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  • UNE LUEUR D’ESPOIR ? GAZA

     

     

    UNE LUEUR D’ESPOIR ? GAZA
        La réalité est trop désespérante pour continuer à y coller de manière continue et conséquente. Il faut s’élever, faire comme si nous étions en cours de sortie de crise et envisager l’avenir. Y aura-t-il un avenir ? Ce n’est pas sûr, mais faisons comme s’il y en avait un… Ce qui est absolument insensé, c’est que le Hamas, pris dans sa logique sans discernement est allé jusqu’à refuser lui aussi la résolution de l’ONU, renforçant ainsi, à son corps défendant, la position d’Israël qui est, de toutes manières, dans une position légitime puisque son but est de protéger son territoire et ses citoyens contre les tirs de missiles.
        Mais revenons à notre propos : Hegel disait que l’Histoire avance par contradictions surmontées. C’est-à-dire que l’histoire est une succession de crises et de conflits surmontés car ils finissent toujours par se résorber.
        J’écoutais ce matin un penseur, spécialiste de géostratégie qui réfléchissait sur l’avenir de la bande de Gaza et qui notait que la position actuelle du Hamas était celle de l’OLP d’il y a plus de 20 ans lorsque sa charte prétendait refuser l’existence d’Israël. Il rappelait aussi que les Premiers Ministres israéliens de l’époque affirmaient ne vouloir rencontrer l’OLP que sur le champ de bataille. La suite, tout le monde la connaît : les pourparlers de Madrid, les accords d’Oslo, l’installation d’une  Autorité palestinienne en Cisjordanie et à Gaza, etc…
        Après les heurts actuels qui auront changé les esprits et donné au Hamas à réfléchir, les positions évolueront. On se demande alors quel pourrait bien être l’avenir de ce territoire de Gaza :
    a)    le rattachement à la Cisjordanie palestinienne par un corridor, le repeuplement de ce second territoire, peu peuplé par rapport à Gaza, en faisant venir des Gazaouis qui le voudraient, afin de soulager la pression sur cette bande de terre coincée entre l’Egypte et la mer.
    b)    Ou le rattachement à l’Egypte qui a une longue histoire commune avec ce territoire mais qui se méfie du Hamas car ce mouvement n’est autre que le prolongement naturel du mouvement très surveillé sur les bords du Nil des Frères Musulmans. Ceci explique principalement le refus du président Moubarak d’ouvrir le terminal de Rafah…
    c)     Quelle que soit la solution choisie, en cas de paix, on pourrait enfin penser au développement économique de la région où les hommes n’auraient plus à faire le coup de feu, mais un travail, une famille et une maison. Il y aurait un port et un aéroport pour exporter et importer des marchandises et non des armes comme le fait aujourd’hui le Hamas.
    d)    La raison reprenant le dessus, on pourrait envisager une sorte de Marché Commun du Proche Orient qui intégrerait aussi bien le Liban, l’Egypte, la Palestine, Israël, la Syrie (si elle se démocratise…) et d’autres pays riverains.

    Je vois d’ici les sourires narquois ou le regard sceptique, dubitatif des lecteurs, leur promptitude à contredire ou à décocher contre nous les flèches de leur ignorance (car je les lis tout de même les commentaires, même si je n’y réponds guère, car à 98% c’est affligeant) ; et pourtant, un jour ou l’autre, les armes finiront par se taire et la paix, lentement mais sûrement, arrivera.
        Espérons donc que le Hamas, qui commence à prendre conscience du désastre autour de lui, fléchira au Caire et reconnaîtra ce que le ministre égyptien des affaires étrangères avait dit, dès le premier jour du conflit : le Hamas s’est trompé…
     

  • BOYCOTT DES COMMERÇANTS JUIFS DE ROME ?

