Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 7

  • La guerre de l’ombre contre l’Iran se poursuit…

    La guerre de l’ombre contre l’Iran se poursuit…

    Depuis hier, c’est un nouvel expert nucléaire iranien qui est victime d’un attentat en plein Téhéran. Les autorités iraniennes ont aussitôt accusé la CIA et le Mossad, mais en réalité, les Mollahs d’Iran ont mis tout le monde entier contre eux : tous les Occidentaux et même certains Arabes qui ne veulent plus entendre parler des Chi’ites, encore moins de chi’ites possesseurs de la bombe atomique.

    L’article du Figaro de ce jour, en page 6, illustre bien la nouvelle guerre de l’ombre que mènent tous ces services contre l’Iran des Mollahs et dresse un parallèle intéressant avec ce quie st arrivé à L’osirak de Saddam Hussein…

    Mais ce qui est le plus frappant, outre le fait de pouvoir agir impunément en plein Téhéran, c’est la déclaration du général israélien Gantz, chef d’Etat-major de son pays, qui assure que l’année 2012 en Iran sera jalonnée d’événements fort inhabituels.

    L’article rappelle que les Iraniens ne savent toujours pas comment a été détruite leur base de missiles balistiques… Ils ne savent pas plus comment le second virus (après nuxnell) a pu s’infiltrer dans les ordinateurs de la centrale de Natanz et causer tant de dégâts : c’est que la CIA et Tsahal disposent de fortes puissances attelées à ces projets.

    Enfin, il y a le Kurdistan irakien d’où le Mossad infiltre tant d’agents et de saboteurs qui s’occupent de retarder le programme iranien. On peut donc dire que la guerre de l’ombre se poursuit de plus belle, avec une similitude étonnante avec ce qui était arrivé aux savants irakiens du nucléaire.

    Est ce que cela va dissuader l’actuel leader iranien ? C’est peu probable. Ce qui veut dire que toutes ces actions clandestines vont se poursuivre. En plus de la guerre économique sans merci (bancaire et pétrolière) qui commence le 27 janvier à Bruxelles.

  • La situation en Syrie et l’échec de la médiation arabe

    La situation en Syrie et l’échec de la médiation arabe

    La Ligue arabe a échoué en Syrie ; d’une part, des soupçons graves pèsent sur la taure même du général dirigeant les observateurs sur place, et en plus l’un de ses membres vient de claquer la porte et veut rentrer chez lui :; c’est le délégué algérien qui trouve inqualifiable l’attitude des forces d Bachar dans la ville de Homs, bastion et foyer de la révolte.

    Le régime est loin d’être à terre. Il est, certes, affaibli mais il n’est pas vaincu, loin de là. Même les Arabes les plus critiques à son égard et qui rêvaient de sa disparition, tempèrent leur attitude : les Etats du Golfe ne réclament plus posément le départ de Bachar et même la Turquie se modère puisque le bouillant Erdogan a mis un bémol à ses critiques. Pourtant, le flot des réfugiés grossit chaque jour d’avantage.. Encouragé par ce revirement, Bachar a prononcé un discours près d’une heure et demi et s’est présenté dans la foule de ses partisans à Damas, même si à quelques kilomètres de là, les manifestant réclamaient son départ.

    Qu’attend le monde civilisé pour réagir ? Attendons nous que le nombre de morts atteigne les dix mille ? ON est hélas en chemin vers ce chiffre. Et hier, c’est sous l’effet d’un obus de mortier qu’un journaliste français de France 2 est mort à Homs. Rendez vous compte ! Au mortier, dans une ville où résident près d’un million de civils, de femmes et d’enfants.

    Il faudra bien que Le Conseil de sécurité s’occupe du dossier, la Ligue arabe ayant manifestement fait preuve d’esprit timoré, d’irrésolution et d’impuissance. Pendant ce temps, le peuple syrien souffre.

  • La traque des anciens Nazis et le jugement de Klaus Barbie, hier soir sur France2

    La traque des anciens Nazis et le jugement de Klaus Barbie, hier soir sur France2

    C’était inimaginable, quand on y pense ! Tous ces criminerls nazis qui ont tenté de fuir leurs responsabilités qui, à l’exception du Feldmarschall Keitel, ont tenté de s’esquiver et d’échapper à un juste châtiment, la mort par pendaison, ordonnée par les juges du tribunal de Nuremberg.

    Chaque fois que je suis un tel programme, je me demande comment cela a pu être possible. Et surtout dans le cas de Klaus Barbie, le chef des tortionnaires de la Gestapo de Lyon, un homme qui a pu bénéficier de quarante années de vie paisible avec sa famille, loin de cette Europe où il avait commis tant de crimes contre l’humanité. Nous adressons des félicitations, posthumes , hélas, car il est mort il y a un mois, au journaliste Ladislas de Hoyos, le premier à avoir interviewé Barbie à La Paz et à l’avoir piégé. C’était incroyable : on voit comment le journaliste fait parler en français un allemand naturalisé bolivien, alors que ce dernier prétend n’avoir jamais mis les pieds en France, ni même à Lyon.

    L’Amérique du sud s’est hélas illustrée dans cet hébergement des anciens Nazis (mais elle ne fut pas la seule, les pays arabes du Proche Orient, la Syrie, notamment, et l’Egypte l’ont fait aussi), et ces derniers, comme Klaus Barbie, ont pu accéder aux plus hautes positions. Ce qui renforça leur impunité, par exemple le général Banzer de Bolivie ne répondant pas à la demande d’extradition présentée par le président Georges Pompidou…

    Je connais l’un des résistants juifs torturés par Barbie, il s’agit de M. Marcel Stourdzé dont le propre frère le rabbin Samuel Stourdzé fut fusillé par les Nazis. Marcel m’a souvent raconté comment Barbie lui parlait. Sie sind ein Terrorist und obendrein ein Jude ! (Vous êtes un terroriste et par dessus le marché, un juif). A ce moment là, Marcel portait un monocle qui vola en éclats sous les coups et les gifles du tortionnaire.

    Mais le témoignage le plus poignant et le plus insupportable fut celui d’une vieille dame juive d’origine allemande dont Barbie avait tué deux de ses enfants : à la barre des témoins, elle hurla sa douleur et ne cacha pas son indignation en voyant que le tortionnaire de ses enfants martyrisés était encore en vie…

    C’est au tristement célèbre maître Vergès qu’échut le douteux privilège de défendre l’indéfendable. Songez, il osa même demander à Marcel comment il pouvait être sûr qu’il s’agissait bien de Barbie… Parfois, la fonction d’avocat suscite en moi des sentiments plutôt mêlés… Barbie dit quelques phrases affreuses du genre : c’était la guerre, j’ai combattu durement les résistants que je respecte, mais c’était la guerre et la guerre, dit-il avec un cynisme consommé, est finie… Comme si cela pouvait passer l’éponge sur de tels actes innommables !

    Ce fut la première fois que la France jugeait un criminel pour crimes contre l’humanité lesquels sont, comme vous savez, imprescriptibles.

    La seconde émission parlait de la traque des Nazis et tourna à la gloire des époux Klarsfeld qui se sont acquis un indiscutable mérite dans cette affaire. Mais l’homme qui a vraiment changé le cours des choses fut le viennois Simon Wiesenthal qui fut moins médiatisé mais redoutablement plus efficace. N’y voyez aucune restriction ni sous entendu, mais simplement un fait historique, absolument vérifiable.

    En somme, il fallait voir ces deux émissions, ce fut presque un devoir de piété historique.