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Vu de la place Victor-Hugo - Page 288

  • Jerusalem dans la conscience juive…

    Jerusalem dans la conscience juive…

    Je commence par prévenir tout préjugé qui verrait dans cette chronique historique le résultat de je ne sais quelle propagande ou panégyrique en faveur de telle ou telle conception. Il s’agit ici, simplement, de faire une rétrospective sur le statut de Jérusalem dans la tradition juive et donc dans la conscience de ses adeptes. C’est l’imminente prise de position du président Donald Trump sur ce sujet épineux qui justifie le traitement de cette question qui est d’une sensibilité extrême.

    D’un point de vue purement historique, c’est-à-dire à l’écart de toute émotion, de toute référence à des écrits religieux, chargés d’affect, on ne s’explique pas les raisons objectives qui ont mené le peuple juif à mourir et à vivre pour Jérusalem, comme d’autres, il y a tout juste quelques décennies, avaient décidé de mourir pour… Danzig !

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  • Dieu, l’Eglise catholique et le libre arbitre…

    Dieu, l’Eglise catholique et le libre arbitre…

    Depuis hier, toutes les télévisions, tous les medias de France et de Navarre annoncent la nouvelle : l’église catholique procède à une modification de l’intitulé de la plus vieille prière de sa liturgie, le fameux Pater noster (en hébreu ; Avinou). La modification ou plutôt la rectification est minime, vue de l’extérieur, mais au plan théologique et doctrinal, c’est une véritable petite révolution.

    Procédons par ordre et examinons succinctement l’origine de cette vénérable prière qui exprime la foi naïve mais Ô combien profonde des croyants. Ce «Notre Père» se veut l’adaptation d’une oraison encore plus ancienne et qui lui servit de moule morphogénétique, le Qaddish hébraïque et juif qui occupe, depuis des temps immémoriaux, une place centrale dans la liturgie juive. Comme les premiers Apôtres et tous les premiers chrétiens ou judéo-chrétiens étaient tous des juifs, ils connaissaient, comme Jésus d’ailleurs, cette forme antique d’oraison et la récitaient sous ses différentes formes. Tous les spécialistes sérieux, hormis ceux qui, à l’instar de Marcion, refusaient de reconnaître la moindre racine commune entre le judaïsme rabbinique et le christianisme naissant, admettent cette filiation qui n’a rien de blessant ni de déshonorant. Après tout, les nouveaux adeptes du christianisme primitif n’avaient pas d’autre modèle, ils se saisirent de ce qui existait déjà et qui leur était familier.

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