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  • La chasse au ha;ets bedikat hamets

    La chasse au ha;ets

    Hier soirm on se livre, veille de Pessah a une interessante mise en scene en vue de declarer la maison libre de tout levain. un enfant de la maison feint de dissimuler des petis bouts de pain enveloppes dans du papier journal< Le pere de famille vient alors, precedee par l epouse tenant une bougie et on lance a la recherche du jmets comme les bons chretiens les oeufs de Paque On prononce une priere en arameen, langue vernaculaire de l epoaue. on s y declare libre de toute presence de levain, quil y en ait encore ou quil n y en ait plus.

     

    J aime bien cette cere;onie car elle enracine le judaisme dans nos coeurs mais je suis plus reserve a l endroit des fictions juridcvo legales des rabbins.

     

    Et ce matin je vais proceder au brulement symbolique de ce hamets, Ce sont des traditions rituelles qui re;ontent 0 des epoaues immemoriales.  n oublions pas la vertu pedagogique des rites. ils fortifient la foi de ceux qui ne sont pas des intellectuels.

    Pardonnez les coauilles je suis au mochav et tape sur un clavier hebraique

  • Le tort du soldat d'Erri de Luca

    Le tort du soldat..

    Il faut lire cette brève et merveilleuse nouvelle, due à un écrivain italien qui est très doué. Je ne résiste pas à  la tentation de vous en résumer le contenu, sans trop entrer dans les détails. Mais d'abord, je dois rendre hommage à l'humour de l'auteur. Quand celui-ci s'éloigne un peu de son sujet et quitte pour ainsi dire le cadre strict du récit, il ajoute ces quelques mots qui nous font éclater de rire: je m'excuse de cette digression. Il se livre à cette facétie au moins quatre fois dans tout le récit.

     

    Alors de quoi s'agit il? Un écrivain italien, de fait le narrateur reçoit un message étrange et surprenant de la part d'un éditeur: il s'agit  de traduire de yiddish en italien une série de notes sur les juifs qui résistèrent aux soldats nazis lors de l'assaut du ghetto de Varsovie. Cet écrivain qui n'a rien de juif, contemple les graphies des lettres hébraïques sur une table de restaurant, alors qu'il prend son repas dans une petite auberge de son pays ; non loin de la frontière autrichienne. A la table voisine est assise une jeune femme qui commande deux chopes de bière... En voyant arriver l'écrivain, elle esquisse un souvenir qui ne se veut ni engageant ni distant. L'homme, l'écrivian y répond sans dé serrer les lèvres, quand arrive soudain un homme d'âge mûr qui se joint à la dame..

    Mine de rien, l'écrivain se replonge dans l'examen de ces feuillets en yiddish que son éditeur lui a fait parvenir. Il se lance alors dans des spéculations sur la kabbale d'Aboulafia, ce qui montre qu'il a bien la traduction italienne des travaux du spécialiste israélien de cet auteur..

    Alors qu'il tente d'élucider le sens de certains termes écrits en caactères hébraïques, l'homme assis à la table voisine se lève précipitamment, demande à payer sa note, laisse la monnaie tant il est désireux de quitter les lieux au plus vite et en partant renverse sa chope de bière à peine entamée.

    Le récit du narrateur-écrivain s'arrête là après avoir signalé que sur cette route de montagne une voiture de forte cylindrée gît au fond d'un ravin, la proie des flammes.

    Ensuite, c'est une femme qui reprend le fil du récit, l'écrivain se contentant de l'interrompre successivement pour suivre sa propre trame. Et qu'apprenons nous? Que cette jeune femme accompagne un père qui se sent traqué car il est un criminel de guerre longtemps recherché par les tribunaux de différents pays, y compris ceux du sien, l'Autriche.

    Un jour, la jeune femme qui est la fille d'un criminel de guerre dont elle ignore tout découvre qu'il est son vrai père et non son grand père, le jour où sa mère décide d'aller faire sa vie ailleurs. Revenu de son travail dans son tenue de facteur, le père confirme en tout point le récit de la mère.

    Ensuite, la jeune femme décrit les précautions de son père lorsqu'il remet le courrier au centre Simon Wiesenthal à Vienne dont ils sont devenus les voisins.. Le criminel n'ouvre jamais la bouche, fait le muet de crainte que d'anciens détenus des camps ne reconnaissent ces voix effrayantes de tortionnaire..

