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Vu de la place Victor-Hugo - Page 1485

  • Nicolas Sarkozy et la révolution écologique

     

      Peut-on dire, après la série d 'annonces par le président français, que l'écologie a vraiment intégré le programme politiques des grands partis? Même si certaines réactions sont plutôt dubitatives, on peut raisonnablement faire confiance à cette nouvelle prise de conscience. Les intentions sont bonnes, les résolutions sages, mais où sont les moyens pour les mettre en oeuvre ? La situation budgétaire est telle que cela risque d'être difficile.

     Il y a plusieurs écueils que les Français ne perçoivent pas vraiment comme tels. Au lieu de se jeter à corps perdu dans des mouvements revendicatifs incessants, on devrait réaliser que le pays a besoin (urgemment) de réformes et que ceci nécessite des sacrifices.

     C'est une révolution qui nous attend. Durant des décennies, l'esprit français a méconnu les réalités environnementales, les nécessités écologiques, le développement anarchique et ses conséquences que nous payons aujourd'hui. Il faut donc un consensus qui transcende les partis. C'est l'avenir de tous qui est en jeu.
     

  • Le Grenelle de l'environnement

     

      En France, tout ce qui se fait doit, pour réussir, prendre des accents ronflants. Ce n'est pas une manière de dénigrer ce qui se prépare, tout au contraire, c'est seulement pour expliquer le recours à ce nom de rue du VIIe arrondissement de Paris, devenue un célèbre symbole des négociations après les grèves de mai 68…

      Le président Sarkozy a tenu sa promesse en organisant ce grand forum de l'environnement qui nécessite le concours de tous. Ce ne sera pas facile car cela suppose une réforme profonde des mentalités. Et cela affecte tout: le social, le politique, l'économique (surtout) et le financier. Il faudra rouler moins en voiture, développer les transports en commun, mieux trier les déchets domestiques, bannir autant que faire se peut les gaz à effet de serre, etc… Bref, un véritable changement dans notre mode de développement et à terme un type nouveau de civilisation.

      C'est dire combien les mesures qui seront adoptées doivent être acceptées par tous. C'est là l'unique chance de succès.
     

  • La visite d'Etat de Nicolas Sarkozy au Maroc

     

     Ainsi la première visite d'Etat du président français aura été destinée au Maroc, allié traditionnel de la France qui y exerça un protectorat jusqu'en 1954, date à laquelle le grand père du monarque actuel, Mohammed V, revint d'exxil et gravit les marches du trône.

     Cette visite est un succès si l'on en juge par les résultats des entretiens strictement politiques (lutte contre le terrorisme, l'intégrisme, l'immigration clandestine, l'union méditérranéenne, le dialogue euro-méditerranée et le conflit israélo-palestinien) et par les contrats signés: près de trois millirads, dont un TGV! Jusqu'à présent, suele la Corée du sud avait jeté son dévolu sur le TGV; le Maroc vient donc grossir les rangs des clients potentiels.

      Cette amitié, cette connivence entre la France et le Maroc n'existe pas avec d'autres anciennes colonies frnçaises, et surtout pas avec les Algériens qui ne se défairent de l'occupation française, commencée en 1832, qu'en 1962! Plus d'un siècle, et pourtant les blessures sont encore vives, l'Algérie refusant de signer le fameux traité d'amitié avec l'ancienne puissance coloniale.

     En lançant aux chefs d'Etat des pays riverains de la Méditerranée une invitation pour le mois de juin 2008, Nicolas Sarkozy montre qu'il a de grandes ambitions pour le dialogue des cultures, des civilisatiosn et des religions. Il l'a souligné dans son discours devant le Majlis marocain.