LA CAMPAGNE PRESIDENTIELLE REVIENT APRES LE DRAME DE TOULOUSE…
Oui, les candidats affûtent leurs lames et tentent, pour certains, d’instrumentaliser le drame de Toulouse. Ils en ont le droit et du coup la question de la sécurité, doublée de l’immigration, revient sur les devants de la scène. En fait, ce qui pose problème, c’est l’intégration qui a des partisans, ce sont les plus nombreux, mais hérisse aussi quelques uns qui se muent en ses implacables adversaires.
Il est vrai, voire incontestable qu’il va falloir mieux contrôler l’immigration, même légale, la réduire drastiquement et aussi mettre fin au trafic d’armes qui donne l’impression de se mouvoir et de se développer dans nos banlieues et nos cités sans entrave… Cela ne peut plus durer : qu’un individu comme Merah ait pu se procurer autant d’armes de guerre et de munitions, laisse pantois. Sans vouloir me joindre au concert de protestations contre la DCRI, je dois bien reconnaître qu’elle n’est pas allée jusqu’au bout de sa tâche, tout en reconnaissant que cette dernière n’est pas facile car la France est un Etat de droit.
L’intégration, voilà le thème que l’on doit privilégier : on ne doit plus admettre en France ni en Europe des gens qui ne veulent pas de la socio culture européenne et se transforment en sectateurs religieux violents. Ces gens devraient rester dans leurs pays d’origine où l’armée et la police ne se gênent pas pour les réprimer durement.
Les cas des frères Merah (bien que présumé innocent le frère aîné a été incarcéré et des charges graves pèsent sur lui ) est emblématique et symptomatique. Et ils n’ont vraiment pas rendu un bon service à la cause contestable qu’ils prétendaient défendre.
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L’IDEOLOGUE ET L’EXECUTANT : LES FRERES MERAH DE TOULOUSE
L’IDEOLOGUE ET L’EXECUTANT : LES FRERES MERAH DE TOULOUSE
Les enquêteurs remontent patiemment les fils de ce complot terroriste et ils ont abouti au frère aîné du tueur, présent, selon les relevés téléphoniques, sur les lieux du vol du scooter, ayant servi à l’assassinat des parachutistes et des enfants de l’école Otzar ha-Tora. Et dans la mesure, et seulement dans ce cas où les données publiées par le RAID sont avérées, on a eu affaire à une sorte de binôme constitué de deux membres d’une même fratrie, l’un servant d’idéologue, l’autre de petite frappe, de simple exécutant. Simple mais hyper dangereux : le nombre des victimes le prouve largement.
Aucun motif ne saurait justifier leurs actes impardonnables, avoir ainsi, sans raison, semé la destruction, la mort et le deuil dans toutes ces familles, qui ne se seraient jamais rencontrées mais qui se retrouvent indissolublement unies dans un deuil si douloureux. Mais nous n’avons pas encore épuisé l’investigation de tous les tenants et les aboutissants de cctte affaire.
Une chose peu signalée, mais d’un grand intérêt retient enfin l’attention : le tueur et son frère voulaient punir ceux de leurs compatriotes musulmans, comme eux nés en France, désireux d’être les fils authentiques de la patrie française et surtout ils voulaient les punir d’avoir en Afghanistan la cause de la liberté et de la démocratie. Ceci est un cinglant avertissement à tous ceux qui veulent s’intégrer en Europe, un continent non-musulman, mais où chacun, quel que soit son appartenance ethnique et religieuse, peut vivre en paix avec les autres, s’élever, fonder une famille, bref devenir un citoyen modèle. Il fallait voir à la télévision les pleurs de ces pères et de ces mères conduisant leurs chers disparus vers leur dernière demeure.
Les aveux du frère aîné sont significatifs : il a reconnu être fier des agissements sanglants de son jeune frère et je me demande même, sous réserve des résultats de l’enquête, s’il ne l’a pas quelque aidé à préparer, planifier, voire à exécuter les attentats. J’ai entendu dire à la télévision que les chefs d’accusation retenus par le procureur de Paris étaient au nombre de cinq, et au moins l’un d’entre eux comprend la réclusion criminelle à perpétuité, si les faits étaient avérés. L’épouse du frère aîné a été, elle, mise hors de cause et son témoignage montre combien cet homme savait cloisonner ses activités. Aux questions de son épouse, il répondait que cela ne la regardait pas et qu’il n’avait pas de déclaration à faire.
