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  • Insoluble cas de la circonscription du Doubs

    Insoluble cas de la circonscription électorale du Doubs

    Ce qui vient de se produire dans le Doubs où l’ancienne circonscription de M. Moscovici était à pouvoir était prévisible. Le peuple français est excédé par la crise économique et ses conséquences. Or, cette région, très ouvrière et très touchée par la crise, a préféré accorder ses suffrages au FN plutôt qu’à l’UMP qui avait choisi un très mauvais candidat, pas du tout charismatique, peu entraînant et ne donnant guère envie qu’on vote pour lui. Il faut penser à changer les règles dans tous les partis : il faut encourager les parachutages de personnalités attirantes ou non de vieux chevaux blanchis sous le harnais. Je ne veux pas accabler un pauvre homme déjà atteint par l’amertume de la défaite, mais franchement l’UMP n’aurait jamais dû investir cette personne. Cela fait penser à la promotion pour ancienneté et qui explique que dans certaines administrations les choses n’avancent pas très bien. Cela posé, que va faire désormais l’UMP ? Va-t-elle opter pour le front républicain ou non ? Evidemment, les avis sont partagés et on voit aussi que l’effet Sarkozy n’a pas joué, comme si l’ancien chef de l’Etat n’arrive pas à faire redémarrer la machine, comme si ce parti était paralysé de l’intérieur. Que va t il se passer ? Probablement, la division des voix entre le PS et le FN, arrivé largement en tête. Mais qui va l’emporter ? On ne sait pas, on verra plus tard les sondages qui ne manqueront pas d’être réalisés d’ici quelques jours. Si le FN l’emportait, cela montrerait que le mécontentement l’emporte largement sur l’esprit du 11 janvier. Personnellement, je doute que le PS soit en position de vainqueur. Le FN a trop d’avance et aussi, le situation générale n’incline pas dans ce sens. Attendons et voyons. Mais cet épisode va mettre à l’épreuve l’unité interne de l’UMP qui risque d’éclater en plusieurs courants.

  • Le nouveau gouvernement ne tiendra pas longtemps

    Le nouveau gouvernement grec ne tiendra pas longtemps

    L’optimisme affiché par le président social-démocrate du parlement européen de Strasbourg, M. Martin Schulz a vite été démenti par les rodomontades du nouveau ministre grec des finances qui a cru bon de recevoir le président de l’Euro-groupe, la chemise hors du pantalon et sans cravate. Il s’est fait filmer le sac à dos sur les épaules avant de prendre l’avion pour entamer sa visite dans les grandes capitales, en prenant soin d’éviter soigneusement Berlin où il sait que sa demande d’effacement de la dette n’avait aucune chance d’aboutir. On espère d’ailleurs que la chancelière se comportera comme la défunte femme de fer de Grande Bretagne. Comment peut on agir de la sorte ? Et comment le peuple grec a t il pu donner à cette bande d’irresponsables une majorité écrasante au Parlement d’Athènes ? Certes, la potion administrée à l’Etat grec était particulièrement amère, mais ce n’est pas aux autres pays européens de payer pour des gouvernements grecs, de droite comme de gauche, qui ont fait de la falsification des comptes publics une pratique d’Etat… On dit de la dette grecque qu’elle est non remboursable, mais à qui la faute ? Cela fait penser à un foyer surendetté qui s’en prendrait aux banques qui lui ont avancé de l’argent ! Les dirigeants grecs de tout bord ont menti à leur peuple et au reste du monde. Est ce aux autres d’assumer cela ? Mais que veulent donc négocier ou renégocier les nouveaux maîtres de la Grèce ? A qui avons nous affaire, à des voyous ou à des populistes de gauche qui risquent d’entraîner leur pays dans des aventures qui n’aboutiront qu’à la ruine, accélérée de leur pays ? L’Union Européenne peut très bien se passer de ce tonneau des Danaïdes qui risque d’engloutir encore plus de deniers des autres membres.  Alors que tous les pays d’Europe s’échinent à faire des économies, la Grèce espère que l’on va lui accorder une prime. On peut comprendre l’existence très dure des citoyens de ce pays : le chômage, les baisses de salaires et des retraites, l’augmentation des prix, le bouleversement des rapports sociaux, bref toute cette paupérisation qui touche les classes moyennes, etc… Mais encore une fois, à qui la faute ? Nul n’a jamais contraint les gouvernants de ce pays à diriger comme ils l’ont fait. Bien qu’ils soient d’extrême gauche, les dirigeants actuels font du populisme. Mais ils dissimulent à leur peuple la gravité de leur situation. Alors il reste la fuite en avant. Et peut-être même l’appel à d’autres capitales qui partagent la même religion orthodoxe. Mais ce serait aller de Charybde en Scylla . Après l’euphorie (encore un mot grec) de la victoire, la réalité économique ne manquera pas de s’imposer : quand on ne veut plus rembourser sa dette, comment peut-on espérer que d’autres accepteront de vous prêter de l’argent ? Ce gouvernement ne tiendra pas, mais durant le temps où il restera aux commandes, il va creuser les déficits déjà abyssaux du pays. Il faut espérer que le bon sens reprendra le dessus. A moins que la Gr èce veuille devenir un pays comme Cuba au beau milieu de l’Europe. On rappelle sans cesse que la Grèce est le creuset de la culture, le berceau de la démocratie et de l’Europe spirituelle. Mais cela remonte aux temps d e Socrate, de Platon et d’Aristote. Qu’a la Grèce d’aujourd’hui de commun avec ces philosophes immortels qui ont forgé la matrice de l’Europe. Rien, absolument rien.