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  • LE PAPE BENOÎT XVI ET L’INTERNET

    LE PAPE BENOÎT XVI ET L’INTERNET
    L’utilité, la performance, voir le caractère indispensable de l’inernet ne sont plus à démontrer : le dernier exemple en date en est, je pense, le discours du président Obama adressé à l’Iran par le truchement de l’internet. Plus qu’une simple lettre officielle ou une intervention télévisée, le passage par l’Internet touche le monde entier. J’ai bien dit le monde entier.
    A contrario, lorsque le saint Père a commis cette incroyable bévue (révérence gardée) dans l’affaire Williamson, il a reconnu dans la lettre aux évêques du monde entier que s’il avait recouru à ce moyen de diffusion mondiale, il aurait été au courant des idées négationnistes de ce prélat.
    Mais venons en au fond des choses, si je puis dire, car communiquer est bien, mais encore faut-il avoir des sujets sur lesquels on veut communiquer.

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  • L’IRAN ET LES ETATS UNIS

    L’IRAN ET LES ETATS UNIS
    Les premiers pas du président  Obama en matière de politique étrangère semblent encourageants et surtout novateurs. A preuve, la toute récente initiative prise à l’égard de l’Iran dont le contentieux avec les USA remonte à plus de trente ans : on se souvent de la tragique affaire des otages de l’ambassade américaine à Téhéran où les gardiens de la révolution, aidés d’étudiants fanatisés de la ville, prirent d’assaut la légation américaine, retenant en otages ses occupants. Maintes tentatives furent faites pour desserrer l’étau, jusques et y compris une opération commando qui ne rencontra pas le succès escompté.

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  • Crainte et tremblement de Sören Kierkegaard Abraham ou le paradoxe de la foi

    En matière de recherche philosophique, rien ne vaut ni ne saurait valoir la sérénité. Mais parfois des philosophes sont entraînés dans des controverses qui les dépassent. Pour resturer l'ahrmonie et rétablir le calme, voici un chapitre, le huitième, extrait de mon prochain livre sur Abraham. J'ai choisi de donner ce soir le chapitreq qui m'a le plus impressionnée, celui sur Sören Kierkegaard, dans son livre Crainte et tremblement (c. 1843)

    Le penseur danois nous enseigne ce qu'st la foi et ce que peut représenter son pardoxe lorsque Dieu demande à Abraham de lui immoler son propre fils. Ce dernier peut êtrte le symbole de notre égoïsme, notre amour- propre, notre orgueil.

    Crainte et tremblement de Sören Kierkegaard
    Abraham ou le paradoxe de la foi

     

     

     

    Généralités
    C’est un regain d’intérêt assez inattendu que connurent la ligature d’Isaac et la personnalité du patriarche Abraham au beau milieu du XIXe siècle européen. En effet, le penseur danois Sören Kierkegaard (1813-1855) publiait alors, douze ans avant sa disparition, un ouvrage qui allait faire date, même s’il était passé presque inaperçu en son temps : Crainte et tremblement. L’auteur ne se faisait aucune illusion sur le sort que la critique, jadis dominée exclusivement par l’école hégélienne, réserverait à son ouvrage qui à allait à contre-courant de l’idéologie dominante:  l’auteur de ces lignes prévoit son sort : il sera complètement ignoré. Il a l’horrible pressentiment que la critique jalouse lui fera plus d’une fois tâter du fouet. 
    Comme la pensée de Hegel dominait entièrement le débat philosophique de l’époque avec, entre autres choses, sa rigoureuse équivalence du réel et du rationnel, on crut bon de présenter Kierkegaard comme l’homme qui ne souhaitait qu’apporter la contradiction au philosophe berlinois dont les postulats et les conclusions étaient diamétralement opposés aux siens. L’enjeu du débat était la découverte de la vérité, son essence et les moyens d’y accéder. Alors que l’idéalisme allemand tentait de se remettre des contestations kantiennes et de redonner une certaine légitimité au champ cognitif de l’intellect humain, tout en reconnaissant que la vérité ne nous était pas accessible dans l’absolu, la pensée du philosophe danois s’orient dans la direction opposée : la vérité n’est pas une notion objective, désincarnée, répondant à des critères généraux, mais bien une certitude propre et personnelle, une intimité située au cœur même de l’individu qui entretient avec elle une relation unique, à nulle autre pareille. Or, existe-t-il plus grande vérité que Dieu ?  Alors que Hegel enseignait que l’individu devait accéder à l’universel s’il voulait participer de l’esprit absolu.
    C’est pour acquérir cette conviction intime, opposée à la vérité de Hegel, que le penseur danois met l’accent sur le caractère absolument individuel de cette démarche. Cela ne manqua pas de poser un problème, celui de la vie en société, de l’adaptation sociale de l’individu à son environnement quotidien. Doit-il suivre en tout point les devoirs qu’implique son adhésion normale aux lois de l’Etat dans lequel il vit ou devrait-il, au contraire, poursuivre des idéaux autrement plus élevés, même s’ils sont très dangereux ? En d’autres termes, devons nous poursuivre un bonheur social ou rechercher un bonheur de nature métaphysique, plus difficile à atteindre et surtout plus risqué car n’obéissant pas aux normes édictées par l’ordre social ? C’est un véritable défi qui se pose à l’âme humaine dans sa relation à l’absolu : doit-elle obéir aux lois de la cité ou suivre la voie prescrite par l’intimité qu’elle a avec la vérité, l’absolu ?

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