DAVID ET SES DÉMONS
LA CREATION D’UN MODELE BIBLIQUE
Introduction :
Mais qui était David, le fils de Jessé, celui dont la Bible hébraïque et plus tard, la tradition orale juive, fit l’ancêtre du Messie, le fondateur de la dynastique judéenne et de sa capitale, la ville de Jérusalem (qu’il ravit aux Jébuséen) et qui devint, par la suite, la cité du roi David ?
Le personnage a une carrière plus que sinueuse : d’abord berger, ensuite musicien (puisque c’est ainsi qu’il approche Saül dont il calme les crises de déprime par sa harpe), puis preux qui affronte Goliath, le géant philistin en combat singulier, Puis, car ce n’est pas fini, de gendre du roi, il devient son rival et doit fuir loin de la cour et du palais du roi. Là il devient pendant quelque temps, l’allié des Philistins (jusqu’à assurer la garde rapprochée de leur monarque et de résider parmi eux, dans une de leurs cités… Il devint aussi chef de bande et assassine allégrement quiconque s’oppose à lui.
A la mort de Saül que le prophète Samuel avait préalablement disqualifié en raison de sa désobéissance aux ordres de Dieu (ne laisser aucun survivant des Amalécites ; ni homme ni animal), David s’installe à Hébron où il régnera pendant six ans et demi. Il y enfantera aussi 6 enfants avec des concubines car son beau-père, le roi Saül, avait donné son épouse Michal à un autre homme…
Enfin, lorsque les circonstances lui seront plus favorables, cet homme issu de la tribu de Juda, remplacer enfin son ancien beau père, issu de la tribu de Benjamin. Il fondera l’Etat judéen, s’installera à Jérusalem, fondera une administration et jettera les bases d’un Etat.
Mais, entre-temps, dans sa vie privée, il aura commis un terrible méfait, un adultère sanglant puisqu’il ravit l’épouse légitime de l’un de ses officier, Urie le Hittite. Bethsabée, car c’est d’elle qu’il s’agit, était une très belle femme qui se laissera facilement séduire par le roi. Mais lorsqu’elle s’aperçut qu’elle était enceinte de ses œuvres, elle le fit savoir au roi qui organisa alors le meurtre du mari trompé. Cet acte inqualifiable coûtera cher à David d’abord en perdant le premier enfant de Bethsabée et enfin par la traîtrise de son fils bien aimé Absalon qui se dressera contre son père et s’appropriera ses concubines.
Le coup d’Etat d’Absalon fut terrible pour David puisqu’il fit trembler le trône du roi. Là encore, David fut victime de sa nature oublieuse et de sa confiance. Alors que Absalon avait traîtreusement tué son demi frère Ammnon, coupable d’avoir violé sa demi sœur Tamar, il rentra de nouveau en grâce après un exil da quelques années dans le royaume du Golan, dépendant de son grand père maternel. Reçu à la cour de Jérusalem, il fut confiné dans ses appartements. Mais ayant ourdi un complot contre son père, il fit mine de se rendre à Hébron, afin de réaliser un vœu. En fait, c’est pour mettre à exécution son projet de coup d’Etat. Une terrible bataille s’ensuivit qui finit par la mort du fils… David eut de la peine à s’en remettre au point que son général Joab ben Serouya dut le contraindre à sortir saluer ses troupes revenues victorieuses du combat. Elles qui avaient sauvé le trône de David, méritaient mieux que des gémissements et des pleurs.
I. On développera les points suivants :
a) L’historiographie des livres de Samuel, du livre des Rois et des Chroniques : chroniqueurs royaux œuvrant à la cour du roi ou de ses descendants ne pouvaient pas présenter le roi sous un mauvais jour.
b) Comment a-t-on pu faire d’un tel aventurier le plus grand roi d’Israël, le fondateur de la dynastie davidique ?
c) Comment a-t-on pu en faire aussi le Messie, roi d’Israël ?
Certains aspects de cette vie tumultueuse doivent être examinés :
a) David et Saül
b) David et les Philistins
c) David et les prophètes Samuel et Nathan
d) David et Jonathan (dont il commença par être l’écuyer)
e) David et Bethsabée (assassinat d’Urie le Hittite)
f) David et Absalon
II. COMMENT A-T-ON PU ATTRIBUER À UNE TELLE PESONNALITÉ LA PATERNITÉ LITTÉRAIRE DES PSAUMES, LE LIVRE LE PLUS VERTUEUX ET LE PLUS RELIGIEUX DE LA BIBLE :
a) probablement pour mettre en valeur le rôle de la repentance, de la teshuva
b) pour donner aux Yahwistes la possibilité de rallier à leurs idéaux le plus puissant roi d’Israël, bien qu’il fût issu de la tribu de Juda.
c) Rendre éthique la royauté et le régime politique d’Israël : la théocratie biblique.
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LA LOI ET L’ÉTHIQUE
LA LOI ET L’ÉTHIQUE
Ce matin, ce deuxième terme, éthique, revient sur toutes les lèvres à propos du décret visant à moraliser ou à réguler le recours aux stock-options et aux bonus de tous ordres, si libéralement distribués aux chefs d’entreprise. J’ai déjà eu l’occasion de dire dans un précédent billet qu’il ne fallait pas soupçonner, ni, surtout, criminaliser les dirigeants économiques mais simplement veiller à une répartition plus équilibrée, plus éthique, des charges et des contraintes : en d’autres termes, on ne peut distribuer des gratifications à des dirigeants qui licencient ou ferment l’entreprise alors que celle-ci vient de recevoir des aides de l’Etat. -
Tout attendre du G 20 ?
Tout attendre du G 20 ?
Le président Sarkozy l’a dit et redit : la réunion du G 20 n’a pas droit à l’échec. L’économie mondiale attend et des décisions claires et énergiques devront être prises pour que cesse la crise et que l’économie mondiale reparte. Tout le monde, oui, le monde entier attend.
Sans faire de catastrophisme, il faut bien reconnaître que chaque jour apporte son lot de licenciements, de fermetures d’usines, de dépôt de bilan d’entreprise, étranglées par l’absence de crédits ou simplement l’effondrement de la demande et de la consommation. Quand on regarde autour de soi, seule l’industrie des vacances, rem !de contre la déprime générale, marche encore. Heureusement, sinon que faire ?