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  • Et si les écologistes quaittaient le gouvernement français…

    Et si les écologistes quaittaient le gouvernement français…

     

    Le président de la république français, François Hollande a remis ses alliés écologistes à leur place, : s’ils ne se reconnaissent plus dans l’action gouvernementale menée actuellement, ils peuvent s’en aller. En effet, l’un des chefs des écologistes s’est demandé à haute voix ce que ses amis faisaient au gouvernement, alors que le tournant économique, opéré par la majorité socialiste, ne semble plus aller dans la direction souhaitée par les Verts .

     

    Les écologistes n’ont pas encore acquis la maturité nécessaire pour diriger un gouvernement ni même pour y siéger. Ils n’ont toujours pas compris que la campagne électoral est libre tandis que l’exercice du pouvoir est enserré dans d’énormes contraintes. Alors que la situation économique exige des changements drastiques, même s’ils sont en contradiction avec les thèmes et les promesses évoqués lors de la campagne, les écologistes tiennent, eux, aux idées du passé, estimant que le pays doit suivre. Ils n’ont pas lu Aristote qui disait ceci : si je ne peux ps changer le monde, il me faut changer mon opinion du monde. C’est le b A BA de la politique.

     

    Je pense que l’écologie est un souci majeur de notre civilisation, mais les écologistes actuels n’ont pas encore achevé leurs classes en politique. Imaginez un jour (mais je pense que cela n’arrivera jamais) un ministres écologiste de l’économie et des finances ! Rendez vous compte de ce que dirait ce ministre à Bruxelles ou ailleurs, lorsqu’il se retrouvera après ses homologues européens…

     

    Imaginez aussi un ministre écologiste de l’intérieur !! Alors que la population française dans son ensemble exige le démantèlement des camps de Roms, dira t il qu’on ne doit pas le faire ? Une anecdote personnelle : jeudi 8 novembre, je me rendais à la mairie du XVIe pour y prononcer une conférence et mon regard croise celui d’un mendiant assis sur sa valise et tendant sa Sybille… J’hésite puis je reviens sur mes pas et lui remets une pièce. Une dame passe à côté et m’interpelle ainsi : Bravo, Monsieur, encouragez les et il y en aura une bonne dizaine derrière…

     

    Que faire ? La dame avait-elle raison ? Le lendemain, je devais faire une course à pied dans l’autre partie de l’arrondissement et suon chemin, je croise deux ou trois femmes Roms, tenant des bébés dans leurs bras ou des enfants en bas âge… quêtant  et demandant l’aumône. Aucun passant n’a donné la moindre pièce.

     

    Que disent les écologistes à ce sujet ?

     

    Je pense donc que les socialistes n’ont pas besoin des écologistes pour gouverner et qu’ils finiront par s’en passer tant au gouvernement qu’à l’Assemblée.,

  • Titre de la noteLe président syrien n’entend pas partir…

    Le président syrien n’entend pas partir…

     

    Retransmise par la télévision française, cette interview donnée en anglais à la télévision russe, dont les media ont retenu la phrase la plus significative : je veux vivre et mourir en Syrie…… Je ne suis pas une marionnette, je ne suis pas un occidental !

     

    Il y a plusieurs niveaux de lecture de cette déclaration. Tout d’abord, c’est la première fois que Bachar évoque, pour la nier totalement, l’hypothèse d’un départ de Syrie et donc du pouvoir. Mais on peut dire aussi qu’il a dû y penser et même très fortement car la situation militaire est en train de lui échapper.

     

    Ce qui frappe, dans ce sens, c’est la spectaculaire recrudescence des attentats à Damas même et dans se proches banlieues au point le régime fait donner ses avions de combat au sein même de sa propre capitale, Damas. Les insurgés ont enfin une stratégie militaire digne de ce nom : ils sont compris qu’il servait pas à grand chose d’occuper des sites civils ou militaires en province et qu’il fallait viser la tête, là où se concentrent les centres de décision du pouvoir. En effet, si la tête tombe, les poches de résistance seront réduites unes à une ou finiront par se rendre, car elles ne recevront plus ni ordres ni renforts en hommes ou en matériels.

     

    Cette stratégie a dû bénéficier de l’aide déterminante de conseillers militaires et des forces spéciales occidentales. Cela rappelle le conflit libyen. Ce sont les Occidentaux qui ont aidé les insurgés à envahir Tripoli par la mer. On connaît la suite. Faute de quoi, le conflit se serait poursuivi éternellement.

     

    Le problème est que Bachar n’est pas Khaddafi. En outre, l’armée de Bachar est aguerrie par tant de guerres (perdues) contre Israël. Le président syrien a d’ailleurs été très clair : une invsaion étrangère déstabiliserait non seulement la région mais le monde. C’est une menace à prendre au sérieux mais les insurgés et leurs alliés ne reculeront pas. Décidément, les choses au Proche Orient ne se passent pas comment partout ailleurs dans le monde.

  • Titre de la noteLa Chine et la réélection de M. Barack Obama

    La Chine et la réélection de M. Barack Obama

     

    Contre toute attente, l’ancien président américain a été reconduit, et même avec une avance considérable alors que les sondages prépayaient un résultat dans un mouchoir de poche. Il n’en a rien été mais ce n’est pas la première ni la dernière fois que les sondeurs se trompent.

    Il est une coïncidence qui est plus qu’un hasard de calendrier : en face de l’élection US se trouve la désignation du nouveau maître de la Chine, un peu comme un rappel à l’hyperpuissance qu’elle n’est plus seule et que le nouveau pôle asiatique va l’affronter. Et l’on peut donc se demander si Mitt Romney aurait fait le poids face une Chine qui commence à se mêler de tout, titille son puissant voisin japonais et aurait tendance à bouter les USA hors de sa zone naturelle d’influence. Et je ne parle même pas d’armée populaire chinoise dont on dit qu’elle aurait imposé le nouveau chef du pays.

    C’est dire combien de dossiers difficiles M. Obama aura à traiter dans les meilleurs délais. N’oublions pas la situation économique, et le chômage intérieur et l’immense dette américaine.

    Au niveau de la politique étrangère, les USA vont devoir prendre une décision à l’égard de l’Iran et des Palestiniens. Or, les prochaines élections israéliennes vont sûrement reconduire M. Netanyahou dont les relations avec son homologue US ne sont pas vraiment bonnes.

    On relève, cependant, que les habitants de Téhéran ne veulent pas la guerre et penchant plutôt vers une solution négociée afin que leur économie puisse redémarrer. Car, cette fois ci, les sanctions économiques sont très dures, les foyers iraniens sont contraints de vendre leur or pour pouvoir survivre au quotidien. La monnaie nationale aurait perdu plus de la moitié de sa valeur.

    Mais le vrai problème est que les USA se désintéressent de tout, autant de l’Europe que du Moyen Orient. Certes, leurs approvisionnement en pétrole leur tient à cœur mais ils gardent les yeux fixés sur la Chine qui recherche la parité avec eux.

    C’est le défi de l’Amérique de demain : M. Obama saura-t-il le relever ?