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  • La geurre Iran Etats Unis a t elle déjà commencé ?

    La geurre Iran Etats Unis a t elle déjà commencé ?

    Lorsque la déflagration aura bien eu lieu, les historiens de cette guerre reviendront sur le prodrome, les premier événement, signe avant-coureur, alertant l’ensemble du monde sur ce qui allait se passer. Et cet événement eut lieu hier, dimanche 4 décembre, lorsque le drone US, venu d’Afghanistan, a survolé la partie est de l’Iran, au de laquelle il fut abattu.

    Il fait analyser cet événement même si les USA ont feint de na pas savoir de quoi parlaient les Iraniens qui ont proféré des menaces à l’égard de leur ennemi juré, dit le grand Satan. Ils ont dit que leurs représailles se produiraient en dehors des frontières de leur pays, comprenez l’Irak, l’Afghanistan, le Proche Orient, le Qatar et peut-être même les USA.

    Pour quoi ce drone se promenait-il au dessus de l’Iran, alors que tous les satellites espions (US, israéliens etc…) sont braqués jour e t nuit sur l’Iran ? Probablement pour tester les défenses antiaériennes de l’Iran, lesquelles sont considérablement affaiblies en raison de la destruction accidentelle ( ?) d’une base entière de missiles balistiques. Mais il y a plus ; ceux qui vont attaquer l’Iran veulent y créer un climat de nervosité, d’espionite, bref tout ce qui peut mener à l’instabilité.

    Le cas du drone n’est pas un événement unique, il vient, au contraire, se surajouter à des disparations de généraux iraniens, évanouis dans la nature porteurs de graves secrets militaires ; d’exécutions de responsables scientifiques en plein Téhéran ; d’explosions suspectes dans des dépôts de missiles et ou de munitions ; de gigantesques pannées d’informatiques touchant toujours des ordinateurs de centrales nucléaires… Cela commence à faire beaucoup.

    Mais souvenez nous du drone d’hier, on en entendra encore parler. Comme d’un signe annonciateur.

  • Fin de partie pour Eva Joly ?

    Fin de partie pour Eva Joly ?
    Lisez bien le point d’interrogation !
    Un grand alligator de la politique française qui n’a pas fini de faire parler de lui se moquait des simples citoyens en disant que la politique, c’est un métier ! Le même aura laissé à la postérité une autre perle qui s’énonce ainsi : les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent.

    Apparemment, Eva Joly ne l’entend pas de cette oreille et entend faire de la politique tout autrement. Et ceci est à son honneur, mais elle faudrait qu’elle comprît enfin de quoi la politique est faite et de quoi les politiques sont capables. On en est encore bien loin. Et je doute fort que cette dame aille jusqu’au bout. Cela me paraît très improbable.

    La politique, disait Winston Churchill, c’est l’art du possible et c’est aussi surtout l’art du compromis, deux choses que la candidate des EE / LV n’a toujours pas compris.

    Un homme ou une femme politique ne résiste ni à demi maroquin ni à un siège de député. Notre ancienne magistrate n’est pas en mesure de le comprendre. Elle ne pas admettre que c’est là l’incurable talon d’Achille, même dans son parti et même dans les partis alliés (qui ne sont guère nombreux !)

    Il y en a un quelque part qui doit savourer toutes les bévues et les maladresses de Me Joly. Je crois qu’il se prénomme Nicolas et n’a guère digéré son éviction, lui qui fait preuve d’une plus grande flexibilité et qui, probablement, reviendra, sur les devants de la scène…

    Pour changer la politique, il faut d’abord changer l’Homme. Or, un poète comme Charles Baudelaire a eu raison d’écrire le vers suivant : le cœur des villes change plus vite que le cœur des hommes.

    Parfois, les hommes ont des cœurs plus durs que de la pierre…

  • ALAIN JUPPE ET LA GERMANOPHOBIE A LA FRANÇAISE…

    ALAIN JUPPE ET LA GERMANOPHOBIE A LA FRANÇAISE…
    Alain Juppé a incontestablement l’étoffe d’un homme d’Etat et il occuperait certainement aujourd’hui une position nettement plus importante s’il n’avait pas eu maille à partir avec la justice, pour des faits dont il n’était pas vraiment responsable. Il a choisi de payer pour d’autres, ce qui est très rare dans le personnel politique dont les deux impératifs majeurs n’ont rien à voir avec l’éthique : la continuité et le maintien au pouvoir, quoiqu’il arrive. Nous avons donc affaire à un homme politique d’envergure dont les vertus dianoétiques sont, dans une égale mesure, accompagnées des vertus éthiques, pour parler comme Aristote.

