La forte réaction de la Banque Centrale Européenne face a la voyoucratie du nouveau gouvernement grec
Les deux représentants du nouveau gouvernement grec, à savoir le premier ministre et son ministre des finances, ont dû en rabattre ; goguenards, à la limite de l’insolence, ayant presque l’injure aux lèvres à l’égard d’une Europe qui les maintient en vie grâce à des perfusions d’argent frais depuis de nombreuses années, nos deux gaillards se sont vu rappeler à la triste réalité : ils ne narguent plus l’Europe qu’ils croyaient pouvoir domestiquer en lui faisant peur et en menaçant de quitter la zone Euro (que ne le font ils !!) ; ils sont désormais au pied du mur. Et ce, grâce à la mâle décision du directoire de la BCE de Francfort qui a mis le holà : cela suffit, les défauts et les dettes impayées de la Gr !ce au cours des siècles. Cela commence à bien f aire : imaginez vous un débiteur qui ne veut plus honorer sa signature, se dérobe à ses engagements, vous rend visite les mains dans les poches, la chemise à l’air, sans cravate et qui, de surcroît, entend vous dicter à vous, son créancier, votre conduite !! La BCE a pris la mesure qui s’imposait et qui met le doigt sur la veine jugulaire de ce gouvernement d’extrême gauche qui, je le répète, ne tiendra pas : on n’honore plus les bons du trésor grec, en clair, les banques grecques vont manquer de liquidités et l’Etat n’aura pas d’argent pour payer ses fonctionnaires. Les électeurs grecs ne vont pas tarder à réaliser ce que leur coûte ce vote aussi imprudent qu’inexplicable. Les premiers résultats ne se sont pas fait attendre : les deux Grecs qui visitent l’Europe pour se faire entendre ne parlent plus d’effacement de leur dette mais de sa simple renégociation. La différence est de taille mais les modalités qu’ils proposent sont inacceptables : indexer les remboursements sur le taux de croissance du pays est une aimable plaisanterie que les sages de BCE n’ont pas du tout appréciée. D’où leur réaction. Les deux commis voyageurs grecs qui se croyaient tout permis ont vu leur marge de manœuvre se réduire pour disparaître complètement : la BCE leur a rappelé la situation dans laquelle ils se trouvent : le défaut de paiement, la ruine du pays et l’insolvabilité absolue. Je gage que ce sont les gouverneurs allemands qui ont eu gain de cause à la BCE. Ils ont ramené les Grecs à l’humus, ils leur ont rappelé leur situation. Ce n’est pas la faute des Européens si le pays en est là. Ce billet est certes un billet d’humeur mais il se justifie nettement par l’arrogance insupportable de quelques individus qui ont hélas le destin de leur pays entre leurs mains. En conclusion, je ne vois pas comment cette extrême gauche grecque pourra redresser le pays et se maintenir au pouvoir. Excédés, soumis à une saignée à blanc, contraints de vivre à l’étroit dans tous les domaines, les électeurs grecs se sont laissés mener par le bout du nez par une bande d’aventuriers auxquels il faut aujourd’hui rappeler les règles de base d’une économie saine. Dommage, car on aurait pu épargner aux Grecs une telle épreuve. Ils auraient pu se l’épargner eux-mêmes. Ils ne l’ont pas fait : ils ne peuvent s’en prendre qu’à eux-mêmes…