Des Confessions de Saint Augustin à Macron l’Africain..
De la vanité des choses de bas monde.
Ce titre involontairement énigmatique va en intriguer plus d’un. Je tiens à l’expliquer : hier soir, comme vous tous, j’ai suivi avec intérêt le show télévisé du président de la République française à l’université de Ouagadougou. Prestigieux numéro exécuté par un jeune dirigeant qui en redemandait, se sentait rajeunir encore un peu plus, provoquant un tantinet son auditoire étudiant, le tutoyant même, oubliant, au gré de certains esprits chagrins en métropole, la fameuse distinction du corps sacré du Roi, expliquée par Kantorowicz… Au vu de toutes ces images et de tous ces commentaires, je m’étais promis de consacrer à ce voyage l’éditorial de ce matin. Mais voilà, je me suis rendu compte que je devais commencer par achever l’exaltante lecture de plus de cent pages des Confessions du père de l’église, Saint Augustin, un livret intitulé L’aventure de l’esprit et publié chez Gallimard.