Philip ROTH, Un homme. Paris, Gallimard, 2007
Quel étrange ouvrage ! Toujours superbement écrit et magnifiquement traduit. Qui raconte, sur fond autobiographique, le tente mais insupportable décrépitude d’un homme, hanté par la vieillesse, qui sent ses forces, surtout viriles, l’abandonner alors que son envie, ses envies de toutes les jeunes femmes vont croissant. Et en effet, deux choses obsèdent (comme d’habitude l’auteur de Portnoy et son complexe) les femmes et la vieillesse. La relation entre les deux est claire : un homme si habité par l’envie sexuelle doit s’attendre à des lendemains qui déchantent lorsque l’âge est venu, il perd à la fois son charme et sa capacité à prendre les femmes comme il aimait tan,t le faire. Mais le drame, c’est que les envies et les phantasmes, eux, sont toujours là et ne le quittent guère.
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La base aéro-navale française à Abu Dhabi
LA BASE AÉRO-BAVALE FRANçAISE À ABU DHABI
On connaît depuis un certain temps dékà l’intérêt que porte le président Nicolas Sarkozy au Proche Orient et aux 2Mirats Arabes Unis. La France réintègre le commandement intégré de l’OTAN tout en conservant une large liberté d’action et une grande liberté de manœuvre. Mais le président a considéré que, pour continuer de compter et de peser sur les grandes décisions, la France n’avait plus les moyens d’œuvrer seule, tant que l’Europe n’aura pas encore d’armée digne de ce nom. -
LA PRESSE ET L’ARGENT
LA PRESSE ET L’ARGENT
Dans tous les pays évolués, le problème d’une presse libre et pluraliste se pose. Avec une certaine acuité depuis la crise et ses tourments mais aussi depuis que le numérique constitue une redoutable concurrence. De moins en moins de gens achètent les quotidiens ou les hebdomadaires car ils trouvent chaque matin dans leur courrier électronique des mèls résumant dès l’aurore les grands titres de la presse mondiale. D’autres peuvent consulter, chez eux et gratuitement, toute la presse depuis le Herald Tribune jusqu'aux Yediot Aharonot en passant par tous les journaux américains… Enfin, ce qui dessert le plus la presse, c’est la mauvaise qualité des articles, la grand médiocrité d’un grand nombre de journalistes. Ces derniers n’en sont pas toujours responsables car on les contraint à réagir sur le champ, sans même prendre le temps de la réflexion. C’est pourquoi tant de journaux donnent dans l’à peu près et l’imprécision.