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Vu de la place Victor-Hugo - Page 1486

  • Tensions entre la Turquie et l'Irak

     

      Grâce aux travaux du célèbre spécialiste de l'empire ottoman Bernard Lewis, le public savant est informé de ce qui s'est passé en Turquie  depuis des siècles. Ce savant hjstorien et islamologue ne cache pas sa bienveillance à l'égard de la Porte Sublime, même si bienveillance ne signifie pas parti pris.

      Il demeure que la Turquie, grand pays et grande nation, pose un certain nombre de problèmes que l'on s'est bien gardé de résoudre ou simplement d'aborder: ceux-ci ont pour nom  les Arméniens et les Kurdes. Aujourd'hui, ce sont les Kurdes du PKK, repliés du côté irakien, qui n'hésitent  pas à faire d'audacieux coups de main en Irak, infligeant à l'armée turque des pertes en vies humaines.  Au point que ce pays veut légitimement protéger ses frontières et ses concitoyens en pourchassant les agresseurs même sur le territoire irakien.

     Si cela devait se prduire, on imagine le désordre qui en découlerait…  Mais, en y regardant de plus près, la Turique devrait se méfier et réfléchir aux raisons qui poussent certains à l'engager, contre son gré, dans le bourbier irakien.  N'ayant pas les énormes des USA, elle ne pourrait ni mater une rébellion ni occuper une portion de territoire…

      La question qui se pose est la suivante: qui a intérêt à impliquer les Turcs dans le bourbier irakien?
     

  • Vladimir Poutine et l'Iran

     

      Selon l'éditorialiste du Figaro du Samedi 20 octobre, les USA et l'Iran vont droit à la confrontation armée, due à une multitude de facteurs. Mais dans son analyse, ce journaliste examinait avec discernement l'attitude fort ambigüe du président russe qui a bien saisi que l'un des leviers à sa dispaosition contre les Occidentaux était justement constitué par la politique de son  pays vis-à-vis de l'Iran.

      Il y a de fortes chances pour que  les Russes soient aussi inquiets que l'Ouest des réelles intentions de Téhéran. Ils savent que contrairement aux calculs du  président iranien, les USA ne sont guère affaiblis par le maintien de l'ordre en Irak et que  tant la Navy que l'US Air Force ne sont pas impliqués dans cette opération. Partant, ils pourraient être déployés à plein régime contre les installations nucléaires iraniennes…

     Il y a fort à parier que dès que les Américains décideront de passer à l'action, ils offriront suffisamment de contreparties à Moscour qui fera alors volte-face et ne s'opposera plus aux sanctions. Certains indices, encore menus, le prouvent: les problèmes financiers invoqués par les Russes pour justifier l'interruption des travaux de la centrale nucléaire ne sauraient faire illusion.

     Certains mouvements en Iran même montrent que ce pays, habitué à des subtilités exégétiques millénaires, n'est pas monolythique et se rend de plus en plus compte de la régression que lui a infligé en vingt ans le régime des Mollahs… 

     Il faut éspérer que nous n'irons pas vers un conflit armé même si le point de vue de M. Mohammend al-Baradei péche par excès d'optimisme et semble dicté par des motivations extra-professionnelles. C'est à se demander parfois si elles ne seront pas, à terme, contre-productives…
     

  • La réunion internationale sur le Proche orient

       Encore une conférence internationale sur le conflit israélo-palestinien! A quoi pourra-t-elle bien servir? On en souhaite le succès, indubitablement mais l'on sait, d'expérience, que chaque fois qu'une avancée se profile à l'horizon, un extérmiste, notamment palestinien, fait exploser une bombe ou commet un acte terroriste qui pulvérise autant les victimes que les résultats obtenus par la négociation…

       L'imbrication des deux territoires, israélien et palestinien est telle, la distance des lieux si rapprochées que l'on n'arrivera à rien tant qu'il n'y aura pas dans le cœur et l'esprit des Palestiniens et du monde arabo-musulman, en général, une acceptation pleine et entière de l'existence d'Israël. Sait-on seulement combien de kilomètres séparent le mur des lamentation à Jérusalem de la cisjordanie? Fort peu…  Et les missiles qui pleuvent sur certaines parties d'Israël le prouvent.


       Et puis, les futures élections présidentielles en Amérique approchent, rendant l'administration Bush assez inefficace et les candidats à l'investiture très frileux… Comment sortir de cette nasse? Il faut se pencher enfin sur les racines religieuses de cette guerre qui n'en finit pas.