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  • L'armée tcahdienne, seul rempart contre Boco haram

    L’armée tchadienne, seul espoir de l’Occident contre Boco haram

    Cela se confirme, cette armée du Tchad est la plus aguerrie, la mieux entraînée et aussi la plus disciplinée des armées africaines. Elle s’est formée elle-même, mais depuis quelque temps elle reçoit le soutien décisif de l’armée française qui a installé son PC opérationnel dans sa capitale N’djamena. Il y a quelques jours les hordes de Boco haram ont attaqué un village tchadien semant la destruction et la mort sur son passage. Les assaillants ont surpris les villageois dans leur sommeil, ils ont abattu les bêtes et les survivants n’ont dû leur salut qu’à la fuite. L’armée tchadienne a donc toutes les raisons de se battre et elle le fait courageusement. C’est la seule à avoir pu affronter les rebelles islamistes victorieusement sur le terrain. C’est la seule qui, dans un convoi de plus de quatre cents véhicules, s’est lancée dans le Niger et attaque Boco haram.

    Les autres armées africaines sont de simples gardes prétoriennes appelées à faire des coups d’état. Lorsque ces gouvernements se disent prêts à envoyer des troupes au combat, ils ne disposent ni d’équipement ni de moyens de transports pour envoyer leurs troupes sur zone. L’ONU s’en est bien rendue compte.

    La stratégie du groupe islamiste est de chasser les Occidentaux hors d’Afrique et d’instaurer la shari’a sur place. On se demande avec quel argent, avec quels moyens ces terroristes, violeurs et kidnappeurs de jeunes écolières, peuvent acquérir tant d’armes, voire même des véhicules blindés et des chars d’assaut. D’ailleurs, l’armée tchadienne a récemment exhibé un de ces véhicules pris à l’ennemi.

    De partout monte la menace des intégristes. D’Afrique noire, du proche Orient, les foyers de la rébellion prospèrent. On ne peut rien faire sans l’appui et la participation des USA. Mais ce pays n’a plus à sa tête des hommes d’Etat dignes de ce nom. L’élection d’Obama fut une erreur que les USA paieront pendant des années. Leur inaction en Afrique, leur impéritie au Proche Orient couteront cher. Quand ils se révèleront, ce sera trop tard. Avec tous ces milliards investis en Irak, ces pertes en vies humaines, des deux côtés, voilà où nous en sommes, uniquement parce qu’Obama a voulu adopter une posture de démocrate…

    Une stratégie de repli n’est pas compatible avec le statut de grande puissance. Puissent les mois qui restent à Obama à la tête des USA passer très vite.

  • Le Front National est il vraiment le premier parti de France?

     

    Le Front National est il vraiment devenu le premier parti de France?

    C’est peu probable, même en s’en tenant à l’objectivité la plus parfaite. Certes, le vote FN n’est plus exclusivement protestataire mais est devenu un parti d’adhésion. Non pas au programme socio-économique de ce parti, qu’on ne connaît toujours pas, avec exactitude, mais c’est l’expression d’un malaise persistant des couches sociales les plus défavorisées et d’une classe moyenne inférieure qui s’est paupérisée à la suite d’une crise interminable. C’est cela qui crée le trouble et renforce l’idée chez certains que tous les partis ont failli, qu’ils pensent qu’à eux, qu’ils vivent bien mieux que leurs mandants et qu’il serait temps, toujours selon ces gens, de donner enfin sa chance à ce parti qui n’a jamais eu le pouvoir. Ce qui explique que sans rien faire, ni rien dire, sans même apparaître fréquemment sur les écrans des télévisions, Marine monte, grimpe dans les sondages, par un effet quasi mécanique. Ce n’est pas plus compliqué que cela. D’où l’affolement légitime du gouvernement actuel qui réalise, un peu tard, qu’on atout essayé contre le FN, mais en vain. Que faire ? Résoudre les problèmes posés par la crise. Or, cela ne dépend pas que du gouvernement actuel et même un autre ne s’en serait pas mieux tiré.

    Quant à la possibilité pour Marine de devenir chef de l’Etat, cette hypothèse n’est plus du tout écartée d’une revers de main. Elle n’est plus fantaisiste.

    La première chose à faire est de rassurer les Français et de leur faire comprendre qu’ils sont chez eux en France.
    Allez dans la rue, sortez dans les marchés, écoutez les conversations dans les bars et les restaurants, et vous verrez que les gens se posent la question quand ils prennent le métro, se promènent ou rentrent chez eux.
    C’est un peu triste, mais faire ? Le gouvernement fait ce qu’il peut.

  • Inquiétudes au sujet de l'Egypte

    Inquiétudes au sujet de l’Egypte

    Visiblement le maréchal-président qui a pris le pouvoir sur les bords du Nil ne parvient pas, à l’heure qu’il est, à ramener le calme dans son pays. Un terrorisme qui n’est pas résiduel continue de sévir en Egypte, notamment au Caire et aussi dans le Sinaï où des branches d’Al quaida et de l’Etat islamique s’implantent de plus en plus.  Depuis quelques jours, on a même appris que les élections législatives prévues pour une date assez proche, venaient d’être repoussées sine die. Ce n’est pas un bon signe et cela prouve que la normalisation, à défaut du calme, n’est plus à l’ordre du jour.

    La position stratégique de l’Egypte en fait un facteur essentiel dans la région et même dans l’ensemble du monde musulman. Ce pays a toujours occupé la première place grâce à superficie et à sa population qui approche les 90 millions d’habitants. On se souvient qu’il a toujours réussi à rétablir ses positions et à regagner le terrain perdu : lorsqu’il signa une paix séparée avec Israël, ce pays fut mis au ban de la nation arabo-musulmane, mais petit à petit, il s’est rétabli et aujourd’hui nul ne songe plus à lui contester son rôle pilote.

    Mais la chute du président Moubarak a ouvert une longue période d’instabilité avec l’élection du chef islamiste que l’armée, après un temps d’observation assez long, a fini par destituer. Ce coup d’Etat ne semble pas avoir ramené le calme et la stabilité. A preuve, l’achat massif d’armes par l’Egypte qui aurait plutôt besoin de la création de nouvelles richesses. Dans la région, les choses ne s’arrangent pas et l’Egypte a été contrainte d’adopter une attitude très dure à l’égard de l’enclave de Gaza, dont les dirigeants sont accusés d’attaquer ou d’aider à attaquer l’armée égyptienne dans le Sinaï.

    Que l’Egypte le reconnaisse ou non, il y a dans la population des soutiens au Hamas et aux Palestiniens.

    La répression ne suffit pas. Il faut aussi une solution politique.