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Vu de la place Victor-Hugo - Page 453

  • Le double jeu de Tsipras et de ses collègues

     

    Le double jeu de Tsipras et de ses collègues

    On ne s’interrogeait plus, et depuis bien longtemps, sur la duplicité du gouvernement grec actuel ni sur sa malhonnêteté flagrante. On savait bien à qui on avait affaire. Mais, en revanche, on ne savait pas qu’on était gouverné, dans tous les pays d’Europe, par des êtres naïfs, incapables de voir clair dans le jeu de politiciens retors, prêts à tout pour parvenir à leurs fins et déterminés à ne jamais tenir parole. C’est pourtant la preuve que vient d’administrer à la terre entière l’actuel premier ministre grec qui va entraîner tout son pays dans l’abîme au seul motif qu’il veut rester au pouvoir.

    En fait, ce qui arrive, c’est que Tsipras et ses amis révèlent leur vrai visage : ils ont menti aux Grecs, un pauvre peuple auquel on a menti des décennies durant et qui n’en peut plus. Dire qu’on fait un referendum alors qu’on a négocié des mois  durant et que l’on remet tout à la case départ, justifie les forts propos de Madame Lagarde appelant à un vrai dialogue d’adultes.

    Je ne comprends pas que les gouvernants européens se soient laissés attirer dans une véritable nasse par ces pirates grecs : on faisait semblant de parler d’une crise de liquidités mais en réalité les Grecs ne visent qu’une chose : la restructuration de leur dette qui est énorme. Or, ce morceau a déjà été joué et on ne va pas le remettre sur le disque ad nauseam. Cela doit s’arrêter et Madame Merkel a eu raison de dire NEIN.

    Le piège que Tsipras et ses amis voulaient tendre à l’Europe est abject : on parle avec vous, on arrive à un compromis mais on doit le soumettre au peuple en prenant bien soin de recommander à nos compatriotes de répondre par la négative. Fort de ce refus, on revient à Bruxelles pour dire : désolé, on ne peut pas aller à l’encontre de la volonté populaire, il faut changer de braquet, et on reprend tout depuis le début. Mais, dans l’intervalle, vous continuez à nous soutenir…

    Les Occidentaux ont enfin compris mais il a fallu que Tsipras et ses acolytes abattent leur dernière carte.

    Maintenant, il faut aussi balayer devant sa porte : les Grecs ne pourront jamais rembourser leurs dettes, ni privées, ni publiques. Ils n’ont rien à faire en Europe et encore moins dans la zone Euro. Ils doivent revenir à la drachme. Ils comprendront alors leur douleur. L’ordre public sera perturbé, il faudra dissoudre et appeler à de nouvelles élections au terme desquelles le parti de Tsipras sera laminé. La droite lucide et claire reviendra au pouvoir, mais Tsipras aura fait perdre à son pays un temps précieux.

    Dès lundi, la BCE cessera d’alimenter les banques grecques en argent frais et je rappelle que les Grecs ont déjà retiré près de six milliards d’Euro en moins d’une semaine. Tsipras devrait démissionner et reconnaître son échec.

    Après tout, le Portugal et l’Espagne ont survécu à la potion amère de l’UE. Pourquoi faire grâce à des pirates alors que les bons élèves ont souffert pour renouer avec un cycle vertueux ?

  • Les carcans administratifs de la France. Vers une uberisation de tous les secteurs économiques

    Les carcans administratifs de la France. Vers une ubersiation de l’économie

    Les scènes d’émeute qui se sont déroulées dans les plus beaux quartiers de Paris, en plein XVIe arrondissement et en bordure de Neuilly ont montré au monde entier la profondeur du mal français : une quantité rentes de situation, parfois même un quasi monopole détenu par des gens venus d’ailleurs, et refuse d’avancer avec son temps, en promouvant le futur au lieu de protéger le passé auquel on s’accroche envers et contre tout. De quoi parlons nous ? De catégories socio-professionnelles qui s’accrochent à lieur monopole, reçoivent mal leurs clients, ne leur ouvrent pas la porte du taxi, mettent leur radio exotique à fond, réclament à la clientèle étrangère des pourboires et ne sont pas vraiment polis. Nous parlons d’une bonne partie des chauffeurs de taxis parisiens. Tous ne sont pas comme cela mais une bonne partie se conduit de manière peu appropriée.

    Est il étonnant que les VTC, les Uber et autres se soient développés ? Non, ce n’est pas étonnant et le gouvernement s’est peut être trop avancé en leur faisant des promesses qu’il ne pourra pas tenir car c’est la justice qui aura le dernier mot. Le gouvernement n’avait qu’un objectif : éteindre l’incendie au lieu de faire respecter l’ordre public et d’imposer la liberté la liberté de circulation dans le pays tout entier.

    On n’a pas accordé l’attention qu’elle mérite à la déclaration du ministre Emmanuel Macron, depuis New York : en termes circonspect mais univoques, il a stigmatisé l’action de ceux qui veulent inverser le cours du progrès, vers la régression au lieu de la progression.

    Il faut fluidifier l’économie française, il faut que les monopoles qui enferment l’économie dans des carcans administratifs cessent. ET il faut en finir avec la culture typiquement française de la manifestation / paralysie qui consiste à tout bloquer jusqu’à qu’on obtienne satisfaction, même si les revendications sont exorbitantes.

    Lorsqu’un Américain, grand capitaine d’industrie, s’est dit  intéressé par la reprise d’un grande entreprise française dont deux cadres dirigeants avaient été séquestrés par des salariés en grève, il a aussitôt changé d’avis, ajoutant que dans son pays, ces kidnappeurs er séquestreurs seraient allés en prison…

    ON pourrait faire un parallèle avec les taxis ; le mouvement d’uberisation est irrépressible. C’est le sens de l’histoire : nous connaissons tous des gens qui ne prennent plus les taxis classiques et se tournent où des chauffeurs en costume et en cravate, vous ouvrent la porte, chargent les bagages, offrent de l’eau, ne demandent pas de pourboire… Même le paiement s’effectue par carte depuis leur siège social.

    Ce mouvement a fait des petits : tout un chacun s’érige en chauffeur de taxi pour arrondir des fins de mois difficiles. Comment faire ?

  • Le chritianisme peut-il exister sans le judaïsme?

    Depuis quelques jours un débat théologique divise, voire déchire les milieux religieux allemands : aujourd’hui même on en trouve un puissant écho dans les colonnes de la FAZ (Frankfurter Allgemeine Zeitung). Et ce débat n’est pas de nature purement théologique mais possède aussi d’indéniables implications sociales et politiques : l’église chrétienne doit-elle rompre avec la Bible hébraïque que les catholiques appellent l’Ancien testament et les plus charitables d’entre eux, le Premier Testament, afin de bien montrer que même si les Evangiles sont le livre sacré de la religion chrétienne, ce qui existait avant ne doit pas disparaître pour autant, même si la préséance lui a été retirée au bénéfice des écrits néotestamentaires.

    En fait, le pavé jeté dans la mare par un professeur protestant de théologie systématique, nommé Notger Slenczka, et qui pose de nouveau le statut de l’Ancien Testament dans la religion chrétienne, n’aurait guère attiré l’attention, s’il était intervenu en d’autres temps ( pas en cette période où un antisémitisme violent sévit dans plusieurs pays européens) et en d’autres lieux (ailleurs qu’en Allemagne où le passé récent ne peut pas laisser indifférent l’observateur objectif .)

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