Habemus papam : mazal tov !
Tout à l’heure, parti faire un peu de sport pour vider ma tête de tous ces textes lus de et sur Buber, je me suis branché sur al-Arabiya quand soudain j’ai entendu dans la salle crier que la fumée de la chapelle Sixtine était enfin blanche. Et des cris de joie et de mazal tov accompagnaient la nouvelle.
Quelle leçon que cette élection d’un nouveau pape ! Mais peu d’enseignements ont été tirés par des journalistes qui ne sont pas à la hauteur. Aucun ne savait le latin, aucun n’était informé de l’histoire pluriséculaire de l’église, de ses pratiques, de ses rites… Aucun n’était en mesure de parler de l’esprit saint qui investit les hommes de Dieu, guide leur choix et réussit parfois à leur éviter les pires errements.
Près de six mille journalistes accrédités sur place sur le plus état du monde dont l’importance est inversement proportionnelle à sa superficie : pourtant, il occupe une place prépondérante dans ce monde dont il n’est pas vraiment puisqu’il incarne pour plus d’un milliard d’hommes la vérité de l’au-delà.
Espérons que le nouveau souverain pontife saura guider son église sur les pas de son éminent prédécesseur et que son pontificat soit jalonné de paix et de bonnes nouvelles pour toute l’humanité.