Gaza, vers un cessez le feu ?
Ce serait merveilleux, mais il ne semble pas qu’on en prenne le chemin. Ceux qui s’y opposent le plus, et ils ont des raisons de le faire, ce sont les maires des localités méridionales d’Israël qui vivent sous la mence constante des artificiers du Hamas. Il redoutent que le mouvement terroriste palestinien mette la trëve à profit pour se renforcer, reconstituer son stock d’armes et élargir sa main mise sur la population.
Que va-t-il se passer ? Même si l’on souhaite la paix, il faut être réaliste. Ce n’est pas une trêve ni un cessez le feut qui s’imposent mais d’authentiques négociations de paix avec les Palestiniens qui parleraient alors d’une seule voix.
Un effet positif, n’anmoins, le président égyptien a enfin pris conscience des réalités et réagit plus comme un chef d’Etat, lié par des obligations internationales que comme un militant d’une confrérie musulmane. Les USA lui ont fait clairement comprendre que l’aide à l’Egypte était suspendue à sa conduite et que le Congrès serait amené à supprimer cette aide si l’Egypte sortait de son rôle d’arbitre.
Autre enseignement de cette confrontation : l’assez bon score des missiles anti-missiles patriot qui ont détruit un certain nombre d’obus du Hamas.
Enfin, et c’est l’aspect le plus triste, le nombre de morts à Gaza. On se demande pour quelle raison la population n’impose pas la paix aux dirigeants du Hamas que Tsahal va sûrement poursuivre dans la bande afin de les chasser du territoire. C’est probablement l’objectif de l’offensive terrestre qui se prépare. Si Israël avait des raisons de s’en prendre au chef de la branche militaire, responsable de tant d’attentats et de la détention de Gilad Shalit, le Hamas, lui, a commis une erreur en ripostant. Il a donné à Benjamin Netanyahou une bonne raison de réagir fortement. Ce qu’il s’apprête à faire dans les jours qui suivent.