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Vu de la place Victor-Hugo - Page 365

  • La cuisante défaire électorale de Madame Merkel: les réfugiés

    La cuisante défaite électorale d'Angela Merkel...

    C'était prévisible, la chancelière a fait violence au peuple allemand, pensant savoir mieux que quiconque où était était son bonheur et la bonne voie à suivre. La cinglante réponse des électeurs ne s'est pas fait attendre: elle passe en troisième position, après la SPG et surtout après l'Alternative für Deutschland.

    On a dit et répété que Merkel son,geait surtout à combler le déficit des naissances dans son pays, menacé de marasme économique et financier puisque la dénatalité avance à grands pas. Merkel a cru trouver la panacée en accueillant ce million de réfugiés, vrais et faux, ouvrant largement lmes frontières, oubliant que par là même, elle mettait en danger l'Union Européenne dans son ensemble.

    Elle s'est même arrogé le droit d'aller négocier avec M. Erdogan dont chacun connait la nature enflammée et imprévisible. Or, les Allemands n'aiment justement pas cette Unberechenbarkeit, cette impétuosité qui est intrinsèquement incompatible avec leur essence profonde. Et pourtant, elle a passé outre.

    Les résultats ne sont pas fait attendre. Das blib nicht lange aus. Elle a eu la monnaie de sa pièce. Les dirigeants de son parti ne vont pas le lui pardonner. Quant à ses alliés du SPD au gouvernement, ils en tireront un grand bénéfice. Mais le plis grave est à venir: Merkel fera perdre les élections législatives et donc le pouvoir à ses amis.

    C'est vraiment dommage car cette dame a un fort potnetiel (hochkarätig), elle l'a dilapidé sottement. Attendons de voir, mais c'est tout vu.

  • De la situation politique actuelle en France

    De la situation politique actuelle en France

    Le départ d'Emmanuel Macron, avant même le vote du budget ou du moins son adoption par le conseil des ministres laisse une impression d'impréparation et de confusion. Elle montre aussi l'état d'affaiblissement du président de la république. Jamais un président de la Ve république n'a été aussi isolé. Jamais, on n'a vu autant d'anciens ministres se liguer violemment contre celui qui les avait pourtant nommés au gouvernement.

    L'homme parait seul, entouré par une poignée de fidèles qui lui doivent tout mais qui ne représentent guère les forces vives de la nation. Les sondages sont toujours en berne et une absence au premier tour est envisagée de manière lancinante. Certains fidèles du président dénoncent des manœuvres visant à l'invalider, à l'empêcher de se présenter. Tout ceci est inédit.

    Mais le cas Macron est le plus grave: voici un jeune technicien de la finance, que personne ne connaissait il y a tout juste deux ans et que le président a tiré de l'anonymat qui se dresse contre lui, ne dissimule même pas ses ambitions et entend mettre un terme à la carrière politique de celui qui l'a fait connaître. On se souvent de la phrase pathétique du président lors d'une conférence de presse: Il (Macron) sait ce qu'il me doit…

    Par ailleurs, la candidature de Macron aux élections présidentielles n'est plus qu'un secret de polichinelle. Il a réservé des bureaux à la tour Montparnasse qu'il a lui-même visités. Il a pris des contacts pour financer sa campagne mais il suit à la lettre un échéancier précis: démission du gouvernement, marginalisation de l'actuel président et pour finir annonce de sa candidature.

    Mais le désordre et la cacophonie ne sont pas encore complets, il reste la réaction de Manuel Valls, mécontent de s'être fait la place par son rival de toujours. Va t il se laisser coiffer sur le poteau? Va t il lui aussi partir et faire acte de candidature?

    Les pires incertitudes règnent François Hollande va t il vraiment se représenter, ne serait ce qu'à la primaire? Voyez les candidats de gauche qui tendent lui barrer le chemin: Mélenchon, Montebourg, Hamon, Duflot, Lienemann, sans oublier quelques marginaux qui viendront une situation qui est déjà incompréhensible.

    Et il y a désormais Macron qui se veut au-dessus de tous les clivages. On prête au président actuel de redoutables capacités à tirer bénéfice même des situations les plus ambiguës; Je vaux bien, mais là c'est vraiment mission impossible, sauf sir…

     

  • Bacahr a la baraka

    Bachar el Assad a vraiment la baraka

    Il faut  le reconnaître car bien que Bachar se soit très mal conduit envers son propre peuple, bien que tous aient prédit sa chute imminente, il est toujours là, plus aucune défection de généraux n’est signalé et grâce à l’appui aérien et terrestre russe, ses troupes reconquièrent le territoire. Même l’Etat Islamique voit ses places fortes transformées en réduits assiégés qu’il est contraint d’évacuer, comme tout récemment Deraya.

    On se souvient encore des exclamations ineptes de Laurent Fabius qui confondait diplomatie et incantations. Il pronostiquait un effondrement du régime, sans même envisager l’alliance militaire de Bachar avec la Russie. Bachar n’est pas i idiot que cela, il a choisi les bons alliés et la bonne stratégie. Aujourd’hui, par le jeu des alliances, même les USA le défendent sans le reconnaître vraiment mais dans les faits, ils sont devenus ses alliés objectifs.

    L’Etat Islamique est en sursis. Même la Turquie qui était obnubilée par l’avancée de ses ennemis héréditaires kurdes attaque l’EI, ce qui allège considérablement la tâche de Bachar lui permettant ainsi qu’à ses alliés chiites libanais et iraniens de réduire à néant les djihadistes.

    Pour cet ophtalmologue de formation, c’est une résurrection, car plus personne ne fait de son départ un préalable. Fabius parti, la France elle-même n’en parle plus. Les Turcs ont eu d’autres préoccupations avec ce coup d’état avorté. Les USA leur ont donné un os à ronger en stoppant les Kurdes à une distance respectueuse de ses frontières et permettant aux Turcs de mener une petite incursion en Syrie pour refouler les islamistes.

    Pour me résumer correctement, le vent de l’histoire va dans le sens de Bachar. Il a vraiment la baraka : l’homme qui est partiellement responsable de la mort de près de 300. 000 personnes est toujours au pouvoir à Damas, son régime n’est plus menacé d’effondrement et les Russes et les Iraniens le soutiennent  efficacement.