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Vu de la place Victor-Hugo - Page 890

  • Les laboratoires pharmaceutiques et la préservation de la santé

    Les laboratoires pharmaceutiques et la préservation de la santé : Vers une mercantilisme effréné ?

     

    C’est la question que nous sommes en droit de nous poser depuis au moins la journée d’hier, au cours de laquelle des révélations (justes ou inventées ?) ont paru dans la presse et qui accréditent l’idée qu’un certain laboratoire pharmaceutique aurait falsifié des rapports d’experts médicaux pointant les effets nocifs de certains médicaments.

    Pareilles nouvelles ou rumeurs figent le sang de ceux qui en prennent connaissance : ainsi un cardiologique qui préside une commission d’enquête de l’Assemblée Nationale sur les agissements de ce même laboratoire a insisté sur les méfaits qui lui sont reprochés allant jusqu’à dire qu’il n’excluait pas une mesure de nationalisation-sanction du dit laboratoire, en raison de ses mensonges répétés et du peu de cas qu’il ferait de la santé des hommes.

    Cette relation entre les professions de santé et l’argent m’ont toujours choqué, même si je comprends fort bien que la recherche privée, notamment des laboratoires, stimule et encourage la recherche menée par le secteur public, moins rentable et moins bien rémunéré, ce qui conduit les chercheurs à se vendre aux grands industriels. Loin de moi l’idée de le leur reprocher. Mais la santé n’est pas une marchandise comme les autres.

    Les faits incriminés aujourd’hui sont accablants, s’ils étaient avérés. Et quelle fut la motivation majeure de tous ces agissements peu recommandables ? Le profit. Celui-ci est nécessaire, mais il ne devrait pas reléguer à l’arrière-plan tout le reste, et notamment le soin des êtres malades.

    Certains d’entre vous penseront que je me berce d’illusions et que les hommes resteront ce qu’ils sont : insensibles, froids et calculateurs. C’est possible. Ce matin en prenant très tôt une tasse de café, j’ai vu France 24 des enfants du Soudan avec des yeux crevés, des bras arrachés par les bombes…… Insoutenable.

    Mais on nous a tant habitués à ce choc que nous le supportons, alors qu’il est littéralement insupportable.

    Cela me fait penser à un vers de Baudelaire qu’il faut comprendre dans son double sens : le cœur des villes change plus vite que le cœur des hommes… C’est ce que disaient les anciens prophètes d’Israël quand ils opposaient le cœur de chair au cœur de pierre……

  • Pitié pour Jacques Chirac. Non à l’acharnement judiciaire

    Pitié pour Jacques Chirac. Non à l’acharnement judiciaire

     

    Trop d’impôt tue l’impôt ! Trop de rigueur dans la poursuite de la justice tue la justice. Il faut laisser Jacques Chirac tranquille car il incarne une partie, un morceau de France. Qui oserait imaginer l’ancien chef de l’Etat déclinant, debout, devant un simple tribunal correctionnel, son nom, prénom, adresse et revenus ? Il faut savoir s’arrêter et juguler enfin cette haine sociale, cet esprit revanchard qui caractérisent tant, hélas, le Français moyen d’aujourd’hui, lequel se réjouit tellement de l’abaissement des puissants…

    Je n’ai pour l’ancien chef de l’Etat français ni admiration ni haine, je reconnais même qu’il fut assez cynique dans ses campagnes électorales et dans l’exercice du pouvoir. Mais ce n’est pas de sa faute, c’est la nature même du combat politique qui l’y a contraint.

    Je vois déjà un certain nombre de personnes hurler que la justice est la même pour tous, que nul n’est au-dessus des lois etc… Mais qui peut encore y croire ? Ce n’est pas vrai. Selon que vous pouvez rémunérer les meilleurs avocats ou que vous en êtes réduit à l’assistance juridictionnelle (AJ), vous n’avez pas la même justice. Il faut enfin le comprendre.

    En scrutant l’état de santé de cet homme qui a été le chef de l’Etat pendant douze ans, et qui aurait dû, soit doit en passant, s’arrêter dès la survenue de son accident vasculaire cérébral (AVC), on ne peut s’empêcher de méditer sur la vanité du pouvoir humain…

    La poursuite de la justice n’est pas l’acharnement judiciaire, de même que la bonne médecine n’est pas l’acharnement thérapeutique. Ce qu’une loi (humaine) a fait, une autre loi (humaine) peut le défaire.

    Laissez donc cet homme vivre en paix le temps que D- lui a imparti de vivre.

    Comme l’écrit le livre du Lévitique, je me montrerai grand et saint. Un si haut exemple dont les haineux et les méchants devraient s’inspirer.

  • La France, malade de ses politiques (Chirac, Strauss-Kahn etc..)

    La France, malade de ses politiques (Chirac, Strauss-Kahn etc..)

     

    L’idée de ce blog m’est venue, comme cela, en buvant une tasse de café, les yeux fixés sur l’écran de télévision, étonn de voir ce que notre pauvre monde nous réserve chaque matin que Dieu fait. Et voici que je contemple un Jacques Chirac titubant, cherchant appui sur l’épaule d’un de ses accompagnateurs. L’image me déplaît, je la trouve cruelle : voici un homme qui a effectué un demi siècle de carrière politique dans tous les ministères régaliens et douze années au sommet de l’Etat, concentrant entre ses mains l’esssentiel du pouvoir… Et regardez le aujourd’hui, poursuivi par une justice qui semble s’acharner, provoquant chez les Français une vague de sympathie pour l’ancien président.

    A mes yeux, nous devrions faire grâce à cet homme pour ses supposés péchés et classer l’affaire : mais reste le cas de ses co accusés : ferions nous une double justice, à la carte ? Là, la justice butte contre ses propres limites, il faut une autorité capable de lui dire de déroger à la règle dans certains cas…

    La France, malade de ses politiques ? Tout le monde pense à ce cher DSK qui a vraiment la baraka, il a réintégrer son intérieur douillet de la Place des Vosges alors qu’il y a quelques semaines, de sombres nuages bouchaient un ciel, le sien. Je me demande s’il réalise ou s’il est une sorte de gros bébé joufflu auquel sa mère (A.S.) pardonne tout, même ses frasques les plus douteuses. Mais lui au moins, respire la bonne santé et n’a pas l’aire de s’en faire trop. Curieux pays que celui-ci qui réagit de manière fort imprévisible.

    Je vous garantis que dans moins de trois mois, DSK sera de nouveau en vogue et entièrement fréquentable. Je ne dis pas que c’est bien, je ne dis pas que c’est mal. Je dis ce qui risque de se produire.