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Vu de la place Victor-Hugo - Page 1484

  • Les émissions sru l'antisémitisme sur France 3

     

      Hier soir, mercredi mais aussi mardi soir, quoique plus tardivement, la troisième chaîne publique de la télévision française a publié un passionnant reportage sur l'histoire d'amour (entrecoupée de pariodes de désamaour) entre la France (et/ou l'Europe) et les juifs. Il s'agissait d'un documentaire plutôt bien fait, présentant des images d'époque et des interviews d'acteurs politiques culturels et artistiques.

      Si on laisse de côté quelques personnalités incontournables qui ont l'art de si'mposer dans ce genre d'émissions et qui, habituellement, ne font guère de déclarations impérissables, c'est incontestablement l'avocat et ancien ministree socialiste Robert Badinter qui s'est détaché du lot, non point par des effets de manches ou des mouvements de menton dont sont coutumiers els avocats, mais par u ne très haute tenue morale et une incontestable dignité. L'émotion, palpale, n'était guère feinte car l'homme parlait de son enfance malheureuse durant l'Occupation.

     De uqoi s'agissait-il? Il s'agissait de montrer la compatibilité ou l'incompatibilité de l'identité juive et de la culture européenne. Ce qui revient à poser la question de l'antisémtisme.

        Pour les juifs de France, ce fut assurément l'affaire Dreyfus qui marqua un tournant dans l'histoire de notre pays. Ensuite, il y eut une période d'antisémtisme plus ou moins diffus qui atteignit des sommets avec Drumot et Louis Ferdinand Céline. Vinrent par la suite la seconde guerre mondiale avec le nazisme et la sinistre solution finale.

     Mais l'originalité de ce document tient au fait qu'il ne s'arrêtait pas là: il envisageait aussi la tranasplanation des juifs d'Algérie, du Maroc et de la Tunisie (et même d'Egypte) après la décolonisation. De là, les auteurs remontaient aux troubles antisémites sous le gouvernement socialiste de Lionel Jospin dont une partie de la population maghrébine était largement responsable en raison des affrontements entre les Palestiniens et les Israéliens.

     On ne peut pas résumer en si peu de lignes l'émotion, la crainte, l'angoisse transgénérationnelle exprimées par les enfants des Déportés qui sont désdormais des octogénaires ou au moins des septuagénaires. Et comme je le notais plus haut, c'est Robert Badinter, juriste froid et pointilleux, qui, cette fois-ci, ne maîtrisait guère son émotion.

     C'est la première fois qu' l'on voyait un homme, au soir de sa vie, livrer ses réflexions sur l'antisémtisme qu'il qualifia de «la chose la plus inepte, la plus stupide» qui soit. Un moment d'émotion aussi où l'homme ne maitrisa pas ses sanglots en évoquant le souvenir du père tant aimé et tant attendu, mais qui ne revint jamais de déportation. La phrase qui fit fondre en larmes le fils orphelin, après plus de soicxante-cinq ans de deuil,  fut qu'il «ne s'était jamais résigné à la disparition… de son père»

     Dignité et retenue malgré l'émotion: l'épisode où Badinter évoquait l'amitié ou quelque chose d'approchant entre François Mitterand et Bousquer. Au mont Valérien, Bandinter avait pourtant dit aux jeunes juifs ayant sifflé Mitterrand: «Vous m'avez fait honte…» Badinter ajoute aujourd'hui qu'il téléphona au Président de l'époque pour s'expliquer avec lui.  Il se retint et ne dévoila pas la teneur de leur entretien téléphonique qui fut sans doute orageux. 

      C'est vrai, l'antisémitisme comme toute autre forme de racislme, est une morbidité de l'âme. Vers la fin du XVIIIe siècle, Johann Gottfried von Herder, ministre protestant du culte, excellent hébraïsant et fin connaisseur de la poésie sacrée des Hébreux, disait qu'n jou viendrait où en Europe nul ne demanderait plus qui est juif et qui est européen… Comme si les deux s'excluaient mutuellement. Et pourtant l'Europe est plus une culture qu'un continent. Sa vraie constitution éthique est le Décalogue

     A voir ce ce documentaire si poignant et si émouvant par moment, à écouter Badinter, pourant gâté par l'existence (grand avocat, ministre de la justice, garde des Sceaux et Président du Conseil Onstitutionnel) on se disait que ce jour n'était pas encore arrivé…
     

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  • L'affaire de l'arche de Zoé.

     

      L'heureux dénouement de l'affaire de l'Arche de Zoé nous comble de joie même si nous avons quelques questions à poser. Le président Sarkozy a une nouvelle fois payé de sa personne et ramené les prévenus afin qu'ils rendent compte à la justice française.  Cette affaire n'est pas claire. D'un côté, des gens voulantt adopter des enfants, souhaitant les tirer de la misère, parfois même les sauver d'une mort quasi certaine. De l'autre, des familles tcahdiennes -et surtout le gouvernement de ce pays-  qui menace, agite des problématiques angoissantes (suspicion de pédophilie)… Et soudain, c'est le coup de baguette magique! le président Sarlozy ramène tout ce petit monde dans son avion. Bravo. Mais attention aux règles inetrnationales de l'adoption. On doit agir au plein jour et ne pas abuser les gens.

      Sauver des enfants, oui; les instruire, les nourir, leur donner un avenir, oui. Mais en respectant les règles.
     

  • Il y a deux ans, les émeutes dans nos banlieues

       Avons nous tiré les leçons des événements qui ont mis sens dessus dessous nos banlieues, il y a deux ans, jour pour jour, lorsque deux adolescents, se sentant ou se croyant poursuivis par les policiers se sont imprudmment réfugiés dans un transformateur électrique, entraînant ainsi leur mort par électrocution? Il faut prendre garde aux conséquences de ce drame.

      Je dois tout d'abord m'incliner devant la mémoire des victimes, deux jeunes enfants des banlieues, j'adresse à leurs parents, à leurs proches, à leurs amis, à tous ceux qui les ont aimés, mes condoléances les plus sincères. Mais j'ajoute, dans le même souffle, qu'il faut revoir les antécédents et les conséquents (comme on dit en philosophie) de ce drame.

      Lorsque le pouvoir actuel dit qu'il faut une immigration choisie, il est fondé à le dire. Au fond, comment peut-on accueillir des gens, venus d'ailleurs, sans les préparer suffisamment, sans les former, les sensibiliser aux valeurs de notre socio-culture et les prendre en charge dans toute la mesure du possible?

     Sans dire, comme Goethe, que nous préférons l'injustice au désordre, il faut bien reconnaître que les incendies, les attaques, les vols, les embuscades, bref, la transformation de nos grandes cités en zones de non droit, était inadmissible. Les torts, malheureusement pour nous, sont partagész. A partir du moment où nous acceptons des gens chez nous, nous devons veiller à les intégrer de notre mieux. Mais, en face, il faut aussi que nous réponde une volonté aussi forte d'intégration. Or, ce n'est pas le cas. Et je laisse de côté le ferment de la discorde implanté dans les cités par les islamistes…

     Espérons que de tels incidents ne se reproduisent plus jamais. Espérons que les deus secrétaires d'Etat Mesdames Amara et Yade feront avancer les choses dans la mesure du possible.

     Ce sera la meilleure façon d'honorer la mémoire des deux victimes. La France, chaque fois que ses moyens le lui ont permis, a été juste et généreuse.