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  • Peut on encore faire confiance aux Américains après leur lâchage de Kaboul ?

    Peut on encore faire confiance aux Américains après leur lâchage de Kaboul ?

     

    Le monde libre n’en croit pas ses yeux. Les puissances occidentales regardent, l’air stupéfait , ce qui passe dans la capitale afghane. Un horrible spectacle, mais par-delà l’étonnement et l’effarement, c’est l’attitude d’un président US issu du parti démocrate qui interroge : peut-on encore faire confiance aux États Unis d’Amérique qui, comme cela, au beau milieu du gué, lâchent un allié qu’ils ont tenu à bout de bras depuis plus de vingt ans. Et la question qui se pose concernant l’état d’Israël est assez angoissante : peut-on encore faire confiance à un président des USA ? Ne court on pas le risque de se retrouver sur les chemins d’un exil honteux, comme le président afghan qui a dû s’enfuir dans un pays voisin pour sauver sa vie, lui qui se croyait soutenu et défendu par l’hyperpuissance ?

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  • Abraham Bibago, La voie de la foi, II

    Abraham Bibago, La voie de la foi, II

     

    Dans un précédent article, je me suis penché sur les idées générales de la pensée philosophique de cet auteur qui n’a pas attiré sur lui la lumière, peut-être parce qu’il s’est contenté d’achever une synthèse de la philosophie du Guide des égarés de Maimonide. Il n’a pas fait preuve d’une grande originalité, même s’il a tenté de revisiter les sources de son maître, se voulant un simple épigone de ce dernier qu’il défend contre les attaques dont il iut l’objet. En tout état de cause, il dresse un bilan remarquable de la philosophie juive dans l’Espagne d’avant l’expulsion. Nous ne connaissons pas avec certitude sa date de mort, mais il est probable qu’il ait quitté ce monde vers 1489 / 90.

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  • Révélation face à la Raison IVe partie

    IVeme partie

     

    Changeons d’univers pour passer dans le monde de la kabbale qui n’attendait que son heure, tapie dans l’ombre de quelques intellectuels déçus par l’intellectualisme froid du maimonidisme.

     

    Nous allons voir à présent comment le courant ésotérique juif, l’univers de la kabbale, a réagi à cette spiritualisation de l’héritage biblique par un représentant  juif d’Aristote, Moïse Maimonide. Par un subtil mouvement de balancier dont l’histoire juive semble avoir le secret, celle-ci empêche d’aller trop loin dans un sens ou dans l’autre. Au Guide des égarés de Maimonide fait face le Sefer ha-Zohar dont Moïse de Léon est l’auteur de la partie principale au XIIIe siècle. Ce même Moïse de Léon, on en a la preuve formelle, avait commandé à un scribe un exemplaire du Guide afin de l’étudier de près ; mais il s’en écarta à cause de son intellectualisme froid qui le rebutait. Il opta pour l’exubérant symbolisme kabbalistique qui envoûtait tous ceux qui s’en approchaient. Déjà Abraham ben David de Parquières (de son acronyme hébreu RaBaD), issu des nombreux cénacles kabbalistiques où l’on interprétait la Tora selon des critiques autres que rigoureusement  rationnels, avait adressé au Guide des remarques critiques (hassagot) . Notamment concernant le dogme de l’incorporéité divine dont Maimonide avait fait son principal cheval de bataille. Rabbi Abraham ben David dira qu’il a connaissance de savants autrement plus illustres que l’auteur du Guide et qui admettaient en leur créance la corporéité divine… Il faisait ainsi allusion à un mystérieux petit écrit qui circulait jadis dans certains milieux lettrés, Iggérét shiur qoma (Epître de la mesure de la taille ou du corps).

     

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