    L'écrivain reprend le dessus et se livre à des spéculations fort intéressantes sur le rôle joué par la kabbale dans l'âme du peuple juif. Il recopie d'étranges équivalences entre les valeurs  numériques notamment entre ha_arets ha-tova et Shoah.. Et il prête au nazi des considérations fort étonnantes puisque ce dernier se met lui-même à étudier les grands textes kabbalistiques ain de découvrir pourquoi le nazisme a échoué et pourquoi lui, le soldats fidéle et obéissant, a tout perdu et est condamné à errer, sous une fausse identité d'un pays à l'autre..

    A la in, la jeune femme considère la pierre tombale de son père (qui s'est utué lors de sa fuite éperdue en voiture.. Un dernier dessert kabbalistique: le conducteur se croyant poursuivi fonce et atteint les 195 km/h et se rend compte que cette valeur numérique correspond à celle du terme vengeance en hébreu (NeKaMaH...

    Devant la ombe de son père de son père biologique, elle décide d'entreprendre des démarches pour changer de nom et prendre celui de sa mère.

    Je vous recommande chaleureusement de lire ce livre qui se dévore en moins d'une demi journée.

  • Des cimetières en Israël: réflexions sur la diversité du peuple d'Israël

    Des cimetières en Israël

    Si vous voulez bien saisir la diversité d'un pays, les différentes origines des hommes qui constituent sa population, visitez les lieux où reoosent ses défunts. A chaque vosyage en Israël où nos parents ou ceux de tant d'autres gens sont enetrrés, nous nous rendons dans ces lieux, comme le font les Israéliens eux même à la veille des f^tes ( en l'occurrence la fête de Pessah) ou avant certains chabbats. Pendant que les autres se recueillent et après avoir récité les prères statutaires pour le repos de l'âme des défunts, je promène mon regard sur ce qui m'entoure et suis constamment frappé par deux choses: l'énorme différence entre la provencnace des nom ashénazes et sefarades, d'une part, et l'originalité de certaines stèles d'autre part. Et la palme revient, en ce qui concerne ces dernières, aux juifs russes qui ont une prédilection voyante pour le marbre noir avec des inscriptions en caractères hébraïques et cyrilliques.

    J'avoue que cela m'a toujours étonné et même interrogé sur le lien unifocateur qui tient ensemble toutes ces tribus d'Israël qui, tout en étant différentes, semblent avoir présezrvé une origine commune remontant à des temps quasi immémoriaux Je ne trouve pas d'autre terme pour qualifier ce ciment unificateur, ce principe architectonique que la tradition juive. C'est-à-dire tout ce qui fut extrait de la tradition écrite, les vingt-quatre livres de la Tora par la tradition orale, la halacha, le talmud et le midrash.

    Prenez l'exemple du fameux plateau du sder de Pessah qui aura les honneurs de la grand table lundi soir dans le monde entier: dans les pays méditerranéens nos ancêtrees trouvaient aisément des dattes, des pommes, des légumes verts, etc.. des grains de sésame; mais où vouliez vous que nos coreligionnaires de Russie, d'Ukraine, de Moldavie aient pu trouver à cette période de l'année les mêmes ingrédients? Relisez certaines nouvelles hassidiques de Martin Buber où le matin même de la fête de soukkot on n'avait toujours pas de cédrat pour accompagner la liturgie de la fête!

    Eh bien il faut rendre un hommage appuyé à la sagesset et à l'ingéniosité juives qui surent élargir le champ d'application, trouver un Ersatz valable, remplacer une chose par quelqe chose d'autre mais d'approchant sinon strictement équivalent, etc.. Et c'est cela qui a sauvé l'unité profonde du peuple d'Israël qui a toujours de son judaïsme une catégorie de l'universel

    Il en est de même de la sortie d'Egypte, tous les hommes, chaque jour, sortent de leur Egypte, une Egypte faite de défaus, de mauvaises qualités, de passions, de craints, d'appréhensions, de phobies, de désirs, etc.. Cette sortie d'Egypte qui se répète chaque année est à l'image de l'humain qui se recnstruit et se perfectionne chaque jour que Dieu fait.

    Cette Egypte imaginaire est aussi importante que l'Egypte que quittèrent nosancêtre un nuit de printemps il y a environ 3300 ans, si l'on situe l'Exode vers 1200 avant lère usuelle.

    C'est la première fois de ma vie que je quitte PAris ou Genève pour célébrerr ici la fête de Pessah, singulièrement avec ma soeur Dina dans son Moshav

    Pessah saméah we-casher