Calamité naturelle à Madère
Je n’en croyais pas mes yeux en regardant à la télévision les images de ces inondations monstrueuses, ces pluies torrentielles qui ont ravagé une île, véritable joyau serti dans un océan réputé agité. Et pourtant, l’île a toujours joui de la faveur des cieux, à une ou deux exceptions près dans son histoire.
J’y étais il y a moins de trois ans, au début du mois d’avril. Il y a là bas un bel hôtel qui s’appelle le Reeds où Winston Churchill aimait à se retirer pour peindre, jouir du soleil et du beau ciel bleu, ce qui le changeait de sa grand Bretagne nuageuse.
Et voici que ce beau conte de fée s’effondre et s’évanouit. Plus de quarante morts, vous rendez vous compte ? Et encore, heureusement que cette région, très montagneuse, met la vieille ville à l’abri de la montée des eaux mais pas de coulées de boue, hélas.