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  • FIN DE VIE : PAS DE DEPENALISATION DU SUICIDE ASSISTE…

     

    FIN DE VIE : PAS DE DEPENALISATION DU SUICIDE ASSISTE…
        Le Dr Jean Léonettei va remettre son rapport au Premier Ministre ce matin, rapport commandé après l’émotion suscitée par le cas de cette pauvre femme, Chantal Sébire dont le cas avait bouleversé la France entière. D’après les premières informations, le médecin-député refuse de dépénaliser le suicide ou l’aide pour le faire. Il se penche, certes, avec gravité, sur les problèmes posés par la fin de vie et propose la création d’un observatoire de fin de vie, c’est-à-dire, en fait, une sorte de contre feu là où les gens concernés attentaient une véritable avancée de la loi.
        Il propose aussi que l’on puisse permettre à des proches d’aider par leur présence ceux qui décéder afin de soulager leurs souffrances, en écartant au moins la solitude ou le milieu hospitalier. Mais est-ce suffisant ?
        Je ne sais. J’avoue que je n’ai pas de religion à ce sujet. Je ne vois pas comment des médecins, chargés de rendre la bonne santé et de préserver la vie se mueraient en agents contre la vie, même pour abréger des souffrances. Et je pense précisément à un être éminemment cher qui avait sombré dans une sorte d’agonie pendant au moins plusieurs jours précédant la fin…  Morte sans avoir repris connaissance. Fallait-il abréger ses souffrances, car souffrances il y eut. C’est sûr. Je ne l’aurais jamais permis.
        La fin de vie est un moment grave ; personne ne meurt en souriant, dans la joie et la bonne humeur.  Cela commence par une détresse respiratoire, rénale  etc… et s’achève par un arrête cardiaque. Fatal. Qu’y faire ? Il est vrai aussi que des souffrances atroces ne servent plus à rien. C’est dur. Mais toute une civilisation judéo-chrétienne repose sur la préservation et la sacralisation de la vie. Depuis la promulgation du Décalogue.
        Conclusion : je ne sais pas.
     

  • E BON EXEMPLE DES MÉDECINS URGENTISTES.

     

     

    LE BON EXEMPLE DES MÉDECINS URGENTISTES.
    Une fois n’est pas coutume : enfin, une corporation, utile à tous, voire même indispensable, qui fait grève en France de manière humaine et mesurée. Une corporation qui a prêté le serment d’Hippocrate et dont la profession est surtout une vocation. Je veux parler des médecins urgentistes qui sont des médecins hospitaliers dévoués à la cause de tous les congénères qui se sont mis en grève (administrative) sans pénaliser les patients.
    Retour de Genève ce soir, je les ai écoutés dans ma voiture ; ils disaient que nul patient ne se verra refuser des soins car ceux qui se rendent aux urgences ne viennent pas pour le plaisir, mais par nécessité absolue. Et de rappeler que, parfois, à New York, des patients meurent dans la salle d’attente  des urgences…
    Le jour où les cheminots, les traminots, les employés de la RATP, de EDF GDF, les agriculteurs, les chauffeurs de taxi et tous leurs semblables, on ne vivra plus dans le même pays . En fait, ce ne sera le même pays, mais plus les mêmes habitants.
    Cette France là, celle des médecins raisonnables et respectueux, on l’aime.
     

  • U SIDA AU RESTO DU CŒUR

     

    DU SIDA AU RESTO DU CŒUR

    C’est un peu triste, mais c’est ainsi. Aujourd’hui, c’est la journée de lutte contre le sida et c’est aussi le commencement de la campagne annuelle des restaurants du cœur, si chers au regretté Coluche. Deux faits qui marquent en lettres rouges les manquements et les détresses de notre époque.
        En écoutant ce matin les nouvelles, avant de sauter dans le train de Genève, je constatai que les inscriptions auprès des restaurants du cœur avaient déjà, le jour de l’ouverture, augmenté de 5% ! Comment est-ce possible ? On se le demande : la crise, le chômage, la précarité, la maladie, les divorces, les abandons de famille, en somme toute la panoplie du monde contemporain avec son long cortèges de causes du mal-vivre…
        J’ignore comment le traduire dans les faits, concrètement, mais il nous faut absolument de la justice sociale. Nous devons veiller, sans faire de dirigisme économique ni de matraquage fiscal, à ce que les enfants, surtout les enfants, ne pâtissent pas des bouleversements sociaux qui peuvent jalonner la vie de leurs parents. Malheureusement, le sens de l’histoire prendre une autre orientation. Et surtout, les valeurs morales sont en baisse constante. L’individualisme, la course désordonnée vers le bonheur matériel et tant d’autres choses font que la formation éthique  des individus laisse à désirer.
        Tput le monde connaît le fameux refrain vous qui passez sans me voir, ; eh bien ! c’est un peu ça. Combien de fois passons nous devant des gens qui dorment, mangent et boivent, vivent dans la rue, sur des cartons, dans des parkings, fouillent des poubelles dans les quartiers plus ou moins aisés de Paris, et nous ne réagissons pas.
        Mais que peut faire un individu isolé, même avec beaucoup de bonne volonté ? Pas grand’ chose. Espérons cependant que nous parviendrons à trouver enfin un remède pour cette maladie du siècle dont c’est la journée.