Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 7

  • Le PSG et ses drôles de supporteurs: Note 2500

    Le PSG et ses drôles de supporters.. NOTE 2500

                      J’ai beaucoup de respect pour l’actuel ministre de l’intérieur Manuel Valls, mais ce fut une erreur de permettre aux supporteurs du PSG de manifester dans Paris, dans les beaux quartiers, notamment la Place du Trocadéro. On a vu remonter des artères de Paris une faune étrange qui ne pense qu’à casser et caillasser les belles voitures et les beaux magasins.

    Ayant donné une conférence rue Copernic, je prends mon véhicule place Victor Hugo et ai la sagesse de prendre rue de la pompe, de longer la Mairie et de prendre rue de Passy pour rentrer. C’est alors que je vois, rentrant au garage, une marée humaine envahissant l’avenue du Président J F Kennedy, un peu comme une inondation déferlant sur les beaux quartiers.

    Après près d’un demi siècle d’habitation dans Paris, c’est la première fois que  je vois la confrontation de deux France, de deux Paris, l’un sage et intégré de ce côté du périphérique et l’autre de l’autre côté. En écrivant ce blog, j’entends à travers les fenêtres, même fermées, les klaxons et les hurlements. Est-ce la révolution ?

    Sur la place du Trocadéro, les CRS chargent les casseurs ; les journalistes ont été priés de quitter les lieux. Le long de la Seine, les supporteurs (ou les délinquants) du PSG foncent vers leur stade mythique, mais je me pose une question : ces gens sont donc incapables de se réjouir dignement ?

    De sombres pensées envahissent mon esprit. Il y a des gens qui sont différents des autres. Il faut que la société se réforme, qu’elle soit plus généreuse, qu’elle offre au plus grand nombre des perspectives plus réjouissantes, sinon ils casseront tout , se sentant rejetés, laissés pour compte. Mais comment s’y prendre ? En tout cas, pas en cassant tout sur son passage.

  • Les attentats à la frontière syro-turque

    Les attentats à la frontière syro-turque

    C’est une véritable tragédie qui vient de se dérouler dans cette petite ville frontalières où des voitures piégées ont explosé tuant près de 50 personnes et en blessant bien plus. Les autorités turques ont arrêté environ 7 suspects, tous de nationalité turque mais qui auraient été recrutés par les services secrets syriens, les Moukhabarat.

    Est ce vraiment surprenant ? C’est inexact car le régime syrien a constamment recouru à ce genre d’attentats, que ce soit au Liban ou ailleurs. Il a aussi recours aux services du Hezbollah libanais qui se charge d’effectuer les basses œuvres pour son compte.

    Est ce un tournant dans la conflit ? Peut-être car il ne faut pas oublier que la Turquie fait partie de l’OTAN et que cette dernière, dominée par les USA, pourrait intervenir.

    La Turquie abrite courageusement sur son sol des centaines de milliers de réfugiés et ferme les yeux sur les manœuvres de l’opposition armée. La Syrie, au bord du du gouffre, ne pouvait pas le tolérer.

  • La marché aux puices, chouk ha pichpouchim de Tel Aviv Yafh

    Le marché aux puces de Tel Aviv, Chouk ha-Pichpouchim

    Une brume épaisse inhabituelle s’étend sur Tel Aviv. Nous sommes le 2 mai, il est presque dix-huit heures et le mariage où je suis invité commence sous peu à l’autre bout de la ville. Mais cette brume est franchement inquiétante et tous regarde le ciel. En sortant de l’hôtel, situé sur le front de mer, une petite troupe attend aussi un taxi. Le portier, d’une gentillesse inhabituelle me dit en hébreu de patienter, ce que je fais car il n’y a pas d’autre solution.

    Le taxi arrive et comme toujours en Israël chacun a une histoire personnelle bien à lui, à raconter. La salle où se tiendra le mariage est assez éloignée, dérékh Menahem Beguin, donc on discute. Comme toujours, il est étonné par la richesse de mon hébreu mais devine bien, à mon accent, que je suis français. Lui est né ici à Tel Aviv de parents égyptiens qui quittèrent les rives du Nil en 1946, deux ans avant la renaissance de l’Etat d’Israël. Le français était leur langue maternelle. Il me demande ce que je fais et je lui réponds. Alors il me prie de lui expliquer les raisons du schisme entre la chrétienté d’orient et celle d’occident. Je lui explique mais lui demande aussi de m’expliquer pourquoi tout est plus compliqué en Israël qu’ailleurs. Son verdict est catégorique : je suis né ici, j’ai grandi ici, il n y a ni culture ni politesse (sic).. Charmant.

    Entre temps nous arrivons sur les lieux du mariage : je passe les contrôles effectués par un jeune russe, très impressionné par ma décoration ; c’est à peine s’il me demande ce que je viens faire ici. Je lui demande en hébreu où se passe le mariage ; il s’incline respectueusement et me répond bien. Nous trouvons grâce à lui.

    Lire la suite