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  • La paix au Proche Orient

     

     Sous l'égide des Américains va se tenir bientôt une conférence internationale pour la paix au Proche Orient. On ne compte plus les tentatives de ce genre pour mettre fin au conflit israélo-arabe. Sans verser dans le pessimisme, il faut bien reconnaître que ce qui sépare les Arabes des Israéliens n'est pas uniquement de nature politique ou territoriale, mais ressortit à des sujets métaphysiques. Même si l'on peine à le reconnaître, cette guerre ne dure pas depuis soixante ans, elle remonte à des époques bien plus anciennes. C'est une guerre aux racines religieuses. Il n'existe pas, dans le monde moderne, un sujet plus complexe, plus entortillé que celui-ci.

      Quand on considère ces quelques arpents de terre sablonneuse et désertique que les Israéliens, revenus sur la terre de leurs ancêtres, ont admirablement mis en valeur, on se demande si ce territoire pourrait justifier de telles effusions de sang…

      Et tant qu'on n'aura pas déraciné la haine du cœur des gens, aucune paix ne pourra s'instaurer ni même perdurer. Mais la raison doit reprendre le dessus; avec les progrès technologique et la mondialisation galopante, aucune frontière n'aura plus de sens. C'est l'ère du messianisme économique qui s'ouvre. Essayons de placer en son centre des valeurs d'huamnisme. La culture de vie doit l'emporter sur la culture de mort.
     

  • La paix sociale en France

     

        En France, la paix sociale a toujours reposé sur un équilibre précaire. On peut s'en féliciter ou s'en lamenter, mais cela a toujours été ainsi. Que ce soit sous l'ancien régime ou sous la république, le monde du travail et celui des possédants ou, aujourd'hui, des entrepreneurs, se sont toujours ignorés, combattus ou simplement observés.

      Le Général de Gaulle a bien pris la mesure de ce divorce interne en préconisant la participation. Son successeur, Georges Pompidou, qui fut aussi son premier ministre, avait été sensible à ce point et reconnaissait, dans une phase de découragement, qu'un jour, peut-être, un homme casqué et botté serait amené à trancher ce nœud gordien…

     Heureusement, nous n'en sommes pas là! Et le discours du Président Nicolas Sarkozy a bien remis les choses en place: fermeté et ouverture, maintien des réformes et élargissement du dialogue social. Un point noir, cependant, la question du pouvoir d'achat. Cet aspect des choses est crucial dans un pays comme la France où l'on se tourne constamment vers l'Etat pour régler le moindre conflit. Témoin, l'émouvante insistance des syndicats pour obtenir la présence d'un représentant de l'Etat lors des négociations qui s'ouvrent.
     
      Qu'il vente ou qu'il pleuve, que l'été soit pourri ou rayonnant, les Français incrimineront toujours l'Etat quoi qu'il arrive! Un collègue de la Fondation des ciences politiques disait récemment qu'il n'y a ni gauche ni droite en France, mais simplement le régime du social-étatisme… Ce néologisme désignant la constante intervention de l'Etat.
     
     Certes, il faut satisfaire l'envie de mieux vivre, mais il faut aussi tenir compte des réalités. Pendant des années, on a vécu au dessus de ses moyens, on s'est accroché à des privilèges qui devenaient la condition sine qua non d'un semblant de paix sociale. Aucun gouvernement n'a tenté d'y mettre bon ordre. Et il y a quelques jours, le spectre des grèves de 1995 a plané avec insistance sur le pays… Alors que faire?
     
     Le président Sarkozy prend les choses en main et promet de faire quelque chose au niveau du pouvoir d'achat. C'est bien. Mais ne fausdrait-il pas, plutôt, rééduquer les Français, leur enseigner le travail et l'effort au lieu de privilégier la consommation et la paresse? Regardons l'Allemagne: plus forte, plus disciplinée, plus dynamique, mieux réformée que nous.
     
     Une fois que les grèves seront acehvées, il faudra songer à refonder le pacte social et enseigner à nos compatriotes le sens des responsabilités civiques. La réforme ne commence pas nécessairement chez le voisin. Mais chez soi-même.
     

     

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  • Les grèves et leurs conséquences en France

     

      Si cela continue, la France franchira allègrement la semaine de grèves. C'est comme si une partie de ce pays, atteinte par sa défaite aux élections présidentielles et législatives, se réveillait soudain et voulait prendre sa revanche dans la rue. Renouant avec de vieux démons, toutes ces catégories socio-profesionnelles sont sensibles à une sorte d'effet boule de neige où les cheminots, les fonctionnaires, les personnels hospitaliers, les enseignants  (et que sais-je encore)  se liguaient  avec pour seul objectif de mettre en difficulté un gouvernement qu'ils  désapprouvent… Et j'oubliais les étudiants…
     
      Et quand je réalise que certains de ces derniers voulaient aller bloquer les trains dans les gares, je me suis demandé si cela reflétait notre enseignement donné dans les amphithéâtres et les salles de travaux dirigés… Comment des étudiants  -même inquiets de leur avenir- peuvent-ils agir de la sorte? Par bonheur, la raison l'a emporté et cette menace ne fut pas mise à exécution.
     
      Mais parlons des adultes qui, eux, n'eurent pas toujours la chance de faire de longues études supérieures: les grèvistes qui nous contraignent à suspendre notre activité (je n'ai pu prendre le TGV pour Genève lundi matin), bouleversent notre vie quotidienne, compromettent la croissance et l'emploi dans notre vie, qu'espèrent-ils en prenant chacun d'entre nous en séquestration?
     
      Ces grèves coûtent cher et affaiblissent la France. Elles sont minoritaires et impopulaires. Une poignée de conducteurs et de contrôleurs ( moins de 25% des personnels) peuvent paralyser des lignes entières de métro, de bus et de bus, empoisonnant la vie de millions de gens qui n'en peuvent mais…
     
     Ceux qui espèrent en sous main en tirer un bénéfice politique, par exemple aux prochaines élections municipales doivent faire attention: le mécontement ambinat favorise le gouvernement et non les responsables des perturbations…