LA RENAISSANCE DE LA COMMUNAUTE JUIVE DE LA HAVANE
Après de si longues vacances, on trouve, au retour de pays lointains, une pile de journaux qu’il faut bien lire ou, à tout le moins, parcourir. Le premier texte à avoir attiré mon attention n’est autre que Le Monde Magazine du 30 juillet 2011 où figure, entre autres, un beau reportage sur la renaissance et la reconstruction de la communauté juive de Cuba, et plus spécialement de La Havane.
On ne va pas remonter à Mathusalem, mais on peut dire que Cuba, étant été jadis une colonie espagnole, il est évident que des juifs ou des Nuevos conversos y firent leur apparition dès les débuts. D’ailleurs, dans des pays voisins, l’Inquisition fonctionnait à plein régime puisqu’elle y pourchassait les nouveaux convertis désireux de redevenir ce qu’ils étaient après avoir atteint de lointains rivages où ils se croyaient à l’abri des persécutions. Certains historiens, se basant sur le nom de famille du dictateur cubain, vont jusqu’à dire que Fidel est un descendant de marranes. C’est possible qu’il ait une lointaine ascendance mais tout, dans sa vie comme dans ses activités politiques, tourne le dos aux doctrines juives…
En tout état de cause, aujourd’hui, la principale synagogue de la capitale cubaine a été reconstruite grâce à des fonds américains et de nombreux jeunes et moins jeunes renouent avec l’hébreu et les rudiments de la tradition juive. La journaliste, auteur de l’article, parle d’un office religieux du vendredi soir réunissant quelques centaines de personnes, en partie des touristes mais aussi des autochtones. Elle fait aussi état de cours et de conférences dispensés par des rabbins américains ou argentins, en raison de leur hispanité.
On parle aussi de l’aliya, l’émigration vers Israël. En dépit de la rupture des relations diplomatiques avec l’Etat juif depuis la guerre de 1973, les autorités permettent aux juifs qui le désirent de quitter l’île et de se rendre en Israël.
En somme, une renaissance que plus personne n’espérait. Ce peuple, le peuple juif, est un peuple monde, il est un organisme dont le centre est partout et la circonférence nulle part. Mais son centre de gravité a toujours été Sion, la terre d’Israël.
Même son histoire, l’histoire juive, montre un curieux mouvement de balancier dont elle a le secret : depuis Ezra et Néhémie, les deux dirigeants du peuple d’Israël durant la période perse -une période cruciale puisque c’est à ce moment là que fut arrêtée la version définitive du Pentateuque et compilés les deux livres des Chroniques- on assiste à des renaissances aussi inespérées qu’improbables !
Si les lois de l’évolution historique avaient été respectées, ils auraient dû disparaître et pourtant, ils sont toujours là.
Vu de la place Victor-Hugo - Page 894
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LA RENAISSANCE DE LA COMMUNAUTE JUIVE DE LA HAVANE
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Retour de vacances…
Retour de vacances…
Chaque année, c’est la même question qui se pose à l’issue de ce qu’il faut bien nommer la grande transhumance de l’été. C’est le retour de la marée bronzée, disait l’un de mes anciens éditeurs, grand moine dominicain devant l’Eternel. Il faisait allusion à tous ces visages bronzés s’abattant sur Paris et Genève dès les premiers jours de septembre et rivalisant d’accès plus ou moins direct au soleil.
Comment comprendre cette logique ? Nous vivons près de dix mois sur douze dans des lieux qui ne nous enchantent pas au plan climatique. Il pleut, le ciel bas est constamment gris, la pollution nous asphyxie, il nous faut, pour la plupart, près d’une heure, voire plus, pour accéder au lieu de travail et pourtant d’une année à l’autre, nous persévérons dans le même travers : attendre le prochain moment d’évasion…
Et lorsque nous pouvons enfin nous évader pendant quelques semaines, nous vivons totalement différemment.
Question : pourquoi ne pas faire cela toute l’année, pourquoi ne pas aménager notre vie autrement ? L’impératif économique, la nécessité de gagner a vie non point selon nos propres considérations, mais en prenant ce que l’on nous donne ou ce que l’on trouve…
Dans une université de l’est de France où j’eus l’honneur de servir, il y avait un dentiste et son épouse qui venaient à mes conférences et qui, par la suite, sont devenus des amis. Ce couple quittait l’est de la France de novembre à la mi janvier pour passer le gros de l’hiver dans les îles, à plus de 10.000 km de Paris et de Genève. Quand ils revenaient, ils avaient dix ans de moins..
Mais voilà, ils étaient à la retraite.
Alors, s’il faut attendre l’âge de la retraite pour vivre, ce n’est pas une vie….
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Y a t il en Israël des règles d'urbanisme?
Il n y a pas en Israël une seule crise du logement il y a aussi, hélas, un anarchisme urbanistique. On peut s'en rendre compte en parlant avec des gens qui viennent acheter sur place un pied à terre et qui subissent bien des déconvenues et des avanies. Il n'est pas rare de surprendre des conversations en français à la terrasse des cafés d'hommes et de femmes, plus ou moins âgés, relater ce qui leur était arrivé avec les entrepreneurs et les corps de métier du bâtiment.
Mais le pire n'est pas là. Il faut savoir que parfois lorsque vous achetez un appartement dans un immeuble avec vue sur mer, il n'est guère assuré ni garanti qu'il en sera toujours ainsi: après un laps de temps plus ou moins long, la municipalité peut, dans des conditions plus ou moins claires, octoyer un permis à un promoteur immobilier qui saura se frayer un chemin entre les différents écueils ( et D- sait qu'il y en a) des administrations concernées.
Ceci est absolument incroyable, inimaginable et déroutant. On entend souvent les Arabes d'Israël se plaindre, mais il en va de même pour les citpyens juifs. Je ne parviens pas à m'expliquer cela. POurquoi? C'est incompréhensible. Pourtant, c'est bien réel. Promenez vous en bord de mer à NAtanya et vous verrez: des immeubles à dix ou cinq mètres les uns des autres. Au début, vous avez vue sur mer et peu de temps après, plus rien. Un immeuble.
Même Beanjmain NAtanyahou s'insurge contre la burocratie et il faut bien le dire, la corruption.