? Fort peu…  Et les missiles qui pleuvent sur certaines parties d'Israël le prouvent.


       Et puis, les futures élections présidentielles en Amérique approchent, rendant l'administration Bush assez inefficace et les candidats à l'investiture très frileux… Comment sortir de cette nasse? Il faut se pencher enfin sur les racines religieuses de cette guerre qui n'en finit pas.

  • Benazir Bhutto, de retour au Pakistan

     

      Décidément, al-Qaïda tient ses promesses. Si Madame Bhutto a heureusement echappé à l'attentat qui la visait, le nombre de victimes qu'il a faits est exhorbitant: près de 120 morts.

      Au terme de longues négociations avec le général-président du Pakistant, l'ancien premier ministre est rentrée chez elle, à la demande des Américains, désireux d'élargir la base du pouvoir en place.

      Est-ce la bonne solution? Il est permis de s'interroger. Le vrai problème, c'est que l'islamisme gangrène le Pakistan depuis fort longtemps et que cela remonte au temps où le gouvernement, aidé et sollicité par les USA, a armé et entraîné les étudiants en religion (talibans) afin de chasser l'armée soviétique d'Afghanistan.

      Il y a aussi les disparités sociales et la déshérence économique. Le malheur, c'est qu'on ne voit pas le terme de cette escalade. Ou alors, il faudrait que l'armée pakistanaise, considérablement renforcée, donne un grand coup dans les zones tribales, déloge les membres d'al-Qaïda qui s'y trouvent  et rétablissent enfin un semblant d'ordre.

     Mais ceci est une véritable quadrature du cercle.
     

  • Les grèves en France

     

      Un spectre plane avec quelque insistance sur la politique intérieure française: celui des grèves de 1995 lorsque le gouvernement d'Alain Juppé avait dû reculer sous la pression des grèves et du mécontentement.

       Nous ne serons certainement pas condamnés à revivre cette douloureuse expérience pour la bonne raison que la situation n'est plus la même et que le président Sarkozy saura s'y prendre autrement. Mais examinons la mentalité du Français qui, décidément, refuse obstinément de changer…

      Certaines équations, notamment mathématiques, devraient pourtant s'imposer à tous: plus de bénéficiaires et de moins en moins de côtisants! Et l'Etat, condamné a éponger les cinq millirads d'Euros chaque année afin de remettre à flots les régimes spéciaux des retraites.

     Il serait souhaitable qu'une telle attitude change enfin; quand j'étais professeur à l'Université de Heidelberg, mes étudiants s'étonnaient de me voir arrivé à l'heure, en dépit de la paralysie des transports. Et je me souviens qu'ils me demandaient avec ironie: Wieso, Herr Professor, wie sind Sie hergelaufen? (comment avez vous fait pour venir? En courant?) Ou encore, ils appelaient la France non plus Fran kreich mais Streikland. Nous méritons mieux…