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  • Le sommet de Moscour sur la Syrie: des milliers de morts pour rien?

    Syrie: des dizaines de milliers de morts pour rien?

    C'est la réflexion plutôt désabusée que l'on peut se faire en prenant connaissance des résultats de la conférence, du mini sommet, entre Russes et Américains à Moscou hier. Comment une telle chose est elle possible? Comment peut on faire comme si tous ces morts n'avaient servi à rien? Comment imaginer une seconde que les insurgés et l'opposition, en général, accepetraient de siéger aux côtés de représentants de leur boucher et de leur tortionnaire? C'est absolument incroyable.

    Cela montre aussi que les nations doivent être suffisamment puissantes pour pouvoir décider seules de leur sort.

    C'est aussi une victoire du cynisme sur la morale. Certes, les révolutionnaires de Syrie ne sont pas des enfants de choeur et al quaida s'est infiltrée en leur sein, mais tout de même. Bacahr est responsable de la mort de plus de cent mille morts et on voit que ses victimes négocient avec lui!!

    Le gouvernement russe porte une lourde responsabilité morale dans cette affaire. Mais cela ne servira à rien car il est très improbable que les insurgés acceptent les termes de cet accord. Qui n'en est pas un. Les USA ont capitulmé fac aux Russes qui savent que leurs partenaires américains hésitéront à armer solidement les insurgés alors qu'eux, les Russes, les tiennent à bout de bras. C'est aussi une défaite pour la diplomatie occidentale qui avait là une occasion rêvée de se débarrasser d'Assad et de ses affidés au Proche Orient, l'Iran et le Hezbollah.

    Mais il se pourrait aussi que ces projets de conférence à la fin du mois ne soient que de la poudre aux yeux. Et que les vraies décisions soient prises plus tard et ailleurs. Que vont dire les monarchies du Golfe , que va dire l'Arabie saouidte? Que les USA ne sont guère fiables.

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  • Qui était le père de Benjamin Netanyahou?

    Qui était le père de Benjamin Netanyahou?

    Avant de partir en Chine pour une visite de 5 jours, signe de l'importance de la visite du premier ministre d'Israël, ce dernier a tenu à évoquer la nécessité d'assurer avant toute chose la sécurité du pays et de ses habitants.

    Pour ce faire, il s'est référé à père le professeur Benzion Netanyahou, auteur , entre autres choses, d'un excellent ouvrage sur Isaac Abrabanel (ob. 1506), Isaac Abrabane, philosopher and statesman.

    Dans tous mes livres sur la philosophie médiévale juive, j'ai cité cet ouvrage de référence. Pour ceux qui l'ignorent, Abrabanel a lutté contre les commentateurs averroïstes du Guide des égarés de MAimonide, et en tout premier lieu contre Moïse de NArbonne (1300-1362) qu'il traite parfois de commentateur corrupteur (ha mefarésh ha mafsid), afin de bien marquer son opposition.

    Mais Abrabanel a beaucoup réfléchi sur la notion de messinaisme.

    Le pemier ministre Benajmin Netanyahou peut donc être légitimement fier de spère .

  • Au bord de la palge à Tel AViv

    Sur la plage de Tel AViv, en face du Hilton

    On va finir par croire que les juifs ont des caractéristiques soécifiques. A les entendre parler, notamment en français sur les plus belles plages de ce pays où ils s'expriment ans peur ni crainte, ni même retenue.

    Certes, je reconnais que moi, mes centres d'intérêts et mes préoccupations ni sont jamais d'ordre matériel ni financier. Certes, je passe ma vie, même en bord de mer, à lire et à réfléchir sur tout ce qui 'entoure. Je ne puis donc pas juger de manière objective. Mais tout de même, ces taux de convertibilité de l'Euro que l'on hurle, ces prix d'appartement que l'on compare, ces astuces pour cirocnvenir le fisc israélien ou français, tout cela finit par m'agacer.

    Par contre, ce qui me tue de rire, ce sont les interminables histoires de ces femmes tunisiennes qui n'ont toujours pas quitté dans leur tête les petites cités d'où elles proviennent. Cet accent si oriental posé sur les syllabes non accentuées, ce mélange d'arabe et de français, parfois aussi d'hébreu, tout ceci me contraint parfois à abandonner Buber ou Kant pour lesécouter.

    Oh, je n'ai pas un gros effort auditif à fournir, elles parlent si fort et ne se gênent jamais.

    Une petite anecdote: le jeune plagiste chargé de leur faire payer le prix des transats, des parsols et des chaises ient me voi. Je lui demande de prier ces dames de parler moins fort. Il me répond dans un français truculent: tu perds ton temps , me dit-il, dans moins de deux heures, elles seront trente... Je te conseille de changer de place..

    Je fais un petit somme et je suis réveillé par les hurlements de mes bonnes voisines tunisiennes. Le plagiste revient me voir, hilare: alors, tu vas de place ou tu restes, me dit-il?

    Je change de place et au bout d'une heure, Da veut manger de la pastèque dans le bistrot juste derrière. Je l'accompagne et de ce point d'observation, je regarde le dos de ce groupe: une petite vingtaine d'hommes et de femmes qui racontent chacun son histoire..

    C'est peut être cela la vraie vie, les gens qui ne font rien alors que d'autres se ravagent les méninges...