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  • Le pouvoir d'achat en France

     

        La déclaration télévisée d'hier soir du président Sarkozy a brillé par sa clarté et sa détermination. C'est vrai qu'il y a en France un problème du pouvoir d'achat, mais ce problème remonte à l'adoption de l'Euro… Un renchérissement du coût de la vie s'en est suivi, qui n'a pas été rejoint par une augmentation significative des salaires…

      Les mesures énoncées ne contenteront pas tout le monde mais elles se veulent avant tout réalistes et concrètes: on pourrait les subsumer sous le principe bien connu du président: travailler plus pour gagner plus.

     Ce qui est nouveau, par contre, c'est le droit des fonctionnaires d'être payé pour leurs heures supplémentaires. La monétisation des RTT (réductions du temps de travail) ainsi que les négociation salariales par branches devraient aussi stimuler la consommation et, par le jeu des vases communicants, ramener plus d'argent dans les caisses de l'Etat…

      Le seul problème n'en demeure pas moins celui-ci, comme toujours en France: les partenaires sociaux vont-ils suivre?

     En fait, c'est la mentalité qu'il faudrait changer: l'Etat n'est plus en mesure d'être un Etat-Providence (a welfaire-state). Ce n'est pas qu'on ne veut plus, c'est qu'on ne peut plus. Et le redressement de la France est à ce prix.
     

  • L'Algérie et l'antisémtisme

     

        Les remarques désobligeantes d'un ministre algérien, celui des Mudjahidin (les anciens combattants) sont inouïes. C'est absolument sans précédent: quelle manière de souhaiter la bienvenue à un chef d'Etat étranger quatre jours avant une visite officielle!!

       Mais ce qui est bien pire, c'est une allusion déplacée à je ne sais quelles origines juives de Nicoilas sarkozy ou à l'influence occulte de je ne sais quel lobby juif qui aurait téléguidé son élection.

       De tels arguments rappellent un autre âge mais ils montrent aussi que l'imaginaire de certains continue d'être fécond comme le fut jadis le ventre de la bête immonde.

       Certes, le président algérien a désavoué son ministre mais cela montre aussi que l'après Bouteflika a déjà commencé à Alger et que les factions s'empoignent pour imposer leur politique quant aux relations avec la France, l'ancienne métropole.

     Mais leprésident Sarkozy a réagi en homme d'Etat responsable: il a calmement déclaré l'incident clos et a réaffirmé sa volonté de se rendre en ami en Algérie.

     C'était l'unique réaction possible.  Certains, de l'autre côté de la Méditerranée, devraient peut-être s'inspirer d'un si haut exemple…
     

  • Les banlieues françaises, une poudrière?

     

      Un récent article, passé presque inaperçu dans le journal Le Monde, attirait l'attention sur les armes circulant dans nos banlieues. L'auteur signalait que cette contrebande avait pour origine les retombées de la guerre des Balkans.

       A la lumière des récentes émeutes de Villiers le Bel, cette analyse revêt une importance  cruciale: que se serait-il passé si les émuetiers (et non les jeunes) avaient tiré au fusil d'assaut ou à l'arme de guerre sur nos policiers au lieu d'utiliser des fusils de chasse, déjà très dangereux par eux-mêmes?

      Il faut aider les habitants de ces territoires en déshérence mais il faut aussi qu'ils s'aident eux-mêmes. ON ne saurait tout attendre de l'Etat. L'Etat n'est ni notre père ni notre mère. Il faut aussi, et surtout, féliciter les forces de l'ordre qui ont su garder leur sang froid, ne pas faire usage de leurs armes alors qu'elles comptent plus de 80 blessés dans leurs rangs…

     Même aux USA de telles émeutes auraient été noyées dans le sang. Dieu nous garde de tels excès. Il faut que la raison retrouve toute sa place,qu'elle regagne du terrain.

     Et n'oublions pas l'essentiel, les adolescents morts! Nous renouvelons à leurs parents (si dignes dans l'époreuve) à leurs familles et à leurs amis nos sincères condoléances.

     De tels accidents ne doivent plus jamais survenir.