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Vu de la place Victor-Hugo - Page 736

  • Titre de la noteA qui profite la déliquescence actuelle de l’UMP ?

    A qui profite la déliquescence actuelle de l’UMP ?

     

    Jamais personne n’aurait pu ni su prévoir ce qui se passe actuellement à l’UMP. J’ai eu l’occasion, dès hier, de dire un mot de l’égo démesuré des hommes politiques dont la seule règle est de gagner ou d’être reconduit dans leurs fonctions électives. Sans mettre les deux protagonistes dans le même sac (passez moi cette expression) on sent bien qu’ils sont prêts à tout pour vaincre. On pourrait presque leur proposer de se retirer complétement de la compétition, pour qu’ils se clament. Mais le feront ils ? C’est très peu probable.

     

    Durant ce temps, la prévision (la prophétie ? de Marine Le Pen se réalise. Même s’il faut prendre les chiffres annoncés de manière triomphaliste cum grano salis, l’effet est incontestable : ceux de l’UMP qui sont pour un durcissement des lois libérales d’accueil des étrangers et pour la réduction drastique des mannes sociales de ce pays vont aller grossir les rangs du Front National.

     

    Et c’est la chose la plus inquiétante. Non pas que le FN se renforce, car cela est dans la nature des choses, mais qu’il devienne le pôle le plus important de la droit, c’est bien cela qui inquiète. Il faut un grand parti de droite dont le FN pourrait être l’éperon, une sorte de force qui le talonne. Mais pas l’inverse.

     

    Sans se risquer à faire des prophéties, on peut annoncer que des jours sombres nous attendent et que la France, en raison de la compétition mondialisée acharnée qui se poursuit, devra resserrer ses comptes, renvoyer chez eux un certain nombre de gens dont le FN considère qu’ils ne sont pas franco-compatibles. Et cela risque de provoquer des tensions. Mais une chose est sûre. La pression du FN ira en se renforçant. Pour  desserrer cette étreinte, assez délétère, il faudra changer. Et si l’UMP continue dans la même voie,  le FN a de très beaux jours devant lui.

  • Titre de la noteC’est Nicolas Sarkozy qui sort grand vainqueur de la crise à l’UMP

    C’est Nicolas Sarkozy qui sort grand vainqueur de la crise à l’UMP

     

    En dépit des nombreux rebondissements déjà survenus ou à venir, on voit bien que c’est Nicolas Sarkozy qui est à la manœuvre et qui l’a été depuis le tout début. D’abord, en empêchant l’élection d’un président du parti et en contraignant celui-ci à n’avoir qu’un simple secrétaire général, une sorte de chef d’Etat Major, chargé d’expédier les affaires courantes. Ensuite, en poussant M. Copé vers la présidence et en exigeant de lui, in petto, un engagement de soumission et de vassalité vis-à-vis de lui-même. Enfin, en intervenant dans la controverse pour imposer sa solution. En conclusion, quel que soit le nouveau chef de l’UMP, il sortira affaibli de cette lutte fratricide et sera poursuivi par cette tache qui obérera son travail futur. En d’autres termes, il ne pourra pas se présenter en 2017. C’est aussi l’une des raisons pour lesquelles NS a allégrement torpillé la mission Juppé qui fut mort-née dès les premières minutes et que personne n’a rien fait pour la ranimer…

     

    Quelle extraordinaire leçon d’anthropologie politique où le cynisme est roi. Vraiment., les hommes politiques, quel que soit leur bord, sont différents de nous, le commun des mortels. Leur ADN est autre : ils ne pensent qu’à une chose, diriger, dominer, gouverner.

     

    En fait, pour cette pallier cette difficulté, il ne faudrait pas seulement limiter le cumul des mandats, il convient aussi de limité leur durée : deux mandats pour toutes les charges de la présidence de la République à conseiller d’arrondissement.

  • Titre de la notQue faire pour sauver la Grèce ?e

    Que faire pour sauver la Grèce ?

     

    Je me demande ce que Socrate, Platon et Aristote auraient pensé de la mentalité des dirigeants actuels de leur pays ou simplement de leurs compatriotes d’aujourd’hui. Ces hommes qui portent dans leur esprit, sur leurs épaules, toutes les valeurs de l’Europe et de l’Occident, en une phrase du monde civilisé, ne se seraient jamais reconnus dans les tromperies et les flibusteries des dirigeants et citoyens actuels de la Grèce.

     

    C’est dire que les ravaudages d’hier par la commission de Bruxelles n’iront pas loin. Après avoir retenu leur souffle, les grandes instances internationales ont de nouveau signé des chèques à la Grèce, une tranche de plus de quarante milliards. Est-ce la dernière fois ? Sûrement pas. Ce pays ne pourra jamais rembourser quoi que ce soit à ses créanciers, publics ou privés. Rendez vous compte : on cherche à passer de 190 % à 120 % du produit intérieur brut du pays. Mais il faudra des décennies d’efforts et de sacrifices pour y parvenir.

     

    Ce n’est pas juste. La Grèce devrait être boutée hors d’Europe, ou, du moins, de la zone Euro alors que toutes les réformes annoncées n’ont jamais connu d’application sérieuse. Madame Merkel n’avait pas tort de commander à l’égard de ce pays une attitude plus dure. La presse allemande est allée jusqu’à dire que le contribuable européen n’avait pas à supporter les vols et les irrégularités des Grecs et de leurs gouvernements.

     

    Savez vous à combien de milliards se montent les avoirs d’armateurs grecs à l’étranger ? Largement de quoi remettre leur pays sur les rails. Rien qu’une réforme fiscale digne de ce nom changerait notablement les choses.. On en est bien loin.

     

    Pourquoi s’inquiéter ? L’Europe et les Allemands sont là pour payer.

    Et ils payent.