Droit de vote des étrangers aux élections locales ?
Le débat prend de l’ampleur à l’orée de toute élection nationale importante : faut-il permettre aux étrangers de prendre part aux élections dans des pays où ils vivent depuis plus de cinq ans ? La réponse est évidemment négative puisque pour voter, en général, il faut être de la nationalité du pays de sa résidence. Faute de quoi, on peut y vivre, y travailler, sans commettre ni fraudes ni délits et voter chez soi, par correspondance ou aux consulats de sa patrie.
En fait, dans ce débat, les dés sont pipés car chacun a à l’esprit une distinction que nul n’ose exprimer publiquement car cela pourrait susciter de la xénophobie : il y a une différence d’approche entre les ressortissants d’Europe, des USA et du monde occidental, en général, et les autres.. Pour quelle raison ? Probablement à cause du hiatus qui existe entre les deux sphères culturelles. La lecture du journal Le Monde d’hier ou d’avant-hier a suscité en moi une certaine stupéfaction lorsque je pris connaissance des réactions de certains citoyens désignant nommément les responsables de la dégradation de leur cadre de vie…
Et ces Messieurs ou Mesdames tout le monde commencent à être de plus en plus nombreux, au point même d’exercer une influence décisive sur l’issue des élections, notamment présidentielles.
Alors que faire ? Quelle serait l’attitude la plus juste, la plus éthique ? Probablement une intégration suffisante permettant l’acquisition de la nationalité du pays dans lequel on travaille et élève ses enfants. Mais pour cela il faut accepter de s’intégrer et ne pas réclamer sans cesse des dérogations aux lois en vigueur, notamment en ce qui concerne la laïcité.