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  • l n’ y aura probablement pas de procès pour DSK…

    Il n’ y aura probablement pas de procès pour DSK…

     

    Cette éventualité n’est pas à exclure car si les Américains nous ont habitués à une farce électorale lors de leurs grandes consultations politiques à l’échelle nationale, il n’est pas impossible qu’ils aient à nouveau déroulé sous nos yeux ébahis une véritable farce judiciaire, comme on a pu le voir par le passé.

    Que l’on me comprenne bien, je ne sais pas ce qui va se passer, j’ignore comment les choses vont évoluer et nul au monde ne sait ce que les défenseurs de DSK ont en tête ou sous le coude. Tout ce que l’on sait avec certitude, c’est que le système judiciaire de ce pays comporte des données que l’on ne doit pas interpréter en comparaison de ce qui se passe chez nous.

    Un exemple : maints avocats opérant tant en France qu’aux USA ont dit que le fameux grand jury suit à plus de 90% les réquisitions du procureur, que celui-ci porte exclusivement l’accusation et qu’au fond, il n y a pas de partie civile. L’un des juristes a même dit par boutade que ce grand jury composé de braves gens pourrait aller jusqu’à inculper… un sandwich au jambon ! C’est dire… Ce qui fait que l’énumération des fameux chefs d’accusation, la somme fantaisiste des années de prison encourues n’ont qu’une valeur théorique. Ce matin, très tôt, j’ai même entendu sur une chaîne américaine que le procureur peut, à tout moment, retirer l’acte d’accusation si la déposition d’un plaignant lui paraît peu robuste ou manquant de crédibilité…

    Même l’audience du 6 juin ne constitue pas, en fait, le commencement d’un procès, ce sera simplement la communication officielle des chefs d’accusation. On ne sait même pas quel type de défense, le principal accusé va adopter. En d’autres termes, et sans la moindre pensée cynique, DSK n’a pas de soucis à se faire. Evidemment, dans toute cette affaire la morale n’est pas sauve, elle n’y trouve pas son compte, sauf (qui sait ?) si toute cette affaire relève de la manipulation ou du traquenard. Mais, à mes yeux, ce matin, ce n’est pas le sujet. Le sujet, c’est le mode de fonctionnement de la justice américaine : elle donne l’impression que le prevénu est capable alors qu’au bout du compte, il ne risque pas grand chose. Je comprends mieux désormais l’assurance des avocats de DSK, les meilleurs de NY et de Washington qui ne feront qu’une bouchée et du procureur et du conseil de la plaignante.

    C’est de cette femme que l’on parle le moins. Là aussi, les choses évoluent. L’homme qui s’est présenté comme étant son frère est son petit ami. ET fait plus intéressant, un responsable d’association de Guinées vivant à l’étranger a suggéré que DSK pourrait présenter des excuses et trouver un arrangement satisfaisant pour les deux parties et qui mettrait fin à l’affaire. Qui sait ?

    En tout état de cause, les dégâts causés à l’image de DSK sont irréparables. Il ne sera peut-être pas condamné, il ne sera peut-être même pas jugé, mais cette affaire le poursuivra jusqu’à la dernière minute de sa vie sur terre. N’est ce pas le pire des châtiments ?

    A condition qu’ils soit réellement coupable ? Et cela la constitution même de la justice américaine ne nous permet pas de le savo
  • Benjamin Nentanyahoiu et Barack Obama : la paix au Proche orient ?

    Benjamin Nentanyahoiu et Barack Obama : la paix au Proche orient ?

     

    Les augures ne se sont pas trompés : l’entretien entre les deux dirigeants fut un échec. M. Obama n’a pas sérieusement réfléchi avant de faire cette déclaration (retour aux frontières de 1967) qui revient à faire le grand écart. C’est l’exercice préféré d’un président dont la dominante n’est pas la politique étrangère. Et comme le dirigeant israélien reste presque une semaine aux USA, il est évident qu’il va monter les organisations juives contre Barack Obama. Lequel commence ) être contesté en son propre camp. Il ne serait pas étonnant que le parti démocrate désigne un autre candidat que l’actuel locataire de la Maison Blanche.

    L’enlisement des Américains tant en Irak qu’en Afghanistan est patent au point qu’ils se font tout petits en Libye. Au plan économique, question cruciale en Amérique, Obama n’a pas entièrement assaini la situation… Il reste Ben Laden mais même Bush père avait gagné la guerre d’Irak et pourtant il ne fut pas réélu.

    La politique étrangère US a des constantes qui ne changeront jamais, en tout cas tant que le monde arabe restera le monde arabe et le Moyen Orient le Moyen Orient. Vouloir remettre sur la table des négociations le statut de Jérusalem et les frontières d’Israël n’est guère réaliste. Ou alors, l’homme a cherché à donner le change. Possible, mais alors c’est sa crédibilité qui en prend un coup.

    In espoir, cependant, c’est que les états arabes de la région finissent par comprendre que Israël est chez lui, que ce sera un état juif et rien d’autre.

  • Barack Obama et le monde arabo-musulman

    Barack Obama et le monde arabo-musulman

     

    Le président américain se montre très préoccupé par le devenir d’un monde aabo-musulman en pleine effervescence. Il a don repris l’initiative afin de ne pas éveiller le soupçon d’un désintérêt de la plus grande puissance mondiale pour ce qui se joue dans les pays concernés. Ses conseillers ont aussi pris conscience que le discours du Caire, prononcé il y a deux ans, aux côtés d’un président déchu, M. Hosni Moubarak, n’était plus d’actualité et qu’il fallait reprendre la main. En effet, imagine-t-on une telle masse humaine, agitée de puissants soubresauts du Maroc au Yémen en passant par la Syrie, le Pakistan, l’Egypte, l’Irak etc…, livrée à elle-même, c’est-à-dire au chaos ? Il fallait donc réagir et montrer par un discours, comme le Pr Obama les aime, que les USA se soucient du devenir des gens, qi’ls veulent les aider, qu’ils n’ont pas à leur égarde de franche hostilité, même s’ils ont réussi à tuer leur ennemi juré Oussama ben Laden.

    Et pour retenir l’attention des Arabes, M. Obama leur ormet de soutenir la création d’un Etat palestinien dans les frontières de 1967. Vu ainsi, le discours paraît révolutionnaire et pourrait faire croire que les USA changent leur système d’alliances au Proche Orient, qu’ils vont soutenir l’union du Hamas et du Fatah, exiger la restitution ou l’échange de territoires, bref conduire une véritable révolution dans cette région du monde…

    En réalité, il n’en est rien. D’abord parce que l’occupant de la Maison Blanche est en campagne électorale, que son parti n’acceptera jamais de telles propositions et que le lobby pro israélien ne laissera pas faire. Enfin, les incertitudes pesant sur la région, l’insécurité régnante et tant d’autres paramètres rendent impossible un tel événement. Ce n’est pa la première fois qu’un président américain souffle le chaud et le froid.

    En revanche, si la paix devait enfin s’installer dans les esprits et les cœurs, ce serait une véritable avancée pour la paix. Mais la proposition de M. Obama ne va pas dans cette direction.