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  • Le discours du président François Hollande devant les parlementaires algériens

    Le discours du Président François Hollande devant les parlementaires algériens

    Ce fut un discours bref, pramatique et sans prétention. Le président n'a pas éludé les questions qui fâchent mais il a su soigner les susceptibiltés des deux côtés de la Méditerranée. Il a reconnu et condamné les massacrées (hélas inséparables de toute guerre) mais il a aussi dit sa volonté de tourner la page sans l'arracher. Le pardon, la sérénité sans l'oubli. Il a veillé à ne pas blesser la mémoire.

    Reste un point qui n'est autre que l'épine dorsale du discours et qui restera, qu'on le veuille ou pas: c'est le jugement porté sur la colonisation qui serait injuste et brutale. Dans l'essence des choses, c'est vrai et si c'était Dieu qui jugeait nous serions tous acculés à 'ladmettre. Mais Dieu est au ciel, comme dit le Psalmiste, alors que nous, nous sommes sur terre. Et c'est là que les difficultés commencent, lesquelles pourraient fort bien se muer en ennuis pour le président.

    Car dans une guerre, une confrontation armée, il y a des victimes des deux côtés: et les harkis et les pieds noirs n'ont pas oublié les massacres consécutifs à l'Indépendance et la violation généralisée des accords d'Evian. Après tout, les pieds noirs ont cru en la France. Les harjis aussi. Or, la France les a abandonnés sans crier gare.

    Certes, le président Hollande devait naviguer entre différents écueils, il a aussi voulu dire son rejet de toute idée de domination d'hommes sur d'autres hommes.

    Le discours comme toute œuvre humaine est discutbale et inachevé: acceptons en l'augure! Dans l'espoir, le seul, que les Algériens se prendront en main chez eux et nous chez nous. Tout en entretenant des relations commerciales de bon voisinage.

  • La France n'a pas à s'excuser auprès de l'Algérie

    Le voayge de François Hollande en ALgérie: la France n'a pas à s'excuser

    Les relations de la France avec son ancienne colonie ne sont pas près de s'apaiser. Elles ont toujours été passionnelles alors que ce la fait plus de cinquante ans que la France s'est désengagée de son ancienne colonie. Si l'on fait le procès de la colonisation il faudrait alors le faire pour le monde entier. C'était une attitude dictée par une forme d'européanocentrisme considérant que le vieux continent détenait la vérité et le progrès, et qu'il était en droit de les exporter partout où il voulait.

    Il faut être juste: la colonisation n'a pas apporté que des malheurs. Certes, certains moments furent très durs , notamment pour ce que l'on nommait jadis pudiquement les événements ou les opérations de maintien de l'ordre. Il y eut même des répressions sanglantes, desd luttes à mort où la compassion n'eut, hélas, pas la moindre place. Mais la France n'a pas fait que cela en Algérie. Elle a créé des villes, foré des routes, construits des maisons, des écoles et des hôpitaux: en une phrase, elle a donné à ce pays, devenu grand producteur de gaz et de pétrole les armes de la prospérité: qui a découvert les puits de pétrole de Hassi Messaoud? Qui a donné à l'Algérie ses infrastructures? C'est la France.

    Et, par dessus tout, on a donné à l'Algérie une langue européenne qui a permis à ses habitants d'entrer de plain pied dans la culture européenne et mondiale. Certes, la langue et la cultures arabes sont des choses importantes mais a bien vu que l'arabisation à tout crin de l'enseignement et de la recherche à causé un grand retour que le pays n'a toujours pas rattrapé…

    Que l'on me comprenne bien, il n'est pas question de fonder en raison ou en morale l'entreprise discutable que la colonisation mais on finit par éprouver de l'agacement en entendant certains réclamer une repentance.

    La France accuille sur son territoire des centaines de milliers d'Algériens, elle soigne dans ses hôpitaux ses citoyens, jusques et y compris le premier d'entre eux qui reçut un salvifique traitement au Val de grâce.

    Et puis, il y a le profond ressentiment des pieds noirs et des harkis qui furent massacrés lors de l'indépendnace. De grâce, ne nous jetons pas à la figure les morts de part et d'autre. Laissons à des esprits médiocres ce calcul dégrandant et peu édifiant. Et allons de l'avant.

    Le rédime alégrien devrait se démocratiser, mieux répartir la manne pétrolière et retenir chez lui ses ressortissants. En effet, on ne comprend pas bien que les Algériens critiquent mais rêvent de s'y rendre et d'y vivre.

    En un demi siècle d'indépendance, qu'a fait le régime pour ses citoyens? Alors, cessons de critiquer la France. Et construisons, bâtissons un avenir fondé sur le respect et l'égalité. Ne remuons pas trop les chocs de mémoires antagonistes.

  • Titre de la noteL’euthanasie

    L’euthanasie

     

    C’est une question très grave car elle touche au devenir de l’homme en tant que tel.. L’humanité a fait tant de progrès, elle a repoussé bien plus loin les limites de l’existence humaine, elle a soigné et parfois même guéri des malades graves mais elle ne parvient toujours pas à alléger la douleur de ce terrible passage que l’on nomme : de la vie au trépas.

     

    Est ce que les gouvernements et les politiques en général sont habilités à légiférer en de pareilles circonstances ? Est ce qu’il leur revient de prescrire, de donner des lignes directrices dans ce domaine ? Faut de mieux oui, et surtout après s’être concerté avec le milieu médical qui sait mais qui se refuse à prendre tout seul une telle responsabilité.

     

    Mais qui aura le pouvoir de décider à quel moment il convient d’arrêter la vie ? Qui acceptera de prendre cette écrasante responsabilité ? Par nécessité, les politiques et les médecins, voire l’ensemble des professions médicales et paramédicales : souvenez vous des procès impliquant des infirmières qui avaient pris sur elles de mettre fin aux souffrances indicibles de patients incurables

     

    Je pense que c’est là que se situe le problème : abréger la vie pour que l’homme mourant cesse enfin de souffrir.

     

    La vieillesse est l’inéluctable suspendu au dessus d e nos têtes : nul ne peut y échapper. Mais l’on se demande si la longévité dont nous bénéficions est une chose intégralement bonne. Jadis, les êtres humains avaient une espérance de vie plus limitée, retardant ainsi, voire rendant impossible la survenue de maladies chroniques. Aujourd’hui, quand un être entame sa quatre-vingts dixième année, ses glandes endocrines, son muscle cardiaque, ses reins et ses poumons ne sont peut-être pas programmés pour durer en bon état aussi longtemps.

     

    C’est donc un grave débat qui va commencer à partir d’aujourd’hui car le professeur Sicard veut remettre au président français un rapport sur la question de l’euthanasie.

     

    Même si la science doit avoir le dernier mot il ne faut pas oublier les autorités religieuses qui ont elles aussi leur mot à dire…