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  • le plan d’économies en Allemagne…

    le plan d’économies en Allemagne…

    Ceux qui fréquentent régulièrement ce blog savant combien j’aime la culture et la mentalité allemandes, dont le nazisme n’a été qu’un horrible et odieux accident… aucun rapport n’existe entre les grands classiques allemandes (Goethe, Schiller, Kant, Hegel etc) et la barbarie nazie.

    C’est donc sans surprise que j’ai accueilli ce plan si vigoureux d’économies : plus de 80 milliards d’Euros en quelques années. Incroyable ! Comment vont-ils faire ? Eh bien, contrairement aux habitants de l’Europe du sud (France, Italie, Espagne, Portugal et Grèce) les allemands le feront.

    Il y a quelques années, au début des années 80, j’étais professeur associé à la FU de Berlin. Et les autorités avaient demandé de faire des économies car les caisses de l’université étaient vides… Eh bien, les Allemands si systématiquement appliqué les règles, que les économies réalisées étaient largement excédentaires !! Il fallut demander de cesser d’économiser, tellement la situation s’était redressée.

    Quelle est l’essence de la germanité ? Probablement un mélange réussi de caractère prussien et de protestantisme.

    N’oubliez pas que la Chancelière Angela Merkel est fille de pasteur…

  • Les rythmes scolaires et la santé des enfants

    Les rythmes scolaires et la santé des enfants

    Décidemment, la France aura toujours des problèmes avec son école. Et ce, pour de multiples raisons, dont la plus visible est l’angoisse des parents qui redoutent une mise à l’écart ou une pénalisation de leurs enfants. Ce qui est parfaitement légitime mais aussi, dans certains cas, incompréhensible. Longtemps, l’enseignement dit technique ou professionnel, a été très mal vu, les enfants et leurs parents considérant cette orientation comme un déclassement, une rétrogradation dans l’échelle sociale. Le résultat ne se fit point attendre : la France a manqué cruellement d’ingénieurs et de techniciens.

    Des décennies durant, les inspecteurs d’académie, responsables de la mise sur pied des programmes, ont mis l’accent sur la culture classique et la culture générale. C’était bien, mais combien d’enfants sont vraiment attirés par de tels programmes qui ne signifient rien pour eux ? Et lorsqu’on a voulu y remédier, certains ont cru que l’on instaurait une école à deux vitesses, comme si cette société duale qu’ils redoutaient n’existait pas déjà, bien installée dans les faits.

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  • DIMANCHE, CE DIMANCHE EN NORMANDIE

    DIMANCHE, CE DIMANCHE EN NORMANDIE
    Tard levé, après l’orage qui a succédé à deux journées d’une excellence chaleur, nous nous sommes demandé ce que nous devions faire : rentrer à Paris ou aller au marché à Trouville.
    Pendant le petit déjeuner, pris en face de la télévision, je me suis demandé à quel sujet consacrer mon blog dominical… Gaza, les attaques contre Israël, les éructions de ses ennemis, etc… je n’avais pas envie de revenir sur ce sujet qui n’en vaut pas la peine, tant la manipulation et les mensonges ont pris le dessus.
    Nous décidons d’aller à Trouville, au marché. Je reste dans le véhicule, dans l’attente d’une place de stationnement ; ce qui dure une bonne demi heure pendant ce temps, D. va acheter des fruits, des légumes et du poisson. Finalement, une place se libère sous mes yeux.
    Enfin garé, je décide d’aller au bout de l’avenue qui longe la mer et le port afin d’acheter du pain, du bon pain de Normandie. Arrivé à la boulangerie, je trouve une petite file d’attente : une bonne portugaise qui achète tous les éclaires au chocolat et les religieuses. Un jeune homme est devant moi qui prend rapidement une baguette tradition bien cuite… je crois que mon tour est venu mais je ne voyais pas les deux garçons, 8-10 ans, juste devant moi, accoudés au comptoir et lorgnant les sandwiches… Je demande qu’ils soient servis avant moi.
    Ils se retournent, je regarde leur visage lisse, leurs cheveux coupés court, à la brosse, comme on me coiffait dans ma ville natale, alors que j’avais sept ans (mais moi, mes parents ne m’ont jamais permis d’aller seul dans une boulangerie)… La boulangère, belle jeune femme d’une trentaine d’années, esquisse un sourire et leur demande ce qu’ils veulent. Ils demandent le prix des sandwiches et posent la somme en petite monnaie. Qu’avez vous, demandent-ils ? Jambon beurre crudités, jambon beurre avec œufs… sinon saucisson sec au beurre.
    Les deux garçons se regardent et hésitent. Je les regarde et suis envahi par une tendresse empreinte de nostalgie. La boulangère propose de me servir pendant qu’ils réfléchissent. Ils se décident rapidement, ils iront ailleurs.

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