Coup de filet dans les milieux d’islamistes radicaux en France…
C’était inéluctable, chacun savait que ce coup de filet se produirait mais nul, hormis les autorités, ne savait quand. Il eut lieu hier et semble avoir fécond puisque près d’une vingtaine d’individus ont été pris à l’heure du laitier dans leurs maisons où les forces de police ont mis la main sur des armes et des munitions.
Il y a désormais un avant et un après Toulouse. Déjà la campagne électoral a mis le doigt sur le statut de l’immigration et de l’islam en général, non point que l’on assimile abusivement l’une à l’autre. Mais il est évident qu’une telle tuerie, celle de Toulouse, dépasse largement les limites d’un attentat, même comparable à celui de Londres, de Madrid ou d’ailleurs. Dans les frontières de l’Europe, cela faisait de nombreuses années que l’on n’avait pas vu pareil acte d e barbarie.
Or, cet acte fut commis par un Algérien, certes, mais un Algérien né en France et donc de nationalité française. On a vu que jusqu’à la dernière minute, les autorités algériennes n’ont pas voulu de ce corps encombrant, ce qui explique que le tueur a dû être enterré sur le sol français, et le loi le permet, voire l’exige puisque le maire de Toulouse a tenté de retarder l’inhumation, sans succès.
Ce n’est pas un mal si la France consent enfin à prendre au sérieux les menaces qui pèsent sur elle. La circulation de certaines armes de guerre devient alarmante. D’où viennent-elles ? Probablement de Bosnie et d’autres foyers de trouble.
Le gouvernement est décidé à y mettre fin. Et ces nouvelles mesures sont encore plus perceptibles après du l’élection présidentielle. On aura beau dire que le coup de filet n’a pas de rapport avec l’affaire du tueur Merah, un lien subsiste. Incontestablement.