L’Europe est constituée d’Etats de droit et chez nous existe la présomption d’innocence, mais j’ai quelques doutes après l’étendue du massacre. Selon les hommes du RAID qui ont longuement dialogué avec l’assassin, le seul regert qu’il aurait exprimé fut de ne pas avoir pu tuer plus de gens (pa exemple d’être arrivé à l’école juive un peu trop tôt… C’est effrayant !
L’Europe devra adopter une législation anti-terroriste plus sévère, il lui faut rendre encore plus dure la répression de l’apologie du meurtre et du terrorisme.
N.B. : un internaute qui se présente sous le nom de M. BRIAND m’envoie un mel pour se plaindre des réaction excessives de deux autres internautes à son égrad. J’ai, pas plus tard qu’hier, eu l’occasion d’adresser une mise à ce sujet, mais je dois aussi rappeler que cet internaute qui se plaint ne laisse jamais passer la moindre occasion de s’en prendre à moi. Etant ce que je suis, je me suis toujours abstenu de réagir. Qu’il m’imite ! Il devrait cesser de verser de l’huile sur le feu et ne pas attiser l’incendie en se livrant lui aussi à des provocations parfaitement inutiles… Régulièrement, il clame son intention de quitter notre blog et, miracle ! il y revient…
En tout état de cause, nous avons pris des dispositions contraignantes à l’égard des fautifs et nous le referons avec M. JF Mabut, si besoin est.
Alors patience, prudence et surtout modération dans l’expression ! -
INTEGRISME, ISLAMISME ET VIOLENCE
INTEGRISME, ISLAMISME ET VIOLENCE
Le sanglant épisode ouvert par Mohammed Merah n’est pas près de se refermer. C’est un début et comme je le disais dans le précédent blog il faut souhaiter que son exemple ne soit pas suivi ni qu’il se transforme aux yeux de certains en héros. Je suis inquiet de voir que son propre frère, salafiste confirmé, se dit fier des agissements de son cadet. Mais le plus grave est le cas de cette enseignante qui entendait faire observer une minute de silence en faveur de l’assassin, par ses élèves de terminale.
La France, et sur ses pas, l’Europe dans son ensemble, devra se pencher sur le problème assez inquiétant que constitue cet exemple sanglant : un jeune homme de religion arabo-musulmane, né sur le sol national, donc français, se dresse de toutes ses forces contre le pays qui l’a vu naître, tue sans pitié des soldats de ce même pays au motif qu’ils ont combattu en Afghanistan et exécutent sans état d’âme des enfants d’une école au motif qu’ils sont juifs…
Comme d’habitude, les journalistes se précipitent et nous inondent sous un flot d’informations mal étudiées, superficielles, nous laissant nous débattre seuls avec toutes ces interrogations. Nous devons analyser plus méthodiquement et plus scientifiquement.
Il y a quelques années, après l’attentat de Londres, j’écrivais un article dans la rubrique l’invité de cette même Tribune de Genève, sous le titre, la benladenisation de la jeunesse musulmane d’Europe. C’est ce mal qu’il faut conjurer, ce cocktail détonnant d’un rigorisme religieux et d’une violence aveugle tournée vers ceux qui ne sont pas comme vous, ne prient pas comme vous, ne pensent pas comme vous, boivent de l’alcool, mangent de la viande de porc, pratiquement une certaine permissivité sexuelle, etc…
C’est donc un appel à la tolérance, une mise en valeur des vertus du vivre ensemble. Le problème est que les Mohammed Merah ont dépassé ce stade, sont sourds à ce genre de raisonnement et ne peuvent plus pratiquer ce genre de dialogue.
Alors que faire ? La seule façon de se prémunir contre de futurs massacres éventuels est de resserrer la surveillance, d’agir sans tarder même si l’on doit, pour cela, ne respecter toutes les garanties offertes par l’Etat de droit.
La France, hébétée, a du mal a réaliser ce qui vient de lui arriver : un fou furieux, surarmée, pris par un délire de violence meurtrière a tué impunément pendant plusieurs jours… C’est inacceptable .
N.B. : j’ai bien pris connaissance du commentaire de Gérard que je remercie. Je demande à Monsieur Cortgo de faire preuve de modération, d’exprimer ses idées librement mais sans choquer ceux qui pensent autrement que lui. J’espère que cet appel sera enfin entendu.