     

     

    BOYCOTT DES COMMERÇANTS JUIFS DE ROME ?
        C’est un grave faux pas qu’a commis cette petit groupe de détaillants italiens, qui entendaient punir leurs collègues juifs de leur solidarité avec Israël. Toute l’Italie, unanime, a condamné cette procédure d’un autre âge et qui rappelle des réminiscences sinistres dans un pays où le fascisme a régné pendant la guerre.
        Mais cette affaire, minable et méprisable, atteste d’un changement de mentalité dû à une avalanche d’images et de commentaires, les uns plus enflammés que les autres.
        En réalité, l’ONU ne devrait pas s’offusquer de ce que ses résolutions ne soient pas suivies d’effet. Si elle avait fait son travail, dans le présent cas comme dans d’autres, elle aurait réussi à se faire respecter : le Hamas n’aurait jamais osé envoyé le moindre projectile contre Israël et Israël n’en serait pas arrivé là…
        Certains peuvent s’étonner de ce que nous regardions déjà dans l’avenir, mais cela est nécessaire. Il faut que le terrorisme cesse, aucune cause, si élevée soit-elle, ne saurait s’en servir pour faire triompher ses vues ou faire aboutir ses revendications.
        On annonce aujourd’hui que la CIA a réussi à neutraliser deux chefs d’al-Quaida, coupables d’attentats très graves. Ils ont été tués au Pakistan et l’un des deux aurait organisé l’attentat contre l’hôtel Marriotts…
        On a trop toléré des foyers d’insécurité, des conflits dits de basse intensité, etc… Il faut un ordre mondial plus juste, une justice internationale plus rigoureuse. Cela paraît utopique, mais un jour cela arrivera. Et l’on reconnaîtra qui a intérêt à la violence et qui veut vraiment vivre en paix. Tout le monde, j’espère.
     

  • LA GUERRE TOUT COURT ET LA GUERRE DES IMAGES

     

     

    LA GUERRE TOUT COURT ET LA GUERRE DES IMAGES

        C’est vrai que toute guerre se gagne aujourd’hui, d’abord à la télévision et dans les radios ainsi que dans les journaux. Tous les spécialistes de la communication vous le diront.  Mais tous les observateurs lucides remarqueront que le choc initial de ces photos parfois truquées (mais pas toujours) disparaît lorsque l’on prend le temps de la réflexion… En revanche, dans l’intervalle, le mal est fait.
        Il demeure que les trêves doivent être respectées, voire même prolongées afin de permettre aux civils de se ravitailler, de se calmer et de se préserver. Les Israéliens ne sont pas imperméables à ce genre d’arguments et veulent bien respecter les règles humanitaires… Alors pourquoi ne le font-ils pas ?
        Ils justifient leur attitude par l’habitude du Hamas de se cacher dans les écoles, les bâtiments de l’ONU, les lieux de culte, lez zones densément peuplées par les civils à partir desquelles ils n’hésitent pas à bombarder d’autres civils –israéliens, cette fois- s’attirant aussitôt une réplique de Tsahal qui repère immédiatement les sources de feu qu’il neutralise . Du coup, le Hamas alerte la presse et signale des atteintes au droit des gens… C’est un cercle vicieux dont on peut sortir.
        Souvenez vous des Palestiniens qui, encerclés par Israël du temps d’Arafat, s’étaient retranchés dans l’église de la Nativité…  Tsahal met en avant toutes ces raisons pour souligner les gens du Hamas se mêlent à la population civile, se cachent dans les locaux de l’ONU ( à l’insu des fonctionnaires de cette dernière)…
        Vous voyez, on n’en sort pas : les uns viennent pour annihiler des forces ennemies, d’autres disent qu’ils useront de tous les moyens pour continuer de frapper et tenter de survivre. Franchement, je ne vois comment cela s’arrêtera.
        Aux dernières nouvelles, il semblerait que Tsahal détruise systématiquement les tunnels de Philadelphie (la zone frontalière avec Rafah ; l’Egypte porte une grande part de responsabilité pour ne pas avoir détruit elle même ces circuits de contrebande d’armes. Aujourd’hui, Tsahal accomplit ce travail lui-même. C’est dur, c’est vrai, c’est même implacable. Mais comment faire ? Le Hamas qui ne va plus représenter grand chose après cette guerre, ferait mieux de sauver ce qui peut encore être sauvé et reconnaître que personne ne se porte à son secours.
        Il devrait le faire pour se sauver et sauver la paix et la sécurité des Palestiniens qui ont commis l’imprudence de le suivre dans une impasse. Après tout, Mahmoud Abbas a une carte importante à jouer qui devrait mener à un accord complet dans un avenir que tous souhaitent très proche…
        Mais encore une fois ; la raison l’emportera-t-elle enfin ?