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  • La guerre, je crois bien que nous y sommes...

    La guerre, je crois bien que nous y sommes…
    Comme je le disais hier soir, on ne comprend pas grand-chose tant les choses se passent vite, tant la stratégie de Tsahal est bien pensée et très dissimulée et tant la cesnsure militaire est entrée en action. Au moment où j’écris, j’écoute en même temps le discours de Ehoud Barak à la Knését. Auparavant, j’écoutais la fin du discours du chef de l’opposition, Benjamin Nentanyahou, qui clotura son discours par le verset des Psaumes (le même prononcé par le roi Georges V annonçant à son peuple le débarquement) : Dieu donna la puissance à son peuple, Dieu bénisse son peuple par la paix.
    Au moment où Barak commence son discours, les députés arabes protestent et les huissiers les expulsent sous les huées. Les députés israéliens leur crient : allez donc passer le week end à Sdérot.
    Barak reprend son discours : depuis de longues années, de longs moins, le sud d’Israë est bombardé régulièrement. Je suis, dit il, le ministre de la sécruité, pas de la guerre. Mais mes maîtres, David Ben Gourion et Isaac Rabin, n’ont jamais préféré la guerre à la discussion. Comme tout chef, je sais ce que cela signifie de perdre un ami, un parent. Ma vie durant, j’ai été soldat et je n’ai jamais eu la détente facile. Je tiens à souligner que ce n’est pas de gaîeté de cœur que nous avons déclenché l’action.
    Le ministre de poursuivre : la situation doit changer dans le sud. Aucune nation souveraine ne peut admettre que ses citoyens subissent de telles attaques. Et de citer le président Obama lors de sa visite à Sdérot ; si des terroristes bombardent la chamnre à coucher de mes deux filles, je ferai tout pour les en empêcher.
    Le minsitre de poursuivre : l’Etat d’Israël n’est pas un état comme les autres, l’armée d’Israël n’est pas une armée comme les autres. Ce sont des fils, des filles, des frères, des sœurs, des maris, etc..
    Un mot concernant le jeune Schalit : il rappelle le contrat moral non écrit entre le gouvernement, Tsahal et les parents qui envoient leurs enfants au service militaire. Emouvante déclaration pour rappeler qu’Israël n’oublie pas le jeune caporal.
    La ministre des affaires étrangères prend la parole : un discours plus axé qur le registre éthique, les valeurs juives, la recherche et l’amour de la paix, contre la haine, l’implaccable antisémtisme du hamas. Mais la volonté de paix d’Israël, dit-elle, a été considérée comme un aveu de faiblesse. Ce fut l’erreur fatale du Hamas, organisation islamiste extrémiste, vivant de haines et de rejets (je cite en traduisant directement de l’hébreu). Elle lance un appel à l’union nationale.
    La suite des informations fait comprendre que l’action aérienne contre les arsenaux du Hamas se poursuit de plus belle car les rampes de lancement encore disposnibles ont tiré un obus sur la ville d’Achqélon, tuant un ouvrier arabe sur un chantier et en blessant sept autres. Le ministre de la défense s’est associé aux condoléances présentées à la famille de la victime.
    Il y aurait tant de choses à dire et à raconter : cette mère de trois enfants : le plus âgé sert dans les commados parchutistes, le second a été envoyé depuis Sdérot vers le nord et le troisième, en bas âge, est auprès d’elle. S’exprimant dans un excellent hébreu, maîtrisant son émotion mais qui n’en transparaissait pas moins pour autant, elle a ému aux larmes le ministre de la défense en lui adressant très respectueusement la prière suivante : soyez très prudents avant d’envoyer nos fils au combat. Ramenez les nous à la maison dans le même état dans lequel on vous les a confiés.
    Ce pays de contraste : il y a trois ou quatre jours, alors que je ne parvenais pas à comprendre une seule phrase d’hébreu, tant la fièvre était forte, j’ai vu à la télévision un jeune jeune juif religieux chanter dans les rues de Sdérot, alors que les obus pleuvaient sur la ville… Il chantait et dansait ! Le journaliste lui demande les raisons de sa joie. Il répond qu’il est kabbaliste et que la valeur numérique des lettres formant le nom de la ville de SeDéRoT est le même que celle d’un verset du livre de la Genèse où Dieu rassure Jacob/ Israël en lui promettant de le protéger : al tira avdi yaakov (ne crains rien, Jacob, mon serviteur). Ce verset totalise le chiffre 910 comme la valeur numérique du sdérot. Mais notre homme n’a pas dit si 910 correspondaità quelque chose. Dieu le sait.

