Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 16

  • ES ÉLECTIONS AMÉRICAINES : LE PRÉSIDENT SORTANT ET LES DEUX CANDIDATS.

    LES ÉLECTIONS AMÉRICAINES : LE PRÉSIDENT SORTANT ET LES DEUX CANDIDATS.
        Vivement que cela se termine ! Entre la crise financière et les élections américaines, plus rien d’autre ne pouvait exister dans les radios, les télévisions et les journaux. C’est vrai, les USA sont l’unique hyper-puissance et de leur politique dépendent la paix et la prospérité du monde, mais tout de même ! Mais ce n’est pas le point que je souhaite soulever.
        Ce que je veux mettre ici en avant, c’est que le grand absent des élections, celui qui pourtant se retire alors que le candidat démocrate ne lui épargne aucun de ses traits, c’est Georges Walker Bush. Toute l’ingéniosité ou la duplicité de Obama a consisté à dire et à marteler que voter pour son adversaire, c’était prolonger de quatre années supplémentaires le mandat de G. Bush. Examinons de près le contenu de sa campagne : le concept de change (changement esr d’une vacuité vertigineuse ! Ce même slogan (cela convient mieux que concept) qu’il faisait ânonner à des foules naïves, soucieuses d’espérer un avenir un poins gris que leur triste quotidien. Et malgré le vide des promesses et le vague du programme économique, ces mêmes foules ont continué de suivre et d’y croire.
        Mais le vrai moteur de cette vague démocrate, ce n’est pas la personnalité du démocrate, ce n’est pas l’intelligence ni l’attrait de son programme, c’est la presse, même la presse intelligente qui a vomi Bush (le mot n’est pas trop fort). Que l’on compare le nombre et la qualité des organes de presse ayant proclamé leur soutien et leur adhésion au sénateur de l’Illinois, aux feuilles qui roulent pour son adversaire républicain. C’est atterrant.
        Si l’on cherchait dans l’histoire des USA un rejet comparable il faudrait remonter très loin dans le passé. Et pourtant, Bush a été l’homme du 11 septembre, l’homme qui ne s’est pas effondré après la terrible attaque au cœur même des USA. L’homme qui sut programmer la riposte en obtenant un mandat pour aller en Afghanistan, chasser Ben Laden, contraindre le Pakistan à jouer un peu moins le double jeu et enfin, dernier mais non moindre, à chasser Saddam du paysage politique du Proche Orient.
        Je vois d’ici les réactions. Mais l’histoire n’est pas l’actualité. Il ne faut pas réagir le nez sur le guidon ni laisser l’émotivité nous dicter nos analyses. Certes, Bush n’est le Messie mais ce n’est pas plus le diable. Et si Obama, auquel nous présentons nos condoléances pour la disparition de son grand’ mère, devait remporter cette élection, ce sera à sa diabolisation de Georges Bush qu’il le devra.
        Et au rôle de la presse .

  • ’IRAN, LE PÉTROLE ET LA RISE FINANCIERE

    L’IRAN, LE PÉTROLE ET LA RISE FINANCIERE
        Apparemment, la crise pourrait avoir des effets bénéfiques su la paix mondiale et la stabilité dans certaines régions du monde. En effet, la chute vertigineuse du prix du baril de pétrole, en dessous de 70 $, n’arrange guère les affaires de l’Iran qui requiert un prix au moins égal à 100$ et dont les exportations dépendent, à près de 80% de ses exportations d’hydrocarbures. Le gouvernement de ce pays a déjà dû puiser dans ses réserves pour assurer un régime d’importations habituelles afin de na pas accroître la pénurie qui sévit à Téhéran comme ailleurs.
        A l’approche d’élections présidentielles, ceci ne peut qu’affaiblir le président actuel qui a entraîné son pays sur une pente dangereuse pouvant aboutir à une confrontation armée avec les USA et Israël. Des voix se sont aussitôt élevées pour stigmatiser la conduite du pays par le dirigeant actuel qui a aussitôt rétorqué que la crise était une invention du grand Satan.
        Les monarchies pétrolières voisines qui sont, elles, adossées des matelas de milliards de dollars, contemplent avec une joie prudente les difficultés sur la voie d’un pays en voie de nucléarisation et qui, donc, menace leur indépendance et leur stabilité. Ces mêmes pays font l’objet depuis hier d’une cour assidues de la part du Premier Ministre britannique qui les supplie d’alimenter les caisses du FMI afin d’éviter l’effondrement de l’économie de petits pays vulnérables à la crise.
        Attendons et espérons.

  • LIBERALISME ET ETATISME…

     

    LIBERALISME ET ETATISME…
        Nul ne pourra nier l’effet pervers de la crise économico-financière sur le développement des politiques de l’Europe et du monde développé, incluant, évidemment, les USA. Au point que l’on se demande aujourd’hui si la politique économique du président français n’a pas en train de changer d’orientation. En un e phrase, si un homme élu sur un programme d’économie libérale n’est pas en train de virer au dirigisme et à l’étatisme.
        Dans ce constat il y a une apparence mais pas un fond de vérité : il est indéniable que la politique économique française a changé sous le choc de la crise qui s’est abattue sur le monde. Et il faut rendre hommage à l’hyper ré activité du président Sarkozy qui a compris, plus vite que d’autres, que nous irions à la catastrophe si un esprit doctrinaire se mettait en travers  d’une philosophie pragmatiste. Il fallait injecter des milliards et encore des milliards si l’on veut éviter une cascade de catastrophes : économique, financière, et pour finir, sociale. Et là on ne pouvait plus répondre de rien !
        La seule nuance que j’apporterais est la réaction légitime des milieux modestes qui trouvent incompréhensibles qu’on leur refuse une augmentation de 50 € au motif que cela compromettrait les équilibres alors qu’on prête ( c’est bien cela) des milliards et des milliards.
        Cette réserve mise à part, il faut bien reconnaître la netteté de la ligne économique suivie. Le fait même que le président Sarkozy enfreint un tabou sacro-saint de la mentalité française le prouve de manière irréfutable : le paiement au mérite de près de 200.000 fonctionnaires. Il faut faire partie de cette corporation pour avoir une idée de la chape de plomb que cela représente. Tout le monde est arc bouté sur cette certitude, presque révélée sur le Mont Sinaï. Il y a peu de temps, aucun pouvoir, de droite comme de gauche, n’aurait jamais eu cette audace. Aujourd’hui, c’est chose faite.
        De fait, en France, il n’y a ni gauche ni droite, mais une forme de gouvernement que je nommerai (en reprenant la formule d’un collègue, spécialiste de science politiques) le social-étatisme… Que quelqu’un perder son emploi, que son usine ferme, qu’il ne puisse pas écouler ses produits au prix souhaité, que les trains n’arrivent pas à l’heure, que le prix de la cantine pour lui et pour ses enfants augmente, bref qu’il y ait une éclipse de la lune ou du soleil. … La question est toujours ; mais que fait l’Etat ? Jamais, on ne se dit qu’on peut être maître de son destin  C’est cette mentalité que le chef de l’Etat français veut changer. Souhaitons lui de réussir.