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  • Le gouvernement de Manuel Valls peut il réussir?

    Manuel Valls peut-il réussir?

    La confiance a été votée mais à quel prix! Sans ménagement les députés socialistes ont dit au gouvernement et à son chef qu'ils étaient sous surveillance et qu'ils ne bénéficiaient pas d'un chèque en blanc. C'est dire que ce n'est pas le grand amour. Ces mises en garde semblent avoir porté leurs fruits car le Premier Ministre a équilibré le pacte de responsabilité par un ajout de solidarité. Mais est cela va suffire? Il faut attendre pour le savoir.

    Mais une chose ne laisse pas de frapper:  il y a plusieurs tendances dans ce gouvernement: la première est celle de son chef, la seconde est celle de M. Montebourg et entre les deux celle de François Hollande. Fidèle à son habitude, ce dernier, pourtant le maître du jeu se gardera bien de trancher, laissant aux autres le soin de s'avancer et de prendre des risques.

    Au plan de la taactique politique, c'est remarqauable, mais au plan de l'efficacité et du redressement du pays, cela l'est moins. Les Allemands n'ont pas apprécié la cacophonie entre es deux ministres français, Montebourg d'un côté et Sapin de l'autre. Qui décide? Va t on réformer, redresser lescomptes ou se lancer dans des diatribes sans fin contre l'Europe?

    En vérité, le vrai verdict sera celui des urnes, lorsque seront connus les résultats des élections européennes. Si la majorité évite la débâcle comparable aux municipales, alors ce sera bien, sinon...

  • Lectures de vacances...

    Lectures de vacances

    Depuis plus de quatre décennie, je lis en majorité des livres de philsophie. Ces vacances de Pâque j'ai décidé de n'emporter avec moi en Israël que des livres de littérature, et notamment les nouvelles de Stefan Zweig , notamment Vingt quatre heures de la vie d'une femme, Amok et Angoisses ainsi que Le joueur d'échecs, d'une part, et d'autre part une nouvelle d'Agon, Tehilla.

     

    Evidemment l'univers menral et imaginaire n'est pas vraiment celui d'Agon qui m'a envoûté en ressuscitant pour ses lecteurs l'univers de la ville de Jérusalem du temps du mandat britannique.

    Mais Zweig metouche beaucoup. J'en avais parlé à  l'ambassade d'Autriche à Paris lorsque l'ambassadeur M. CESSKA meécora du Grosses Ehrenzeichen. Ce soir là j'évouqai le cas de  Josef Roth... Et notamment son livre le poids de la grâce. Très beau roman.

    Mais j'avoue que le passa de la nouvelle de Zweig (Vingt-quatre heures) à Tehilla, représente le passage d'un monde à un autre... Mais tout de même, un jour, si me loisirs sutideux m'en donnent l'occasion je parlerai du rapport de Stefan Zweig avec le judaïsme..

    Après tout il a rencontré Herzl à Vienne, il abeaucop publié dans la Neue Freie Presse du même Herzl et c'est MArtin Buber qui publia dans Die Welt sa nouvelle Dans la neige (Im Schnee).

    Et à la mort de son ami et compatriote et coreligionnaire Roth il envoya un message lors de 'enterrement: il ne pouvait pas acccepter qu'un prêtre catholique officie lors des obsèques d'un juif...

    Avait il raison? Je le pense, avec tout le respect pour nos frères chrétiens.

  • La fête de Pessah en Israël

    Cela évoque tant de choses! Célébrer la sortie d'Egypte en Israël, on se trouve à la fois tout près de départ et aussi déjà au point d'arrivée. C'est assez magique. Pas facile à exprimer dans tomber dans le pathos ni des considérations confinant à la piété naïve.

    Est ce que les Israéliens moyens ont la mêmeconscience que les juifs vivant depuis des lustres en diaspora? Ce n'est pas certain. Pour les gens de l'extérieur, célébrer Pessah est encore nimbé de merveilleux et miraculeux.

    Pour les Israéliens, cette manière de faire le récit de la sortie d'Egypte ferait plutôt sourire. Tout le monde la fine ironie de cette bonne histoire où des parents modernes demandent à leur fils de leur raconter ce que leur maître d'école dit au sujet de Pessah. Le jeune écolier se lance dans une description stupéfiante: le colonel pharaon persécute les juifs d'Egypte qui en appellent à Tsahal lequel mène  une opération aéroportée et rapatrie les juifsen terre d'Israël... Les parents se reardent, supéfaits... Ils demandent: c'est vraiment ce qu'il a dit? Non, répond l'écolier, mais si je vous racontais ce qu'il a vraiment dit, vous n'en croiriez pas un seul mot

     

    Tout est dit:la haggada fait dans le merveilleux, le mythe. Mais c'est un mythe fondateur et nous y tenons de toutes fibres de notre être juif. Après tout, ce n'est pas moins bien que Romulus et Rémus, ou la fondation de la ville d'Oran ou d'autres récits qui défient la raison.

    La haggada est le premier midrash du livre de l'Exode. Il faut la prendre comme telle. Ce qui va nous manquer en Israël, c'est le second soir où la famille, puisant dans ses souvenirs ancestraux, récite la haggada en judéo-arabe.

    Ce sont hélas des traditions qui se perdent, la jeune génération ne sait pas l'arabe et ne veut pas l'apprendre. C'est bien dommage.