  • Est-ce la guerre ?

    Est-ce la guerre ?
    Il semble que l’on soit parti pour un engagement de longue durée. Au point même que des media israéliens parlent d’un éventuel report des élections législatives. Les mêmes sources insistent sur l’importance du rôle joué par la ruse israélienne dans le moment du déclenchement des hostilités. La proximité des élections et la difficile position du leader travaillistre, ministre de la défense, laissaient supposer qu’il n’oserait jamais encourir l’impopularité en lançant sur Gaza une attaque d’une telle envergure. Mais que va-t-il se passer ? Quand j’écoute la télévision israéleinne, ce que j’ai dû faire suite à une trachéite carabinée due aux intempéries, on constate que les citoyens du sud d’Israël, plus de 250. 000 personnes ne pouvaient plus vivre dans de telles conditions. Une dame française jointe au téléphone sur son lieu de résidence, non loin de Beershéva, me confiait tout à l’heure que vendresi soir, après l’entrée du chabbat, vers 16h 30, des missiles artisanaux sont tombés à quelques centaines de mètres de chez elle et que ses enfants et petits enfants ont dû se réfugier dans les abris, avant même que les prières du chabbt ne fussent achevées. A l’évidence, aucun gouvernement ne pouvait tolérer pareille chose.
    Les Israéliens semblent avoir reçu des assurances car leur volonté d’aller jusqu’au bout est totale ; les journaux parlent de manifestations de la rue arabe qui stigmatise ce qu’elle nomme l’immobilisme traître du dirigeant égyptien, allant jusqu’à parler, comme le Hamas, d’un complot ourdi contre la nation palestinienne….
    En fait, on ne sait plus très bien à quoi ni à qui se fier. Même après la disparition de la fièvre, j’ai du mal à comprendre. Par contre, je comprends ce que je vois à la télévision israélienne : d’interminables colonnes de chars sont en marche, plus de six mille réservistes rappelés, les effectifs de police renforcés sur tout le territoire et des unités d’élite mises en état d’alerte face au Liban pour faire face à toute éventualité.
    Alors, si ce n’est pas la guerre, cela y ressemble fort.

  • Le Hamas en Israel

    Le Hamas et Israël

     

    Tout laissait croire que la déflagration n’arriverait pas. Le haut commandement isrézlien a fini par dévoiler sa stratégie : endormir le Hamas, le menacer mais sans jamais faire les gros yeux, aller jusqu’à laisser passer des dizaines de camions chargés de médicaments et de nourriture.

     

    Et samedi matin, vers 11h 30, en plein chabbat, près de 60 avions de combat ont fondu sur la bande de Gaza, prenant totalement au dépourvu le Hamas et ses leaders. C es derniers se sont trompés dans leur évaluation des faits tangibles : jamais Israël n’aurait accepté que cette charge de missiles (près de 70 mercredi dernier) continuer de s’abattre sur son territoire. Mais comme le gouvernement israélien donnait l’impression (calculée) de temporiser, le Hamas est tombé dans le piège.

