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Vu de la place Victor-Hugo - Page 287

  • La disparition de France GAll: qu’est ce que l’âme d’une nation?

    La disparition de France GAll: qu’est ce que l’âme d’une nation?

    La nouvelle, tout à fait inattendue, a pris tout le monde de court, à l’exception des amis proches et des membres de la famille, conscients de la grave maladie dont elle souffrait. Dimanche, France Gall, cette chanteuse populaire qui avait presque épousé l’âme de la nation française et francophone, s’en est allée. Il nous reste ses chansons et des épisodes d’une vie d’où de graves épreuves furent loin d’être absentes.

    Pourtant, tous, je dis bien nous tous, avons fredonné un de ses airs qu’elle avait chantés avec tant de succès. Et ce qui nous préoccupe ici ce ne sont pas ses talents musicaux que nul ne peut contester, mais bien la rencontre avec toute une nation qui vit cette disparition un peu comme la mort d’un être cher, d’un être proche, d’un membre de sa propre famille. La même sensation, à un degré encore plus fort, fut éprouvée lors de la mort de Johnny, véritable ambassadeur, trésor vivant du bonheur de vivre français. Un artiste qui n’avait ni diplôme ji haut fait à son actif, si ce n’est –et ce n’est pas rien- avoir accompagné des millions de gens dans les moments de bonheur ou de tristesse de leur vie, s’être fait l’instrument de leurs sentiments, leur avoir donné force et vie. Et cela n’a pas de prix, car à leur mort, ces gens donnent l’impression que notre monde est dépeuplé, notre jardin secret saccagé par les aléas de l’existence. Au terme de toute vie, il y a la mort.

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  • La rage d’une certaine Amérique à l’égard de Donald Trump…

    La rage d’une certaine Amérique à l’égard de Donald Trump…

    Voilà une frange de cette Amérique de la côte est qui ne renonce pas ni ne renoncera jamais, à en croire l’engouement, le succès de librairie de ce livre (Fire and Fury) qui reprend pour titre une expression lancée par le président lui-même contre son homologue de Corée du nord.

    Avant d’aller plus avant, signalons les rétropédalages de la presse qui souligne depuis hier soir les limites rédactionnelles d’un journaliste (que je ne connaissais pas) qui n’en est pas à son coup d’essai. Certains reconnaissent qu’il aurait (je dis bien aurait) tendance à un peu enjoliver les choses et à les tirer dans le sens qu’il souhaite. Je l’ai entendu dire à la télévision hier soir, en substance : il est clair qu’après la parution de ce livre (le sien) Donald Trump sera obligé d’interrompre son mandat… Je ne sais pas s’il le pensait vraiment mais voilà un excellent argument pour la promotion des ventes. Ce qui n’a pas manqué d’arriver. Mais cela durera t il ? L’avenir, très proche, nous le dira. Mais je suis pour la liberté de la presse et chacun a le droit d’écrire, tant qu’il ne tombe pas dans la calomnie.

    Mais penchons nous une nouvelle fois sur cette haine, ce rejet passionnel par une certaine Amérique de son nouveau président, qui vient tout juste de passer sa première année à la Maison Blanche…

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  • Le sultan R.T Erdogan, un prince de l’arrogance à Paris…

    Le sultan R.T Erdogan, un prince de l’arrogance à Paris…

    On se souviendra de cette visite comme d’une prouesse diplomatique de très haut niveau, effectuée avec un certain succès par le président de la République. En effet, celui-ci était à la peine. Et cela se voyait, même sans lunettes. D’un côté, un visiteur arrogant, tutoyant les journalistes, prétendant leur apprendre leur métier, cherchant à les déstabiliser, de l’autre un président français cherchant ses mots avec soin mais disant les choses, notamment en ce qui concerne les droits de l’homme, la liberté des journalistes et son verdict sur les efforts de la Turquie pour rallier l’Union Européenne : c’est fini, le projet est mort et enterré. Les Turcs peuvent et doivent donc se contenter d’une sorte de clause de la nation la plus favorisée et de rien de plus. Certes, E. Macron n’est pas le premier à l’avoir annoncé orbi et orbi, il a été précédé par la chancelière Merkel, absolument inaudible ces temps ci… Il faut, disait-elle, geler les pourparlers, pourtant elle a abrité chez elle des millions de citoyens turcs dont une forte proportion a la double nationalité……

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