    Et que fait aujourd’hui cette perle du personnel politique français ? Elle met en gade ses compatriotes contre un renouveau du sentiment anti-allemand. Juppé va jusqu’à utiliser le terme de germanophobie. Ce cri d’alarme était nécessaire, même si le danger n’est pas imminent, mais mieux vaut prévenir que guérir.

    On a déjà eu l’occasion d’évoquer dans ce journal, lors d’un passé récent, la disparité du couple ou du moteur franco-allemand. Je m’étais alors interrogé sur la capacité de la France à cheminer d’un bon (gleichen Schrittes) pas aux côtés de nos voisins d’Outre-Rhin, allant jusqu’à évoquer l’interdit biblique de constituer un même attelage à partir de deux animaux d’une puissance fort inégale. C’est dire !

    Aujourd’hui, les gouvernants sont contraints de dire la vérité sue l’état des finances publiques aux Français, les Français qui se sont toujours gargarisés de fausses idées sur eux-mêmes, qui se sont assoupis, et trompés d’époque à cause des 35 heures et de la cinquième semaine de congés payés.

    Face à la France, les Allemands ont toujours vécu l’œil rivé sur les fondamentaux de leur économie, n’accordant aucune augmentation afin d’acheter la paix sociale mais prônant continuellement un esprit responsable et un train de vie modeste de l’Etat. Les voisins d’Outre-Rhin (que je connais bien pour avoir enseigné dans leurs universités durant plus d’un quart de siècle) sont déroutés par la légèreté et le laisser-aller (Schlamperei) à la française, tout en appréciant la qualité de vie de ce côté ci du Rhin… Toutefois, cette admiration est nettement contrebalancée par la folie des déficits français : les Allemands n’en croient pas leurs yeux quand ils lisent les chiffres français de l’assurance maladie ou de l’assurance chômage…  L’un deux me disait même, récemment, qu’en France, on n’a tours pas quitté la monarchie et qu’un président de la Ve République disposait de pouvoirs sensiblement équivalents à ceux d’un monarque… républicain.

    Les Allemznds  avaient réglé ces deux déficits sociaux depuis belle lurette : et ce fut un gouvernement socialiste qui prit les devants, favorisant un retour à la normale : pourrait-on espérer le même courage si la gauche arrivait au pouvoir ? Honnêtement, j’en doute.

    Mais parlons justement de la gauche dont les courants divers et contradictoires commencent déjà à préparer en sous-main l’échec de leur candidat. C’est encore le même trublion de gauche, qui fait flèche de tout bois pour qu’on parle de lui, qui a mis le feu aux poudres en accusant N.S. de pratiquer un suivisme politique vis-à-vis de l’Allemagne.

    Le chef de l’Etat dont le mérite est d’avoir réveillé la France a peut-être commis une maladresse d’ordre terminologique en parlant soudain de convergence, d’union avec notre puissant voisin, alors que le discours politique traditionnel nous avait habitués, durant des décennies, à une France, grande puissance, dotée de la force de dissuasion atomique et d’un siège permanent au Conseil de sécurité de l’ONU. Facc à une Allemagne divisée, géant économique mais nain politique. Les choses ont beaucoup changé.

    Ce rappel du principe de réalité (Realitätsprinzip, encore un terme allemand !)) a provoqué un véritable réveil en sursaut. Les Allemands considérés comme des mangeurs de pommes de terre et des buveurs de bière (rendez vous compte, certains de nos grands auteurs du milieu du XXe siècle, parlaient d’eux comme de Teutons à nuque épaisse !!) et voici qu’aujourd’hui, le chef de l’Etat demande qu’on les imite et qu’on les suive. Certains Français y ont vu une invite à se mettre à la remorque de l’Allemagne, d’où cette germanophobie naissante.

    Moi, je parlerai plutôt d’une image dégradée de l’Allemagne dans l’opinion et non de germanophobie caractérisée. Mais cela pourrait arriver si l’on ne faisait rien pour rétablir la situation. Si l’on disait aux Français que la France passerait un mauvais quart d’heure le jour où leurs voisins décideraient d’abandonner l’Euro et de revenir au mark (ce qui est déjà presque le cas car c’est l’Euro-mark qui domine), on ne récolterait qu’une tempête d’indignation. Aucun parti politique n’en aura le courage. Alors que faire ?

    Ernest Renan qui fut redevable de son essor intellectuel aux auteurs nés de l’autre côté du Rhin mais qui connaissait aussi fort bien ses compatriotes avait parlé d’une humanité incurablement dupe. Les choses n’ont pas beaucoup changé depuis. Mais de grâce que l’on nous épargne une brouille avec des gens plus consciencieux, plus travailleurs et plus responsables… On veut des gestionnaires pas des visionnaires.