     

    Les médias israéliens et arabes que j’écoute depuis l’extrême sud d’Israël ne portent évidemment pas le même jugement sur les événements actuels mais tous reconnaissent que, même s’il ne le dit pas, Israël a décidé d’en finir avec le Hamas. La chaîne al-djazira présente une version des faits assez saisissante mais insiste, elle aussi, sur la rudesse et la précision des frappes aériennes. Au moment où nous écrivons, le nombre de morts avoisinne –hélas- les trois cents. Selon Tsahal, il s’agit à 90% d’activistes du Hamas. En effet, la télévision israélienne a montré les photographies aériennes des cibles et des sites visés, avant et après les frappes.

     

        Cette même télévision a diffusé le discours du ministre de la défense qui s’est voulu d’une grande fermeté. Il a prononcé en hébreu une phrase qui ressortit au registre éthique : anu ‘am haféts hayyim (Nous sommes un peuple de la culture de la vie) par opposition, semble-t-il, aux partisans du terrorisme qui sèment la mort et la destruction.

     

            Il y eut ensuite le discours en anglais de Madame Tsippi Livni qui est devenu célèbre avec sa phrase : enough is enough : trop, c’est trop !

     

            Les commentateurs politiques et militaires ne sont pas demeurése en reste : la plupart insistent sur la précision et la dureté des frappes. Certains d’entre eux portent des regards plus pénétrants sur l’enemble de l’affaire : selon l’analyse la plus fine, Israël qui a utilisé chaque jour de la trêve pour rassembler et collecter des renseignements sur les sites militaires du Hamas, savait bien que ce mouvement implanté à Gaza n’avait aucun avenir, aucun agenda politique et donc n’aurait d’autre alternative que la fuite en avant. Soumis à un blocus quasi étanche, frappé chaque fois que cela était jugé nécessaire par ses voisins, confronté à un taux de chômage largement supérieur aux pays arabes les plus pauvres, le Hamas ne pouvait qu’attiser la guerre pour donner à ses administrés l’impression qu’il luttait pour une cause supérieure et que celle=ci exgeait des sacrifices…

     

    Les réactions des pays arabes sont, selon les télévisions britanniques et américaines, remarquablement modérée : celle u ministre égyptien des affaires étrangères est éloquente : le Hamas s’est trompé, le Hamas a payé ! Dans mon précédent papier, j’avais noté l’intérêt qu’avait l’Egypte au statut quo, même si au fond d’elle, elle appelait de ses vœux que quelq’un vienne faire le travail à sa place. Avec plus de tact, même l’Arabie Saoudite ne réagit que très mollement. Certes, elle entend envoyer de l’aide humanitaire mais elle n’a pas oublié que les gens du Hamas ont fait capoter toutes les tentatives de concilitaions entre les factions palestiniennes.  j’ai écouté le discours du chef u Hamas à Gaza à la télévision al-Djazira : il en appelait à l’Egypte lui imputant la responsabilité du drame si ce pays n’ouvrait pas sa frontière. Il faut dire que le passage de Madame Livni au Caire jeudi dernier  a laissé une impression étrange. Certes, les Egyptiens ont formellement insisté sur la retenue et la mesure mais il ne semble pas que les cercles gouvernementaux aient sévèrement mis en garde contre un embrasement général. Au fond, seule la rue arabe s’est mobilisée : elle appelle à la vengeance et aux représailles.

             Le problème est que la stratégie israélienne est si pensée que nul ne sait quand l’opération s’arrêtera. Ce matin, encore, les avions ont bombardé la zone attaquant sans relâche des objectifs des militants du Hamas.

     

            Un dernier mot : au plan intérieur, les commentateurs politiques craignent des attentats dans la partie orientale de Jérusalem et d’autres sites arabes isréaliens qui ont été placés sous une très étroite surveillance.

     

    De ce Moyen Orient qui nous a tout apporté, le monothéisme, les religions abrahamiques, l’écriture etc. … Mais pas de bonnes nouvelles. Et ce, depuis plusieurs décennies.