Retour sur Donald Trump…
Les médias ont vraiment une drôle de façon de célébrer le premier anniversaire de l’investiture du président Trump. Ce matin encore, en plus de la mise en sommeil des administrations US en raison d’un désaccord entre les différents partis, certains se demandaient en France comme à l’étranger si Donald Trump ira au bout de son mandat ou même si on ne finira pas par le destituer… Jamais président US n’a été aussi brocardé, aussi haï, ni aussi persécuté par la presse, à la fois nationale et internationale. Pourquoi donc un tel mépris, une telle disgrâce ?
Cela pourrait tenir en une phrase : l’opposition entre la presse qui est un contre pouvoir et la presse qui se veut un véritable pouvoir avec lequel il faut compter. Mais cette revendication est exorbitante puisque les journaux, les télévisions et les radios ne tirent leur pouvoir d’aucune élection populaire. La presse scrute le pouvoir, elle en dénonce la face cachée, elle en révèle parfois les écarts les plus condamnables mais cela ne la prépare pas à l’exercer, ce fameux pouvoir. Et c’est là que surgit le conflit : la presse, notamment la presse d’opinion, n’a pas digéré qu’un président nouvellement élu bouscule ses bonnes vieilles habitudes, la rappelle à l’ordre, elle qui se croyait investie d’un magistère moral, distribuant blâmes et satisfécits, sans tenir compte de l’opinion ni du vote de millions de femmes et d’hommes.