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Vu de la place Victor-Hugo - Page 451

  • Comment l'Europe peut elle faire cesser les escroqueires grecques?

    Comment l’Europe fera t elle cesser les escroqueries grecques ?

    Au fond, c’est la seule question qui importe, les résultats du référendum comptent, de toute manière ils seront très proches, ni le oui ni le non ne pourra l’emporter largement et donner une légitimité renouvelée aux actuels négociateurs grecs. L’Allemagne, quant à elle, a déjà voté : elle veut la chute de Tsipras et comme on la comprend.

    Au sujet de l’esprit de ce triste sire, tout ou presque a déjà été dit : un dangereux pokerman qui négocie des mois durant et qui, pour finir, vous lance : eh bien, je rentre à la maison et j’attends les résultats d’un référendum… Mais il n’en avait jamais parlé auparavant, d’où la naïveté des Européens, Madame Merkel exceptée.

    Tsipras  n‘en est pas à son premier coup, il a dissipé l’esprit critique des Grecs plus d’une fois. Même l’intitulé de son référendum (que son Conseil d’Etat aurait dû invalider) n’est pas clair. Et comme il n’en est pas à un mensonge près, il s’en va répétant que dès lundi, il reprendra les négociations. Mais avec qui ? Madame Merkel qui donne le ton en Europe ne voudra sûrement pas se faire marcher sur les pieds une nouvelle fois.

    Il faut que vous sachiez ce que Tsipras eu le front d’exiger : il réclame Près de trente nouveaux milliards pour faire tourner la boutique, il exige un délai de grâce de 20 ans, sans garantie que des réformes seront faites : voyez vous le FMI, l’Euro-groupe et l’UE agir dans ce sens ? Cela irait à l’encontre de tout ce que ces comités ont fait jusqu’ici.

    En fait, tout en négociant sur un point, Tsipras pensait à tout autre chose : la restructuration de la dette (plus de 320 milliards !) : Or, cette dette est principalement entre des mains allemandes ; comment voulez vous imposer à l’Allemagne un nouveau sacrifice ? C’est impensable.

    En fait, on peut s’arranger avec la Grèce à condition que Tsipras et ses acolytes s’en aillent. Mais pour cela, il faut que le oui passe.

    Et rien n’est moins sûr. Tant pis pour la Grèce. La règle vaut pour tous : il daut payer ses dettes.

  • La Grèce: le choix entre Tsipras et l'Europe

    La Grèce : c’est ou l’Europe ou Tsipras !

    L’aventurier politique d’Athènes se rend enfin compte de sa bévue. Il a compris que les Européens avaient vu juste dans son jeu. Ils peuvent retourner son arme contre lui. En disant aux Grecs que s’ils donnent la majorité au non, ils en subiront les conséquences, toutes les conséquences. D’ailleurs, les soutiens au non s’érodent et il est fort possible qu’il l’emporte. Mais n’anticipons pas.

    Le vent du boulet a dû être très frappant puisque l’actuel ministre des finances grec a dit qu’il ne serait plus lundi à son poste si le oui l’emportait. Mais c’est une évidence, car comment pourrait il admettre ce qu’il s’entêterait à refuser depuis des mois.

    Mais même si le oui devait l’emporter, cela ne signifierait pas la solution de la crise grecque et surtout de la dette de ce pays. On ne doit plus faire référence à l’antiquité grecque pour attirer de la mansuétude : les Grecs d’aujourd’hui n’ont plus rien à voir avec l’ancien patrie de Socrate, de Platon ou d’Aristote. Regardez les actuels dirigeants, Tsipras et Varoufakis , rien dans leur comportement ou leur attitude  n’évoque les dignes maîtres de la pensée grecque.

    Un détail : je ne comprends pas que certains dirigeants européens continuent de se raccrocher à des négociations avec des gens de peu de foi. Je ne le comprends vraiment pas. Surtout quand ces mêmes dirigeants n’ont pas les moyens d’assumer leur politique.

  • DSK, le retour?

    DSK, le retour ?

    On le bien : en politique, on n’est jamais mort, sauf après une vraie mort clinique. Cet adage est en train de se vérifier avec DSK qui s’est enfin mêlé de la crise grecque et qui a livré sa solution personnelle dans twitter. Sa note a été visitée par plus de trois millions de personnes. Du jamais vu, comparable seulement avec les plus grands de ce monde. Style Barack Obama ou autres.

    Il n’en fallait pas plus pour que les journaux s’affolent. Il faut dire qu’ils cherchaient une mine à exploiter pour l’été. Cependant, nos étés ne ressemblent plus aux anciens du temps jadis. Aujourd’hui, il y a tant d’événements tristes et malheureux que toutes les plumes journalistiques aux démangeaisons bien connues trouvent à s’employer sans grande difficulté.

    DSK a t il intérêt à se replonger dans la politique ? Après tout ce qu’il a vécu, ce serait une éclatante revanche, notamment sur ceux qui l’ont moqué, trahi et abandonné. Il a eu des moments très difficiles, surtout le dernier en date concernant le procès du Carlton à Lille.

    Mais il faut bien reconnaître que ce génie, ce Mozart de la finance, s’est mal conduit : qu’on me pardonne cette légère ingérence dans sa vie privée. Au fond, on ne doit pas s’occuper de la vie privée, mais quand on est un personnage public, la vie privée ne l’est plus vraiment.

    Finissons par l’émission d’un vœu : que DSK fasse ce qui lui plaira, mais que désormais il adopte un mode de vie plus rangée, plus tranquille. S’il le souhaite, il peut mettre ses compétences au service de son pays. Il y a de fortes chances pour qu’en 2017 il soit, comme on dit, en situation. Nul ne peut jouer aux pythonisses comme la Pitie de Delphes.

    Attendons et voyons.