Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 3

  • L’affaire DSK : la différence entre les images et les preuves…

    L’affaire DSK : la différence entre les images et les preuves…

     

    Que se mettrait la presse internationale sous la dent si elle n’avait pas cette sordide affaire DSK ? C’est probablement une première dans la diffusion de nouvelles pour les plus grands média du monde, et D- sait que des nouvelles, il y en a chaque jour !

    Les images vues sur tous les networks US et relayées à travers le monde ont donné à DSK une (douteuse) notoriété dont il n’aurait pas même rêvé, du temps (pas si éloigné) où il était encore à la tête du FMI, auréolé de gloire, frayant avec les grands de ce monde et leur imposant aussi ses solutions, tant ses compétences en matière économique et financière était et demeure indiscutée…

    Mais aujourd’hui, alors que la fièvre sécrétée par l’émotivité plutôt vive des gens, commence à retomber, on peut ses poser certaines questions : pourquoi tant de restrictions à la liberté de mouvement d’un tel homme ? Pourquoi tant de coercitions ? C’est le régime d’arrêts domiciliaires le plus contraignant qui soit ? Pourquoi ? Si on a des preuves irréfutables de son indiscutable culpabilité, alors qu’on l’enferme de suite et n’en parlons plus.

    Selon toute vraisemblance, tel n’est pas le cas. L’homme a enfin trouvé un toit au-dessus de sa tête. Oh, je ne pense pas qu’il soit à plaindre, mais il était regrettable qu’un être humain soit rejeté pour ses voisins potentiels. Mais la presse s’en donne à cœur joie pour détailler les étages, les mètres carrés, les facilités, etc… Je discerne là-derrière une réaction bien franchouillarde orientée contre les élites… Les petites gens qui n’ont aucune idée de ce que présuppose la direction ou la gestion d’un pays vont encore dire : tous pourris…

    DSK est apparu détendu, revigoré, sûr de lui et de son bon droit. Qu’on le laisse préparer sa défense. Selon moi, il n’y aura pas de procès, mais cela ne veut pas dire qu’il n y aura pas de dégâts collatéraux irréparables. On est toujours jugé par ses propres actes et par sa conscience. Cette affaire va soulever bien des vagues : à preuve, les plaintes récemment déposées contre des hommes politiques soupçonnées de s’être mal conduit envers des dames de leur entourage professionnel… Allez savoir qui dit vrai et qui ment : mais ici aussi, les dégâts causés risquent d’être importants.

    En conclusion, nous ne savons encore rien de science sûre sur l’affaire DSK. Mais faisons au moins que la quête de justice ne se mue en acharnement judiciaire ni en une détestable chasse à l’homme…

  • Israël, lumière du Proche Orient ?

    Israël, lumière du Proche Orient ?

    Certains blogueurs amis m’ont fait remarquer que suivant le journal Le Monde j’avais minoré les standing ovations de Benjamin Netanyahou, le grand premier Ministre de l’Etat d’Israël. B . N a eu droit à 26 ovations debout alors qu’Obama n’en eut que 25. C’est dire !

    D’autres m’ont reproché d’avoir faire la part belle à Israël ; mais je ne ache pas que le premier Ministre de cet Etat, attaqué de toutes parts, massacre son peuple ou ses citoyens arabes, ce que font Khadafi, Assad et Saleh au Yémen.

    Il faut garder les yeux ouverts : ce n’est pas Israël le problème, ce sont le fanatisme et la dictature Lesquels sont toujours du même côté ; il faut expliquer ce qu’est la Realpolitik, c’est-)-dire le principe de réalité : personne ne peut liquider Israël alors que ce pays peut, le cas échéant, constituer un danger pour ses prédateurs éventuels.

    Israël peut être un modèle pour les Etats voisins qui gagneraient à l’imiter pour sortir de l’ornière. C’est évidemment difficile à reconnaître, mais la valeur des grands hommes et des grandes nations se mesure à leur capacité à se dépasser. Et à comprendre.

    Il n’est peut-être pas trop tard si certains veulent combler l’énorme retard qu’ils ont accumulés par rapport aux autres nations du monde…

  • Le beau discours de Benhamin Netanyahou devant le congrès des USA

    Le beau discours de Benhamin Netanyahou devant le congrès des USA

     

    Quel beau discours, probablement le plus beau de sa carrière ! Et quelles ovations ! les représentants du pays le plus puissant au monde se sont levés une bonne demi douzaine de fois pour ovationner un premier ministre ému et émouvant, à la tête d’un tout petit pays entouré d’ennemis implacables qui se sont juré sa perte depuis sa venue au monde.

    Démocrates et Républicains ont fait une haie d’honneur à Benjamin Netanyahou et j’avoue que je n’imaginais pas une telle affection entre les USA et l’Etat d’Israël.

    Le plus étrange dans cette affaire, c’est que je me trouvais au club de sport en train de suivre les émissions d’Al-Arabiya lorsque je vis apparaître le premier ministre d’Israël sur l’écran. Le discours était traduit en direct par le journaliste : traduction fidèle, objective…

    Le contenu était ferme et juste : recherche de la paix avec tous les voisins d’Israël, volonté d’établir des relations de bon voisinage avec eux, disposition à trouver des compromis, maintien de Jérusalem comme capitale indivisible d’Israël, une cité du roi David où les enfants d’Israël construisent et vivent depuis de trois mille ans (le roi David : 1040-970). Pas de négociation avec le Hamas qui est la version palestinienne d’al-Quaida, préservation du caractère juif de l’Etat hébreu et compensations probables pour ceux qui quittèrent leurs foyers en 1948.

    Mais le plus important est à venir. On le voit, les idées d’Obama sur le retour aux frontières de 1967 ont eu une très courte durée de vie. Pas plus de 72 heures, le principal intéressé les ayant lui-même retirées devant l’AIPAC.

    Si les Palestiniens avaient une once de lucidité politique, ils comprendraient que l’heure de la négociation a sonné. L’environnement arabe autour d’eux et même au-delà est préoccupant : la Syrie est traversée par une instabilité incroyable, elle va être convoquée devant le Conseil de sécurité de l’ONU en raison des soupçons de programme nucléaire secret, l’Egypte, menacée de faillite économique, va traduire son ancien président en justice (il risque la peine capitale), la Tunisie est menacée par la faillite et un nouveau soulèvement, la Libye de Khadafi va recevoir l’estocade, la France et la Grande Bretagne voulant en finir avec le régime der Tripoli avant le Ramadan du mois de juillet, le Yémen qui se débat dans une crise qui n’en finit pas, et dernier mais non moindre, l’Iran est de plus en plus isolé sur la scène internationale. Et je ne parle pas du Soudan dont le président est mis en examen par le TPI…

    En conclusion, les deux alliés du Hamas, la Syrie et l’Iran sont sur la sellette… Aucune main secourable ne peut plus aider les extrémistes.

    Alors, espérons que le bon sens l’emportera. Mais ce n’est pas sûr car hier, sur la même chaîne, bien avant la retransmission du très beau discours de Nentanyahou, j’ai suivi la longue interview d’un palestinien qui refusait nettement le droit d’Israël à l’existence et disait même qu’aucun Arabe n pouvait l’accepter. Il a même dit que celui qui franchirait le pas ne serait plus un… Arabe ! Edifiant, non ?